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[Carr, Caleb] L'aliéniste

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Message par Thot Sam 17 Jan 2009 - 11:38

Ce livre a été lu dans le cadre de la lecture commune de janvier - février 2009.

[Carr, Caleb] L'aliéniste 22660710


New York 1896... Un meurtrier auprès duquel jack l'Éventreur fait piètre figure sème aux quatre coins du Lower East Side les cadavres d'adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs publics... Révolté par tant d'indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à ses amis John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Laszlo Kreizler, aliéniste spécialiste des maladies mentales -, pour élucider cette énigme terrifiante. Leurs procédés sont révolutionnaires ! En étudiant les crimes, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l'assassin, l'identifier et l'arrêter. Ils ont peu de temps : le meurtrier continue à frapper. Les obstacles se multiplient mais rien ne pourra les arrêter...


Dernière édition par Thot le Mer 28 Jan 2009 - 21:07, édité 1 fois
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Message par Invité Mer 28 Jan 2009 - 20:51

Voici donc mon avis sur l'aliéniste (je suis premier, nananère!). Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé le style d'écriture, très "fin 19ème-début 20ème". cela me rappelait les livres de Conan Doyle et autres. Grace à cela, l'ambiance et le cadre historique était aussi très bien plantés. Par contre, ce que j'ai moins aimé, ce sont les invraisemblances: en quelques jours, les voilà tous capable d'adopter une approche psychologique et des analyses de l'esprit du tueur assez poussées, alors que,
1) en dehors de Kreizler, aucun d'entre-eux n'a étudié et pratiqué la pysychologie/psychiatrie pendant de longues années
2) à l'époque (et c'est par ailleurs souvent montré), ces domaines restaient assez obscurs même pour les spécialistes, et beaucoup de fausses idées circulaient (alors que eux semblent savoir d'instinct ce qui est valable ou pas).

Enfin, l'histoire du tueur et de son développement (je veux parler de sa "genèse") reste assez classique, banale, et même est à la limite du cliché (des parents autoritaires et sans amour, des moqueries des camarades de classe, l'impuissance sexuelle du tueur, ...). Si ce n'avait été le cadre de l'histoire, il n'y aurait rien eu dedans pour la distinguer d'un bon paquet d'autres.

Donc en résumé, je trouve que c'est un livre assez moyen. L'intrigue reste très conventionnelle et repose (selon moi) sur quelques points peu crédibles, néanmoins l'écriture est très agréable et rend bien l'ambiance "historique" du cadre de l'histoire.

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Message par Invité Mer 28 Jan 2009 - 23:01

Voilà à mon tour ma critique de L'aliéniste. Je partage complètement l'avis d'Olorin sur ce livre sauf que personnellement je n'ai pas retrouvé l'ambiance "fin 19ème". Au contraire et si de temps en temps il n'y avait quelques chevaux et quelques cochers, je crois que j'aurais carrément oublié dans quelle époque on était.

Voici ma critique :

Attention : si vous n'avez pas lu le livre et que vous avez l'intention de le lire alors surtout ne lisez pas ce qui suit. Je dévoile beaucoup trop de l'histoire, désolé. Me lire donc, risquerait d'enlever tout intérêt à ce livre... ce que quand même, je ne souhaite pas.

L’Aliéniste de Caleb Carr.


C’est à reculons que je me suis plongé dans cette lecture et finalement je n'ai pas réussi à me débarrasser des aprioris et des préjugés que j'avais concernant ce livre.
Il me semble que je l'ai lu trop tard... Il me semble que je l'aurais bien plus apprécié il y a quelques années, avant qu'on nous farcisse de tueurs en série à toutes les sauces et dans tous les domaines. Aujourd'hui, du coup, je suis un peu fatigué et désabusé face à cette thématique.

