[Merle, Robert] Dernier été à Primerol

Titre : Dernier été à Primerol
Auteur : Robert Merle
éditeur : édition de Fallois
Nombre de pages : 104 pages

Présentation de l’éditeur :

C’est au cours de sa captivité en stalag, de 1940 à 1943, que Robert Merle a rédigé cet inédit, qui constitue sa première oeuvre littéraire.
Jusqu’à son décès en 2004, Robert Merle a décidé de le conserver sans jamais lui donner une autre forme, le réécrire ou le prolonger.
Un texte flash-back, où le premier sujet – le camp de transit, le temps de la servitude -, donne naissance au témoignage romancé d’une époque passée, la magnifique et fragile liberté de l’été 39.
Comme l’essentiel de l’oeuvre de Robert Merle, cet inédit est à la croisée d’une histoire singulière et de la grande Histoire, qui emprisonne dans ses filets chaque volonté individuelle et réduit celle-ci à n’être que l’instrument des événements. Robert Merle a toujours été fasciné par ce poids monstrueux des situations qui façonnent les heurs et les malheurs d’une existence.

Mon avis :

Je n'avais jamais lu cet auteur, et j'ai découvert ce titre, publié par le fils de l'auteur après sa mort, en musardant en bibliothèque.

Nous sommes à une époque dont on parle peu – parce que ceux qui l’ont vécu ont davantage parlé de ce qui s’en est suivi, à savoir la seconde guerre mondiale. Récit rétrospectif, il nous montre les souvenirs du personnage principal de ce dernier été avant la guerre, souvenirs dont il se remémore pendant sa captivité. Rien ne manque : l'Enfant qui peine à se reposer, la Louve, mère de l'enfant qui veille et sur sa fille et sur son mari, le narrateur le repos, les baignades, la chaleur, les touristes qui viennent de plusieurs pays d’Europe. La peur de la guerre pour certains, l’incrédulité pour les autres, il est impossible, après la grande guerre, qu’une telle folie se reproduise. Tout est toujours possible.