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[Percin, Anne] Comme des trains dans la nuit

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Message par Invité Sam 13 Avr - 19:22

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Titre : Comme des trains dans la nuit
Auteur : Anne Percin
Editeur : Le Rouergue (collection doAdo)
Année : 2011
Nombre de pages : 120

Quatrième de couverture :
Ils sont copains de galère ou de délire. Amoureux ou cousins. Comme des trains dans la nuit, ils vont vers la lumière. La flamme qui les libérera. Qui les rendra vivants. Ils rêvent de rejoindre le Paris de Mai-68. Règlent leur compte sur fond de reggae. Pleurent Kurt Cobain. Connaissent leur première mit d'amour, bien qu'ils se connaissent depuis la crèche. Dans ces quatre histoires, quels que soient les lieux et les époques, les "héros " marchent tors par deux, pour le meilleur ou pour le pire. Et se dirigent tant bien que mal vers l'âge adulte, tantôt en se brûlant les ailes, tantôt en prenant leur envol.

Mon avis :
Nouvelle et belle approche de l'écriture d'Anne Percin, à travers quatre nouvelles qui mettent en scène des ados à une période cruciale de leur jeune vie. Quatre nouvelles en 120 pages, autant dire qu'on en profite, qu'on va goûter de vraies bonnes histoires (sauf peut-être la troisième, celle que j'a le moins appréciée).

La première, qui donne son titre au recueil, je l'ai lue en apnée : un jeune fils d'agriculteur, taiseux, en conflit avec son père, fait la connaissance d'un autre jeune qui vit en famille d'accueil et s'est fait renvoyer de son ancien bahut. Une étrange relation, très forte, tout en instinct, se noue entre les deux, qui ne savent pas exprimer leur mal être avec des mots. Ils vont vivre une forme d'exutoire terrible et dévastatrice... J'ai lu le souffle coupé, d'abord parce que j'étais en colère devant ces deux garçons qui ne font rien de bon à l'école, sans raison valable apparemment, fument des joints et glandent toute la journée ou presque (ma colère était sûrement liée au fait que j'en reconnaissais quelques-uns de mon entourage professionnel...) Et puis, Anne Percin a l'art de glisser au compte-gouttes de petits détails sur le mal-être, sur la relation qui s'installe entre les deux garçons et on assiste impuissants au drame qu'ils sont en train de vivre et de provoquer : j'étais toujours en apnée, les poings serrés de rage devant leur inconscience, leur c... Pourtant, le dénouement apporte un peu d'humanité au jeune narrateur. C'est une nouvelle vraiment très forte, très bien menée. Et édifiante !

La deuxième nouvelle, Loin des hommes, est plus légère dans le ton, c'est l'histoire d'un rendez-vous donné par Tony à son amie d'enfance, Naïma, un périple nocturne à travers une petite ville, pas loin du Creusot, et son parc animalier. Naïma est une fille intelligente, attachante, qui va voir Tony d'un autre oeil à la faveur de cette virée, ou comment on passe de la confusion des sentiments à la découverte de soi et de l'autre. Une belle rencontre, où l'on retrouve le sens de l'observation, la fine connaissance des ados et les jolis jeux de mots d'Anne Percin ("Un coucher de soleil Orangina" par exemple) et un clin d'oeil à Christian Bobin, qui habite pas loin du Creusot.

Nirvana, la troisième nouvelle, est celle qui m'a le moins touchée, d'abord parce que je ne connais rien à ce groupe, à ce genre de musique qui ne m'a jamais attirée, et que j'ai trouvé le tout un peu artificiel. Deux jeunes en perdition dans les rues de Londres apprennent la mort de Curt Cobain et sont complètement déboussolés. Ils entrent par hasard à la National Gallery et sont "sauvés" par la contemplation de deux tableaux de Constable et Turner. Le style m'a paru trop travaillé par rapport au thème et ce salut totalement impromptu par l'art ne m'a pas vraiment convaincue.

Enfin, j'ai failli avoir le même ressenti de style trop travaillé pour le dernier texte, La Forge, mais cela s'est vite envolé devant l'histoire implacable que nous dévoile et que comprend petit à petit le narrateur, ado trop enveloppé d'abord révulsé devant le garçon manqué famélique qu'est sa cousine. Mai 68 souffle un air de renouveau et de libération pour les deux jeunes gens, qui osent braver un climat familial étouffant. Il y a beaucoup de fraîcheur et d'ironie dans cette nouvelle, qui clôture à merveille ce recueil.

Un auteur qui se glisse dans la peau des ados, la finesse de l'observation et de la plume, de la fraîcheur mais aussi de l'âpreté, de la violence sourde : encore une bonne pioche (à la bibliothèque) en Anne Percin et en nouvelles !

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