L'aliéniste néanmoins avait ceci de particulier, il nous promettait un voyage au cœur du New York des années 1895-1897.
Et la promesse de cette échappée historique aurait pu rendre le récit captivant. Et pourtant là encore je n'ai pas été convaincu.
Que nous est-il donné à voir de ce New-York là ? Des maisons closes, des bordels sordides où sont exposés de jeunes garçons travestis et se prostituant. Alors là, quand même je tombe de haut ! Je ne savais pas que de tels endroits pouvaient exister en 1895 aux Etats-Unis !!! J'imaginais bien qu'il puisse y avoir des bordels avec des prostituées, j'imaginais bien que, comme partout ailleurs, on y faisait le commerce de la chair... Mais de là à circonscrire la prostitution à la pédophilie, je trouve cela un peu réducteur et ça n'a pas manqué d'insinuer le doute en mon esprit quant à la véracité du contexte historique qu'il nous était donné de voir. Et même si, pour nous en convaincre, l'auteur fait renaître Théodore Roosevelt, 26ème président des Etats-Unis et chef de la police de New-York à l'époque du récit, je reste quand même très perplexe sur la sincérité de tout cela et n'y voit, pour le moment et sans preuve du contraire, que de la poudre aux yeux, de l'esbroufe, une façon comme une autre d'embobiner le lecteur. Qui viendrait contredire la crédibilité de tous ces événements quand Theodore Roosevelt, lui-même, vous parle et participe personnellement à l'intrigue.
Ce qui est le plus dommageable évidemment c’est qu’il nous est parlé que de cette prostitution-là, la prostitution pédophile et travestie. Et au fil de la lecture on a l’impression que les rues de New-York sont parcourues de garçonnets maquillés et déguisés en filles qui attirent le passant en prenant des poses efféminées et aguicheuses. Et tout cela nous est présenté comme faisant partie de la normalité, de la normalité de cette époque-là. Ces garçons semblent se livrer à ce commerce de bonne grâce, ça n’a pas l’air de les déranger outre mesure. Enfin, on nous dit que parfois ils se révoltent par des comportements agressifs. D’accord ils se laissent tenter par les promesses alléchantes de notre tueur, promesses qui leur seront fatales… mais dans le fond, à part ça, on sent une grande fatalité derrière tout cela. Ce monde est ainsi fait, c’est comme ça, la pédophilie, ma foi, c’est dans l’ordre des choses, ça ne choque pas grand monde. C’est un état de fait, qui semble admis et bien établi dans cette société new-yorkaise.
C’est drôle mais je n’y crois pas !!! Même en d’autres lieux et à d’autres époques, il me semble que cette prostitution-là reste quand même relativement marginale et si elle ne l’est pas, alors elle est noyée au milieu d’autres formes de prostitution plus conventionnelles. Enfin, à vrai dire je n’en sais rien ! Mais ici, il n’y a que cela… Le New-York que Caleb Carr nous présente est un New-York des bas-fonds, profondément pédéraste et pédophile, un univers exclusivement masculin où pas une femme n’existe. Etrange !!!

La femme y est quand même présente… enfin, une certaine idée de la femme. Une idée plus que réductrice.
D’ailleurs des femmes dans le roman, il y en a peu, 3 ou 3 et demi si l’on considère Scotch-Ann, tenancière d’un bordel pédophile, femme travestie en femme, caricature d’elle-même, monceau de vulgarité. C’est en quelque sorte la mère que tous ces enfants n’ont pas eus. Et quelle mère ! Une mère comme on en rêverait tous !
Alors que l’on peut trouver une certaine humanité dans la description des jeunes garçons prostitués, il n’y a que mépris dans cette image de la femme. Et pour cause !!!
Les 3 autres femmes ou figures féminines du roman :
Tout d’abord, il y a Sara, masculine au possible, elle ambitionne d’être la première femme flic de l’histoire des Etats-Unis. C’est un véritable garçon manqué. Peut-être un peu lesbienne, qui sait ? « Une femme avec des couilles », quoi ! dirait-on vulgairement de nos jours ! D’ailleurs c’est la seule (à l’exception des officiers de police) à porter délibérément une arme… probable substitut phallique. Enfin…
Et puis il y a Mary. Une perle, qui au passage a quand même trucidée ses parents ! La bonne du célèbre docteur Kreizler, recueillie par lui il y a bien longtemps, après qu’il l’a soignée. Une femme pratique, très pratique, pourrait-on dire, puisqu’elle fait la vaisselle, la cuisine et le ménage aussi. Et en plus, comble du comble, elle est incapable de parler. Elle arrive juste à bégayer « oui » ou « non ». D’ailleurs c’est la seule qui mérite qu’on l’épouse… Rendez-vous compte, une femme qui bosse et qui parle pas… Hum, ça fait envie !!!
La troisième femme du roman n’existe pas. C’est de l’idée de « mère » dont il est question au travers de notre sympathique tueur en série de petits pédés travestis. C’est pas de sa faute, le pauvre, s’il est comme ça, c’est sa mère ! C’est elle la responsable de son petit dérèglement psychologique. Elle voulait pas d’enfant, alors elle a quelque peu reporté ses frustrations sur son petit. Elle le surveillait trop, elle l’épiait plutôt, et l’humiliait au passage, la garce !

Ah les femmes !!! Attention, méfiance !!!

