[Higashino, Keigo] Le nouveau

LE NOUVEAU



Policier, édité chez Actes Sud en juin 2021

336 pages

Résumé

Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au cœur de Tokyo, Kaga Kyōichirō enquête sur le meurtre d’une femme retrouvée étranglée dans son appartement. Récemment divorcée, cette mère de quarante-cinq ans venait tout juste de s’installer dans le quartier. Au fil de ses investigations, qui le conduisent dans différents commerces et restaurants, Kaga se familiarise avec ce nouvel environnement, véritable microcosme traditionnel, où subsistent des pratiques et des rituels d’un autre temps. À son habitude, le limier insondable s’arrête sur des détails à première vue parfaitement anecdotiques. Comme cette gaufre fourrée au wasabi découverte chez la victime. Ou la deuxième paire de ciseaux de table qu’elle venait d’acheter. L’énigmatique Kaga, dont le profond humanisme n’a d’égal que son sens de l’observation, mène une quête de vérité absolue dans laquelle l’arrestation du criminel n’est qu’une étape. Et dans l’entourage de la victime, les mystères les plus inattendus s’éclaircissent. Le maître nippon est de retour avec un roman à tiroirs subtilement agencé dans lequel le plaisir envoûtant du voyage nous fait presque oublier notre destination.

Mon ressenti

Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, Kaga Kyoichiro enquête sur le meurtre d’une femme retrouvée étranglée dans son appartement. C’est ainsi que débute la découverte d’un petit quartier proche de la capitale japonaise pour ce nouvel habitant pas comme les autres. Au hasard de ses pérégrinations, il se familiarise avec les habitants, les commerçants et découvre sans en avoir l’air les tenants et les aboutissements des liens qui unissent tout ce petit monde.

Cela a permis à la lectrice que je suis, de flâner dans ce petit quartier hors du temps et d’apprécier ces moments de rencontre.
Officiellement ce sont deux autres inspecteurs qui mènent l’enquête, Kaga complète leurs observations par sa capacité à se mettre en lien avec les personnes qu’il croise. Même si, ses collègues ne sont pas convaincus, au début par ce qu’il propose, force est de constater qu’il finit par découvrir le fin mot de l’histoire bien avant eux.

Le nouveau est un polar sympathique, empathique et révèle une intrigue bien plus intriquée que semble le laisser supposer la préfecture. Les révélations se font avec la découverte des boutiquiers, de leur savoir-faire voire de leur intimité. Chaque détail compte et vient compléter le puzzle que forme cette formidable énigme.

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