[Abé, Kôbô] La femme des sables

[Abé, Kôbô]
La femme des sables
Stock juillet 2010
ISBN 978-2-234-05483-7
360 pages

Présentation de l’éditeur
Un professeur parti à la découverte de quelque insecte des sables échoue dans un petit village du fond des dunes - village dont il ne pourra plus sortir. Comme les autres habitants, le voilà prisonnier du sable : le sable qui envahit tout, qui s'infiltre dans la moindre fissure et qu'il faut sans répit rejeter. Particulièrement dans le trou où est tapie la maisonnette qu'il habite en compagnie d'une femme fruste, vraie maîtresse-servante. Jour après jour, mois après mois, l'homme et la femme rejettent le sable. Cet esclavage est la condition même de leur survie. Lassé de cette routine, l'homme tentera de s'échapper, de retrouver sa liberté... Roman insolite d'une extraordinaire richesse, dur et angoissant, qui, sous l'exactitude et la précision des détails d'une fiction réaliste, retrouve la dimension des mythes éternels. Il ne s'agit de rien d'autre que de la condition humaine avec ses limites désespérantes, ses illusions et ses espoirs.

Mon avis
Du sable….du sable et encore du sable qui occupe et rend assez lourde la lecture de ce roman. Un étrange cauchemar pour le l’homme chercheur d’insectes dans les dunes, une femme dans un trou qui enlève le sable à la pelletée pour sauver un village perdu au milieu des dunes, l’homme qui l’a rejoint malgré lui. Bref un roman ensablé par des petits grains qui assèche la bouche, du sable qui semble dormir mais qui n’arrête pas de bouger, qui fait tout s’effondrer et se reconstruire sans cesse. Une histoire étrange, envoûtante et angoissante ou le sable est vainqueur, engendrant espoir et désespoir, un engluement dans la chaleur et le sable envahissant….Personnellement je n’ai pas apprécié ce livre que pourtant j’ai lu jusqu’à la fin, curieuse de connaître le dénouement.

Merci de cette critique Lalyre, je crois que je ne vais pas m'aventurer dans ce désert.

J'apprécie la littérature japonaise en général mais il faut bien dire que c'est un style à part. Beaucoup de sujets sont souvent tabous ou dérangeants aux yeux du système japonais, ce qui force quelque part les écrivains à créer une atmosphère oppressante et à employer des métaphores assez cruelles. Ceci dit, pour une lecture plus poétique, mieux vaut se tourner vers des auteurs tels que Yôko Ogawa ("La bénédiction inattendue") ou Haruki Murakami ("Kafka sur le rivage") par exemple.

Merci de cette critique Lalyre, tout ce sable ne m'inspire guère

Je confirme que trop de sable c'est pas pour moi...