Finalement tout porte à croire que le New-York des années 1895… euh, pardon… que le New-York de Caleb Carr ne soit peuplé que d’hommes et de pastiches de femmes.
Ici nous est présentée la sainte trinité féminine caricaturée dans l’image de la mère, l’épouse et la sœur…
Mais les autres, les vrais femmes, où sont-elles ? Celles qui ont la gorge chaude et qui aiment leurs enfants ? Ah bon, vous êtes sûrs, elles n’existaient pas en 1895…
Ne serait-ce pas vous, Monsieur Carr, qui auriez besoin d’aller consulter votre « aliéniste » ???

L'aliéniste promettait aussi de nous raconter les balbutiements de la police scientifique ainsi qu’une approche psychologique du tueur qui semblait moderne et révolutionnaire pour l’époque. Mais là encore ce discours m’a laissé plus qu’indifférent. A vrai dire, je n’ai pas réussi à prendre parti et suis resté très détaché de la polémique visant à déterminer si la folie meurtrière était innée ou induite par le contexte de l’enfance. Je n’en sais rien, n’étant pas psychopathe moi-même… enfin pas encore ! Ainsi les longues tirades et énoncés d’éminents psychologues et scientifiques m’ont plutôt ennuyé. D’autant que les extraits cités sont issus de travaux et de théories du 19ème dont franchement on n’a guère envie de s’encombrer. En tout cas, aujourd’hui, il semble communément admis, qu’apprendre à connaître la personnalité d’un tueur et le contexte de sa vie et de son enfance c’est se donner les moyens et le maximum de chance pour l’appréhender. Là encore, je ne suis pas inspecteur à la criminelle… et ce que j’en sais, ce n’est que par les séries télévisées ou les romans policiers. Néanmoins il me semble que c’est ce que font et ont fait Sherlock Holmes, Miss Marple, Hercule Poirot et même… Derrick !!! Rien de bien original là-dedans.
Mais là où ce roman va plus loin par rapport à ces prédécesseurs, c’est qu’en nous énonçant de la sorte les conditions et les circonstances qui ont forgé l’âme d’un tueur en série, il nous amène à comprendre, à justifier, à expliquer… et du coup à pardonner et à tolérer. Oui, j’ai bien dit, tolérer. Voilà peut-être le point le plus contestable du livre, et, de ce point de vue, la fin du roman est tout à fait révélatrice. Je dois dire quand même que ce reproche pourrait être fait à d’autres romans et écrivains du genre. Néanmoins, ici, cet état de fait est encore plus flagrant en regard de son parti pris délibérément didactique. Et finalement je trouve très énervant et scandaleux même le non positionnement de l’auteur. Au final que reste-t-il de ce roman quand, pendant près de 600 pages, sont vantées l’ingéniosité sadique et l’intelligence morbide d’un pervers faisant œuvre de chair humaine ? Qui félicite-t-on ? Le tueur en série ou les pauvres inspecteurs qui se dépatouillent tant bien que mal et ne finissent par résoudre le crime qu’après une bonne dizaine de meurtres ? C’est une victoire, ça ? Je crois que finalement il se cache là une fascination secrète pour le morbide.
Alors quand en plus on nous sert cette sauce en prônant « la tolérance », ça ne ma fait rien moins que gerber !
Et je déteste ces fins mi-figue mi raisin, comme c’est le cas ici. Certes notre homme est mort… Mais qui le tue ? L’aliéniste et ses équipiers ? Non, bien sûr ! Eux, comprennent cet homme… cet homme en souffrance. Mais une souffrance, quelle qu’elle soit, justifie-t-elle, excuse-t-elle toutes les souffrances qu’elle suscite ? Et est-ce une raison pour le tolérer ? En tout cas l’auteur se dégage facilement de ce cas de conscience en faisant liquider le monstre par une crapule, un ripou, qui certes n’est pas un bourreau d’enfant, mais qui semble-t-il ne vaut pas mieux. Les méchants tuent les méchants. Notre tueur est condamné et exécuté de facto à la peine capitale, et ce, sans que l’aliéniste et ses amis, si tolérants, si compréhensifs, emprunts de justice et de morale n’aient à souffrir de ce dilemme. Comme c’est commode. C’est sûrement mieux ainsi. Pas la peine de trop se mouiller.

Mais alors, quel est le héros dans cette histoire ?
L’aliéniste ?... Vous croyez ?
La crapule, le bras pourfendeur de la justice des hommes et de Dieu ?... Pas sûr ?
Ou John Beecham, tueur en série de jeunes travestis prostitués ?...

Ah, oui, c’est ça… c’est sûrement lui, le héros !!!

