[Hodgson, William Hope] La maison au bord du monde

Titre : La maison au bord du monde
Titre original : The house on the borderland (paru en 1908)
Auteur anglais : William Hope Hodgson
Traduction : Jacques Parsons
Editions : OPTA, 1970 (puis : Livre de Poche, 1977)
Nbre de pages : 213
ISBN : 2-253-01556

Quatrième de couverture :
En Irlande, dans une vieille demeure, un homme se retrouve assiégé, transporté dans un territoire de cauchemar, une région au bout des siècles, à la lisière du Temps, un cosmos crépusculaire dominé par des porcs titanesques, un affreux pays de froid et de terreur sur lequel se lève un immense soleil rouge, cerné de brouillards et d'horreurs informes...
Au sujet de l'auteur :
Hanté par d'effroyables visions de terres inconnues colonisées par des entités surgies d'autres mondes, Hodgson marquera profondément l'imagination de Howard Philips Lovecraft. Comme lui, sans doute, il venait d'ailleurs.
La maison au bord du monde donne la véritable dimension de Hodgson, celle d'un écrivain nourri de fantastique pur et hanté par des visions cosmiques qui, aujourd'hui, relèvent de la science-fiction la plus moderne.

Mon avis :
Deux amis partent camper dans un petit village isolé de la campagne Irlandaise. Ils profitent de la pêche mais font aussi des promenades dans les environs. Un jour, lors d'une randonnée, ils se retrouvent dans un lieu étrange. Au milieu d'une inquiétante forêt, il y a les restes d'une vaste demeure devant laquelle s'ouvre un gouffre. Dans les ruines de la maison, nos deux touristes trouvent un vieux manuscrit. Assez inquiets par la mauvaise ambiance de l'endroit, ils repartent vite et c'est le soir en sécurité dans leur campement que autour d'un bon feu de bois, nous découvrons avec eux l'histoire conservée depuis très longtemps sur les pages jaunies de ce document. C'est le journal de l'ancien propriétaire de la vieille demeure qui apporte son témoignage sur les étranges évènements dont il a été témoin. Il vivait là avec sa soeur et son chien.
Comme nos deux amis campeurs, nous sommes libres de juger et interpréter les propos de ce témoin. A t-il vraiment assisté à des phénomènes paranormaux et cauchemardesques ou était il tout simplement fou, souffrant de délires paranoïaques ?
Chaque lecteur est libre d'interpréter le récit à sa manière mais à mon avis l'auteur nous laisse quelques indices, des phrases semblant anodines, semées tout au long du livre, comme par exemple, qu'il ne veut voir personne autour de son domaine, il ne supporte pas les domestiques et ne veut pas en avoir car dit-il, il les déteste, ...et le plus curieux, à certains passages, sa soeur a peur de lui, bien qu'il la protège et lui témoigne une grande affection.

Ma note : 4/5