[Roberts, Nora] Abîmes et ténèbres - Tome 1 : L'éclipse

ABIMES ET TÉNÈBRES (T.1) L'ECLIPSE



SF édité chez J’ai lu en mars 2018

416 pages

Résumé

Au Nouvel An, un virus inconnu se répand puis tue le tiers de la population mondiale en seulement quelques semaines. Les rescapés fuient, les villes se dépeuplent. Mais à la croisée des chemins se rejoignent certaines destinées. Arlys, journaliste télé, quitte New York, devenue hostile et dangereuse. Lana, enceinte, trouve refuge dans le Maryland auprès de Simon, un ancien militaire. Et quand l'heure sera venue pour Fallon de venir au monde, la prophétie se révélera. Car cette enfant devra un jour sauver l'humanité. Celui de ses quinze ans...

Mon ressenti

Quelle claque ! Que de résonances avec ce que nous traversons, aujourd’hui, avec la COVID. Pensez, un virus qui détruit une bonne partie de l’humanité, un virus qui se répand comme une trainée de poudre et laisse derrière lui de nombreux cadavres. D’abord quelques cas isolés, puis cela se répand rapidement à travers le pays, puis le monde.

La pandémie est déclarée et devient ingérable. Les hôpitaux submergés, les magasins ferment ou sont pillés, les accidents de la route deviennent légion, le chaos s’installe petit à petit. Le virus est nommé « la calamité ». Ce dernier est très puissant puisqu’en peu de temps, il a décimé un tiers de la population mondiale. Avec la disparition de la population, le monde perd pied :  plus d’électricité, plus de communication (écrite ou orale) ; désorganisation de tous les secteurs économiques, sociales, médicales et financiers ; plus de loi ni d’ordre.

En posant le décor de cette apocalypse, le lecteur suit quelques personnes au hasard des rencontres, des personnes de tout horizon et de métiers divers qu’elles soient du côté de l’aide et entraide ou du côté de la violence, du pillage et de la destruction.  

La survie s’installe bon gré mal gré. L’autrice sait faire vivre la peur au travers ses lignes, fait monter l’angoisse (d’autant que nous traversons à une moindre échelle une pandémie) au travers de ces portraits d’hommes et de femmes qui vont apprendre à s’organiser. Que ce soit du côté des « gentils » ou des « méchants », les groupes s’organisent pour tenir et survivre. Chacun a une place à tenir dans le groupe. De nouvelles règles voient le jour.
En parallèle de cette déchéance, de cette perte de la technologie, il y a pour certains des effets secondaires : en effet, certaines personnes développent de la magye, d'étranges et puissants pouvoirs surnaturels. Les morts se comptent en millions, puis milliards, mais certaines personnes sont immunisées. Les survivants quittent les grandes villes pour ne pas être emprisonnées et servir de rats de laboratoires.  

L’humanité avance vers un nouveau destin. Une prophétie commence à se répandre. Face à ce fléau   des fées, des elfes, des sorciers, des sorcières et des mages noirs apparaissent. Le but faire émerger la prophétie ou empêcher qu’elle ne se réalise.

Personnellement, je trouve que Nora Roberts à créer un univers riche, bien construit. Il est flippant de voir comment le poids des mots peut à ce point me percuter. J’ai ressenti la détresse, la peur, l’élan et l’allant, l’empathie et la colère de tout un chacun.

Un livre plein d’émotions qui trouve écho avec ce que nous vivons, une histoire post-apocalyptique. Un immense coup de cœur.

A découvrir absolument

C'est tentant, j'aime les romans post-apocalyptiques.

une très belle découverte, c'est une trilogie. Je suis sûre que tu apprécieras Elea

On peut dire que c'est un roman de circonstance... mais heureusement que nous n'en sommes pas encore là.
Enfin, touchons du bois !

Tout à fait DameLecture, merci pour ta visite