Voilà, vous l’aurez compris, je ne suis pas très emballé par ce livre. Je n’ai pas réussi à entrer dans l’époque, je perçois un décalage entre les personnages : ce qu’ils sont et ce qu’il me semble qu’ils devraient plus ou moins être. Je trouve tous ces personnages trop modernes. Les convictions qui les animent me semblent bien trop contemporaines. La notion de la tolérance qui est véhiculée tout au long de l’histoire me semble issue d’interrogations propres à la fin du 20ème du siècle. Qui se formaliserait, en 1895, des conditions de détention de tueurs emprisonnés à Sing-Sing ?

Enfin, je ne sais pas, je peux me tromper.

Peut-être, après tout, qu’à New-York en 1895, la pédophilie avait pignon sur rue ?
En tout cas, la façon dont s’est raconté ne m’a pas fait y croire. Notre aliéniste et ses équipiers semblent choqués par les meurtres d’enfants, mais semblent admettre et tolérer la prostitution infantile ? Bizarre !!! Il me semble que l’un ne va pas sans l’autre. Soit l’on condamne le tout. Soit l’ensemble nous indiffère.
Finalement peut-être que l’auteur en voulant faire de son histoire un thriller psychologique haletant et rebondissant a pris quelques largesses… Je ne sais…
Néanmoins et pour finir sur une note plus positive, je ne peux pas dire que j’ai détesté. Je ne peux pas dire que j’ai aimé non plus. Ce roman pose des questions mais ces questions ne lui sont pas propres et appartiennent au genre littéraire dans lequel il s’inscrit.
C’est bien écrit… mouais… et le rythme est soutenu…. c’est vrai… on ne s’ennuie pas quand même… mais il ne faut pas y regarder de trop près.

Finalement je crois juste que je n’ai pas aimé… c’est tout.

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Message par Invité Jeu 29 Jan 2009 - 11:22

Puisque Ansault nous à fait bénéficier d'une superbe et très poussée critique, je vais en profiter pour rebondir dessus.

1) En ce qui concerne les bordels décrits dans le livre, je partage assaz bien ton avis. Il semble y en avoir tellement et ils paraissent contenir tellement de "pensionnaires" que c'en est difficilement crédibles. Certes, on fait allusion aux formes plus "conventionnelles" de prostitution, mais c'est juste pour dire qu'elles existent.

2) Il est vrai que les femmes ne sont guère présente dans le récit, mais j'ai personnellement pris l'histoire comme s'inscrivant (au niveau de la forme en tout cas) dans la lignée des écrits d'auteurs de l'époque tels que Conan Doyle, lesquels réservent le coeur de leur histoire aux hommes. Il s'agissait pour moi plus d'une volonté de l'auteur de s'approcher de ces auteurs par ce biais. Pour eux les positions de l'homme et de la femme sont très précises et rigoureuses, et leurs récits laisse ces dernières dans l'ombre. Mais il est vrai que l'analyse que tu fait des figures féminines est très juste, aussi il est fort possible pour moi que ce soit un mélange des deux que l'on retrouve dans le livre.

3) Au niveau de la "modernité, je te rejoins entièrement. J'étais resté focalisé sur le peu de crédibilité des analyses psychologiques, mais il est vrai que, de manière générale, tous ces personnages sont "trop" modernistes que pour être vrais. Certes, on à de temps en temps droits aux exclamations étonnées du narrateur, pour qui cela est parfois révolutionnaire, mais au final ce n'est pour lui jamais choquant.

4) J'ai beaucoup aimé ton analyse de fin sur la culpabilité et le pardon, et j'ai l'impression qu'elle entre très fort en lien avec cette lutte que l'on observe entre progressistes "gentils" et conservateurs (pour ne pas dire rétrogrades) "méchants" que l'on observe tout au long du livre, ces derniers étant caricaturaux à l'extrême (loi du talion, énergumènes fanatiques déblatérants des paroles bibliques à chaque instant, ils sont au final relégués au même niveau que le tueur. (et je tiens à dire que je suis personnellement plutôt opposé au conservatisme).

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Message par yaki Jeu 29 Jan 2009 - 21:19

Euh, alors désolée mais je ne ferai pas une critique aussi poussée que ceux qui ont posté avant moi lol!
Je l'ai lu il y a déjà quelques années, bien avant en effet qu'on nous farcisse la tête de tous ces tueurs en série. Est-ce pour cela que j'avais bien aimé ? ou pour l'écriture ? ou bien encore pour l'époque dans laquelle je me suis bien retrouvée ? sans doute pour un peu tout ça ! ce livre reste un bon souvenir, même si ce n'est évidemment pas le meilleur dans ce domaine. Si je devais lui mettre une note, je dirai 7/10. C'est pas si mal Wink
J'attends avec impatience les autres avis, je ne voudrai quand même pas être la seule à l'avoir apprécié Wink
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Message par Invité Sam 31 Jan 2009 - 21:26

