[Bacarr, Jina] Blonde Geisha

JINA BACARR, Blonde Geisha.
424 pages
Editeur : Harlequin (1 mars 2011)
ISBN-13: 978-2280219570

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Selon les préceptes japonais les plus anciens sur les raffinements de la beauté et de la grâce, la sexualité et les fantasmes érotiques doivent rester des secrets bien gardés, des secrets interdits aux gaijin - aux étrangers. Pourtant, à quinze ans à peine, la jeune Américaine Kathlene Mallory va entrer dans le monde sensuel des geishas quand son père, afin de la protéger de la terrible menace qui pèse sur elle, décide de la mettre à l'abri derrière les hauts murs de la maison de thé du Look-Back Tree. Commence pour la jeune fille une savante initiation à l'art de donner du plaisir aux hommes, qui la conduira à l'ultime rituel des apprenties geishas : la vente de sa virginité. Mais celui qui réclame le droit de payer pour un tel honneur, le cruel baron Tonda, n'est pas l'homme pour lequel la jeune fille brûle d'un désir secret depuis longtemps. Pire, il est celui qui ruinera la maison de thé, et mettra la vie de Kathlene en danger, s'il n'obtient pas ce qu'il désire...

MON AVIS :

Pour autant que Jina Bacarr ait approché de très près le monde secret et fermé des geishas, elle n'en donne qu'une représentation très réductrice et décevante au travers de l'histoire de sa jeune héroïne, Kathlene Mallory. Me serais-je laissée séduire à tort par une quatrième de couverture trop prometteuse ?! Sans doute. J'avais pourtant trouvé originale l'idée qu'une jeune Américaine puisse pénétrer ce milieu fermé, secret et devenir après un long parcours initiatique une geisha à part entière. C'eut été du jamais vu, du jamais lu ! Bien sûr, je m'imaginais bien lire un roman romanesque, c'est bien ce à quoi il faut s'attendre d'une édition Harlequin, mais j'espérais également qu'il traite du choc culturel et de la différence des mentalités. J'aurais apprécié obtenir des détails quant à l'éducation stricte et l'apprentissage des geishas. Mais non ! Dans ce roman, il n'y a aucune référence à la cérémonie du thé, pas plus d'ailleurs qu'à l'art si particulier du maquillage ou de la coiffure... L'histoire, même pas divertissante, ne décolle pas et tient davantage des rêveries érotiques d'une adolescente obsédée par la découverte de son corps et de la sexualité. Une réelle déception.