[Poulain, Catherine] Le grand marin

POULAIN Catherine
LE GRAND MARIN
Éditeur : EDITIONS DE L'OLIVIER (2016)
368 PAGES


Résumé :

Une femme rêvait de partir.
De prendre le large.
Après un long voyage, elle arrive à Kodiak (Alaska). Tout de suite, elle sait : à bord d’un de ces bateaux qui s’en vont pêcher la morue noire, le crabe et le flétan, il y a une place pour elle. Dormir à même le sol, supporter l’humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, la peur, les blessures…
C’est la découverte d’une existence âpre et rude, un apprentissage effrayant qui se doit de passer par le sang. Et puis, il y a les hommes. À terre, elle partage leur vie, en camarade.
Traîne dans les bars.
En attendant de rembarquer.
C’est alors qu’elle rencontre le Grand Marin.


Catherine Poulain commence à voyager très jeune.
Elle a été, au gré de ses voyages, employée dans une conserverie de poissons en Islande et sur les chantiers navals aux U.S.A., travailleuse agricole au Canada, barmaid à Hong-Kong et a pêché pendant dix ans en Alaska.

Le Grand Marin est son premier roman, déjà couronné par de nombreux prix littéraires : le prix du roman Ouest-France Étonnants Voyageurs, le prix Compagnie des Pêches, le prix Joseph Kessel, le prix Livre & Mer Henri-Queffelec, le prix Nicolas-Bouvier, et le prix Pierre-Mac-Orlan.

Mon ressenti :

Nous voilà embarqués avec cette jeune française, qui « quitte Manosque-les-Plateaux, Manosque les Couteaux, c’est février……, » pour le bout du monde « l’ALASKA ». Elle termine son périple  à KODIAK et embarque sur un bateau de pêche aux flétans le « Rebel ».

C’est  dans un monde d’hommes qu’elle veut faire sa place et veut prouver qu’elle peut vivre comme tous ces marins  qui passent leur temps à pécher, à travailler, à dormir, à rentrer au port prendre des cuites, à repeindre les bateaux  et recommencer. On pêche selon les migrations : la morue. le  flétan, et pourquoi pas la terrible pêche du le crabe !

Avec elle  nous subissons les tempêtes, la folie de la pêche au milieu d’un océan déchaîné. Des heures durant sur le pont à décrocher les poissons, les vider, accrocher les appâts, nettoyer et recommencer, encore et encore,  jusqu'à l’écœurement et malgré les blessures auxquelles elle aura à faire face. Puis retour au port, sans paye ou si peu, qu’il faut dormir dans des vieux bateaux ou à la belle étoile et surtout faire le tour des bars pour être  à la hauteur de ses compagnons d’infortune.

Il y a bien sûr l’amour rencontré avec « le grand marin, » les rencontres sur terre avec des hommes blessés par la vie dans ce monde sans pitié. l

Une lecture que je noterai seulement «  appréciée » malgré une écriture enlevée, car j’ai trouvé les cents dernières pages très longues et peut- être également gênée par cette recherche de l’extrême comme un face à face avec la mort.

merci Creuse pour cette présentation intéressante

je le lirai bientôt, je l'ai réservé à la médiathèque.
Merci Creuse pour ta critique.

Je l'ai lu pour le concours de la bibliothèque où je vais et j'ai pas du tout aimé le début du roman si bien que je l'ai même abandonné. J'ai trouvé le début ennuyeux, du coup j'ai même pas eu envie de connaître la suite.
J'ai voté pas terminé