Merci Francine pour ces éclaircissements. Je constate que comme toujours ta vision des choses dépasse le simple entendement. Moi, je reste toujours très collé à ce que je viens de lire, à ce que l'auteur nous propose. Je cherche à décrypter, trouver des indices pour déceler ce qui se cache derrière un simple texte. Chercher... Trouver... Extrapoler... Extravertir...
Se planter... peut-être... finalement...
Et toi, tu arrives, et tes interventions sont comme des flashs ou des éclairs de lucidités.
Je n'ai pas aimé, nous n'avons pas aimé (Olorin et moi pour le moment)... pour telles ou telles raisons... et ces raisons restent légitimes dans le cadre rectiligne de cette lecture.
Tu as aimé... pour telles ou telles raisons... et ces raisons transcendent la simple lecture rectiligne de ce roman.
En gros, on analyse l'os quand tu dissèques la moelle ! lol!
Néanmoins tout ceci reste très enrichissant et c'est un régal que de confronter tout cela.
Maintenant dans ton texte, il y a nombres d'idées intéressantes que tu effleures en les évoquant et chacune d'elles pourrait être le sujet d'une thèse... et chacune d'elles dépasse la simple évocation de notre "Aliéniste".
Aller plus loin dépasserait sûrement le projet de ce forum et le sujet de ce livre.
En tout cas, les étincelles, les pépites et les crépitements de lucidité que toutes ces réflexions offrent sont un émerveillement et justifient toutes les lectures, même les plus insignifiantes... (Ce qui n'est pas le cas ici, l'aliéniste est quand même loin d'être une lecture insignifiante).
... Merci...
Francine a écrit: ...à la recherche d'explications pour tenter de comprendre l'incompréhensible.
Serait-ce la devise de ce forum ???

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Message par Thot Sam 31 Jan 2009 - 21:41

Cela me donne encore plus envie de le lire...je l'ai pris à la bibliothèque mais il me reste encore quelques pages à lire de "crime et châtiment", je traîne par manque de temps. C'est comme ça
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Message par Pinky Dim 1 Fév 2009 - 12:42

je remets le post que j'avais déjà mis dans l'état d'avancement de notre lecture commune

Pinky a écrit je ne sais pas si je peux te dire de persévérer ou pas, tu feras ce que tu voudras... en tout cas pour moi qui ne suis pas une fan du genre policier et thriller, ni des feuilletons que tu cites... ce livre et cet auteur ont été pour moi un grand moment...
Les meurtres sont secondaires car ce qui m'a intéressée et ce qui est intéressant, c'est la méthode utilisée... à savoir, le croisement de plusieurs sciences qui sont à leurs balbutiements, l'investigation, la psychiatrie, la psychologie, le métier de profiller... dans une Amérique du début du siécle (20ème)...bref, le style est fluide et envoutant, les personnages sont bien ficelés et comme Francine, je n'ai pas laché le bouquin...

Je rejoins pleinement l'idée de Francine...

De plus, les garçons... même si on peut entendre que la pédophilie très prégnante... il n'empêche que c'était une chose très répandue... et ceux depuis très très longtemps (chez les grecs, les maîtres initiaient leurs élèves sexeuellement... dans un rapport très sain... une autre époque, une autre culture...) aujourd'hui, la morale et le droit sont passés par là..; il n'empêche qu'encore aujourd'hui au 21ème siècle la sexualisté enfantine reste un domaine très prolifique... où les pauvres vendent leurs enfants aux occidentaux pour un moment de plaisir (mineur / majeur = pédophilie mais mineur / majeur = argent ++++ et pas pour ceux qui vendent leur corps ou leur âme...)

Comme le dit Francine, aujourd'hui, l'inceste est parlé et parfois fait la une de nos journaux mais... il est parfois difficile de faire la part des choses... en aucun, mon propos tient à légitimer l'inceste ou la pédophilie mais à comprendre et à aider les victimes à continuer à vivre et parfois ne pas reproduire...

Question : je ne suis pas fan de policier mais dans bon nombre de policier, les personnages sont souvent caricaturaux (SAS, policier de gare...), lesfemmes sont toujours de superbes pépés voire bien souvent malmenées, voire tuées ou dépecées...
Est-ce pour cela que je suis moins encline à lire des policiers ? Est-ce pour cela que ceux qui disent aimer ce livre sont des femmes (car on parle de la prostitution masculine, l'homme objet...) et ceux qui n'aiment pas ou n'aiment moins sont des hommes ? Dans mon entourage, je l'ai lu une bonne dizaine d'années... sur 12 personnes qui l'ont lu (7 femmes et 5 hommes) 2 femmes et 2 hommes n'ont pas aimé, 2 hommes ont été bousculés par la prostitution et la pédophilie; le dernier a beaucoup aimé...

Pour finir quelques pistes, désolée mais New York à cette époque était aussi cela... vous pouvez allez consulter (je suis navrée, je ne sais pas comment vous faites pour mettre ICI,) sur internet :
- l'encyclopédie de l'Agora : dossier enfant
- philosophie et histoire de la médecine mentale séminaire doctoral, IHPST, Paris I (2007-2008)

Bon, je ne sais plus qu'elles sont les premières phrases que j'ai noté dans le début demon propos... (c'est compliqué de parler comme cela ) donc j'espère que je n'ai pas trop raconté de bétises et que mon propos est clair...

Bon c'est dimanche matin
gt gt
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Message par Pinky Dim 1 Fév 2009 - 17:26

tout à fait d'accord Francine... super intéressant... à suivre
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Message par Invité Lun 2 Fév 2009 - 16:20

Ce n'est pas le fait que l'on y aborde la pédophilie qui me dérange dans ce livre, je sais bien que c'est encore aujourd'hui une pratique encore d'actualité malheureusement, et que pendant très très longtemps on à marier les jeunes gens (et njotamment les filles) dès leur plus jeune age. Ce qui me gêne est plus au niveau de l'ampleur que ce phénomène présente dans le livre. Je trouve peu crédible qu'un tel nombre de (très) jeunes garçons se prostituent/soient prostitués dans le New York de l'époque.
C'est donc plus une question de crédibilité qui me gènait que véritablement le thème, les infos nous ayant assez souvent montré que ce sujet là restait d'actualité chez nous (sans même parler des pays victimes du "tourisme sexuel").

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Message par Invité Lun 16 Fév 2009 - 21:06

Je suis impressioné par vos critiques et j'ai peur de ne pas être à la hauteur. Mais je me lance.

1)L'ambiance.

On nous décrit un Ny très sombre, où le danger, la mort , la prostitution et la pédophilie rode à chaque coin de rue. NY semble rempli de ruelles sombres et inquiétantes. Mais Caleb Carr réussit à nous promener ds toute la ville, d'un bout à l'autre, et cela je l'ai bien aimé. Maintenant, reste à savoir si tout cela est vrai.

2)Les héros

Moore est très attachant. C'est un Watson un peu plus élaboré qui non seulement fait comme Watson le faire valoir de Kreizler, mais montre aussi les faiblesses du personnage. On s'identifie naturellement à Moore qui nous représente nous, personne normale qui cherche par ses propres moyens à résoudre l'enquete. Quand Kreizler se retire, Moore montre qu'il est capable lui aussi de faire avancer l'enquête.

Sara(Francine tu es très pointilleuse mais Sara à l'américaine perd le H du français) représente le mouvement féministe et les suffagettes de l'époque. Ce garçon manqué (dont l'orientation sexuelle ne fait pas de doute, comme le dit Ansault) est une bombe vivante qui veut prouver que la femme a sa place dans la société. Un peu carricaturée, peut être mais ce n'est pas très marqué.

Les frères Isacsson: deux frères très sympathiques, d'une perspicacité et d'une efficacité remarquable. J'ai adoré leur présentation, quand ils parlent du pourquoi du comment de leur noms romains (Marcus et Lucius).

Cyrus et Stevie: Deux personnages secondaires qui semblent différents au premier abord mais que j'ai réuni tant je les trouve similaires: ils servent par leur simplicité quand Moore cherche compliqué et par leur expérience (de tueur pour Stevie et de cocher pour Cyrus).

Kreizler: J'ai choisi délibérément de le mettre en dernier. Je le trouve énervant, prétencieux, peu efficace somme toute car Moore et Sara se débrouillent très bien sans lui.

3)Le tueur

Pour moi la groose déception de ce livre. On nous l'annonce comme un tueur implacable, réfléchi, inhumain, sans scrupules ni remords, et que nous donne t on? Un bébé qui pour un peu sucerait son pouce, un pleurnichad, faible, impuissant (ds les 2 sens du terme).

4)Motif

D'une banalité affreuse: une mère méchante, qui le maltraite et le bat, un ami qui le viole... Je ne m'attarde pas dessus.

Les déceptions

Comme je l'ai dit plus haut, le tueur.
Mais aussi la fin: baclée selon moi. Beechman? Mort et on s'y attendait. Conor aussi. Moore sauvé, aussi.
En fait, peu de risques et de suspens ds cette scène finale: quand on apprend que Mac Manus veillait et les protègeait, on sait qu'ils ne couraient quasiment aucun danger.
Roosevelt. Je l'ai trouvé bien pale, bien transparent.

L'homme du livre

En l'occurence c'est une femme. Mais laquelle? Je ne sais pas choisir entre Mary et Sara. Allez, je vais mettre les deux.
Sara est le symbole de la vie, de l'envie aussi, et plus généralement du moteur vombrissant qui n'attend qu'une chose: démarrer.
Mary Palmer. Pour moi la personne la plus cleane du récit (malgré le meurtre de ses parents)
Elle symbolise l'innocence et le martyre(elle meurt).

Les + en bref

Moore: très attachant.
Sara: dynamite sur patte, très convaincante.
Kelly:l' humour du roi de la pègre est impressionant par sa profondeur(de la part d'un truand)
Les frères Isacsson: très efficaces et sympathiques.
Les descriptions: complètes, Carr nous balade ds NY

Les - en bref

Roosevelt: transparant.
La fin: baclée.
L'incohérence: "Il n'était pas fou, Moore. Cet homme n'était pas fou." Comment quelqu'un qui massacre des travestis de 12 ans, collectionne des yeux qu'il a lui même découpé, qui raconte qu'il "bouffe son cul" au grill peu il être saint d'esprit? Comment?
Kreizler: délibérément mis en dernier: peu convaincant, quasi inutile ds la mesure où Moore et Sara se débrouillent très bien sans lui.

EN BREF:

Sentiments mitigés et partagés. Néanmoins, je retiendrais de ce roman son style (fluide, simple, sympa) et surtout son narrateur, John Shuyler Moore.

Ma note est de 6,5/10 et je vote moyen.
VOILA.

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Message par Thot Lun 16 Fév 2009 - 21:42

Peu importe le soi-disant niveau de la critique, ce n'est pas une compétition Smile
La seule condition c'est que l'avis soit "personnel" et le tien est excellent.
Merci Polarfan.
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Message par Thot Lun 16 Fév 2009 - 21:55

Francine a écrit:10/10 Polarfan, belle analyse et bel avis !

Pardon pour Sara... t'as raison Wink

Juste une précision: un "fou" est considéré par la société comme "irresponsable" donc, il ne paie pas ses crimes..... tu me suis ?
Ca c'est FORT d'actualité....d'où les dérives possibles.... et les discussions aussi ! hi

Juste une précision, ce n'est pas qu'il ne paie pas du tout mais il paie autrement que s'il avait été déclaré pleinement responsable de ses actes.
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Message par Invité Lun 16 Fév 2009 - 22:14

Oui, je sais, les avocats plaidaient en France et plaident toujours en Amérique la démence pour que leur client échappe à la peine capitale.

Mais Thot, tu connais les grandes lignes de l'histoire et à travers nos critiques nous t'avons révélé bcp de choses: tu vas quand même lire ce livre? Même si tu connais déjà la fin?

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Message par Thot Lun 16 Fév 2009 - 22:51

polarfan a écrit:Oui, je sais, les avocats plaidaient en France et plaident toujours en Amérique la démence pour que leur client échappe à la peine capitale.

Mais Thot, tu connais les grandes lignes de l'histoire et à travers nos critiques nous t'avons révélé bcp de choses: tu vas quand même lire ce livre? Même si tu connais déjà la fin?

Ne t'inquiète pas Polarfan, la lecture est en cours, peu importe pour moi d'avoir lu les critiques, de toute façon, la fin est prévisible dans ce genre de romans.
L'objectif de ma lecture sera de pouvoir faire une critique moi aussi en essayant d'argumenter ce que j'avance.
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Message par Invité Lun 16 Fév 2009 - 22:58

Ok.

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Message par Invité Mar 17 Fév 2009 - 17:48

Personnellement, je trouve ta critique très juste et j'en partage de nombreux points. Merci beaucoup

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Message par Invité Mer 25 Fév 2009 - 20:03

Bonjour à tous,

Je ne vais pas, moi non plus, faire une grande critique.
J'ai passé un très bon moment à la lecture de ce livre peut-être à cause de mes anciennes études et mon environement familial scientifiques.
J'ai apprécié d'être plongée dans l'histoire de New-York à cette époque.
C'est vrai que le montage de l'histoire est très banale et ressemble à beaucoup de narration autour de la recherce de serial killers mais je me suis laissée embarquée.

De toute façon si ce livre n'était pas une lecture commune je ne l'aurais pas lu. Alors merci à vous pour cette découverte.

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Message par Thot Mer 25 Fév 2009 - 20:05

cline22 a écrit: Alors merci à vous pour cette découverte.

Merci de ta participation Cline :5<e:
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Message par Invité Dim 1 Mar 2009 - 18:20

Mais Thot, tu ne donnes pas ton avis?

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Message par Thot Dim 1 Mar 2009 - 18:22

polarfan a écrit:Mais Thot, tu ne donnes pas ton avis?

Si Polarfan, j'ai déjà dit que j'allais le poster bientôt Very Happy
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Message par Thot Lun 2 Mar 2009 - 16:32

J'ai enfin terminé la lecture de "L'aliéniste" que j'avoue avoir lu dans de mauvaises conditions (Train, bus, tram et parfois au lit avant de dormir).
Au début, j'ai eu beaucoup de mal à suivre et me suis même ennuyée mais au fur et à mesure les choses se sont quelque peu arrangées.
L'intrigue en elle-même n'est pas très originale, ceci est mon avis de lectrice qui a eu l'occasion de lire beaucoup de thrillers dans sa vie et la fin est assez décevante car comme Krezleir j'aurais aimé que le tueur aie l'occasion d'en dire un peu plus sur lui.
Les interrogations sur la psychiatrie, la nosologie, le lien entre le crime et la maladie mentale, la responsabilité ou pas du criminel en cas de maladie mentale et les balbutiements de ce que l'on appelle maintenant "le profiling" font que ce livre n'est pas sans intérêt et est d'une certaine façon instructif pou ceux qui sont étrangers à ces domaines.
Cette méthode est bien évidemment utile pour résoudre les meurtres en série pourvu qu'il y ait un modus operandi relativement constant et qui permettra d'en savoir plus sur le fonctionnement psychique et les motivations profondes du tueur mais ne nous égarons point...ceci est un autre débat...

Pour ce qui est du roman, j'ai trouvé le style plutôt moderne et simple, l'ambiance de New-York comme elle est décrite par l'auteur plutôt très inquiétante et malsaine (criminalité, prostitution infantile, corruption, insécurité...) et on aurait tendance à le croire étant donné qu'il y a paraît-il vécu...même si ce n'était pas au 19è siècle.
Quant au personnage de Roosevelt, je n'ai pas compris pourquoi l'auteur l'a choisi comme personnage de son roman, y a-t-il quelques éléments de réalité?
Le côté "vulgarisation" d'une enquête grave dans un milieu dangereux m'a beaucoup dérangée, tout le monde est capable de tout faire, même de comprendre des ouvrages spécialisés de psychologie, pas besoin d'être spécialiste...c'est quand même curieux...ou alors ils sont particulièrement surdoués! heureusement qu'il y avait quand même un aliéniste dans la course...
Je pense d'ailleurs à Polarfan qui dit que Kreizler n'a pas servi à grand chose, il a quand même permis d'empêcher le dernier crime.
En déchiffrant les messages indirects que le tueur a laissé dans sa chambre, il a pu repérer le lieu du prochain crime....
Pour ce qui est de la personnalité du tueur et son vécu terrible cela remet sur la table la question de "Qu'est ce qui crée un criminel?", pour Beecham/Dury c'est donc la relation catastrophique avec la mère et le viol dont il a été victime de la part d'une personne en qui il avait confiance.
Je reste quand même avec des interrogations, peut-être ne me suis-je pas bien concentrée pendant la lecture mais je n'ai toujours pas compris le lien entre Connor et le tueur ainsi que les hommes habillés en prêtres?
confused
Pour finir, je trouve ce livre "moyen".
Thot
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Message par Invité Lun 2 Mar 2009 - 16:39

Thot a écrit:Le côté "vulgarisation" d'une enquête grave dans un milieu dangereux m'a beaucoup dérangée, tout le monde est capable de tout faire, même de comprendre des ouvrages spécialisés de psychologie, pas besoin d'être spécialiste...c'est quand même curieux...ou alors ils sont particulièrement surdoués! heureusement qu'il y a avait quand même un aliéniste dans la course...

J'ai ressenti exactement la même chose, et cela rend toute cette partie du récit difficilement crédible.

Quant au lien entre le tueur et les prêtres, en gros il n'y en a pas, c'est juste pour donner une ambiance "complot d'église" au tout (il y a bien une explication alambiquée pour justifiée leur présence, mais c'est un peu gros: qu'un meurtrier puisse avoir une telle influence sur l'opinion publique à une époque où le bombardement d'information est loin d'être celui que l'on connait aujourd'huio avec les médias me semble à nouveau peu crédible).

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Message par Thot Lun 2 Mar 2009 - 16:43

J'ai l'impression que l'auteur fait des allusions qu'il ne développe pas.
Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres...
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Message par Thot Lun 2 Mar 2009 - 19:12

Ansault? Polarfan? Francine? et tous ceux qui ont lu récemment ce livre où êtes-vous? Very Happy
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