[Morris, Heather] Le tatoueur d'Auschwitz

Titre: Le tatoueur d'Auschwitz
Auteure: Heather Morris



Editions: J'ai lu
Nombres de pages: 319
ISBN: 978-2-290-23379-5

Quatrième de couverture:
L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au cœur de l'enfer.

Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tache. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais.

Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour.

Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita: un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.

L'auteure:
Heather Morris est journaliste. Elle a prête sa plume à Lale Sokolov, qui lui a raconté son histoire. Ce texte, best-seller mondial, a été traduit en 48 langues, il est en cours d'adaptation à l'écran.

Mon avis:
" Le tatoueur d'Auschwitz est l'histoire de deux êtres ordinaires, qui ont vécu dans des circonstances extraordinaires, privés non seulement de leur liberté, mais aussi de leur dignité, de leur nom, de leur identité. "

Lale, Ludwig Eisenberg est né le 28 octobre 1916 à Krompachy et vit en Slovaquie, il est juif, il quitte sa famille pour aller travailler en Allemagne en 1942, afin soit disant protéger sa famille. En fait, il est déporté le 23 avril 1942 au camp d'Auschwitz-Birkenau, tatoué au bras sous le numéro 32407. Car là-bas c'est la dépersonnalisation à grande échelle. 
Il va devenir le Tätowierer, pas le choix sinon c'est la mort, là-bas c'est vite vu, tu dis oui et tu fais, tout est une question de survie. Jusqu'au jour où il doit tatouer un convoi de femme, il a beau ne jamais regarder les visages de ceux qu'il tatoue à un moment il attrape le regard de Gita, et là, sa vie et celle de Gita va être bouleversée à jamais. 
Gita, Gisela Fuhrmannova ( Furman ) est née le 11 mars 1925 à Vranov nad Topl'ou en Slovaquie, déportée le 13 avril 1942 à Auschwitz sous le numéro 34902, retatouée par Lale lorsqu'elle a été transférée pour Birkenau.
Le seul avantage d'être tatoueur, tu as une légère liberté de circulation dans le camp, du coup Lale tout en respectant les règles va réussir via des ouvriers et grâces à des bijoux que lui fournira les filles chargées de récupérer les affaires personnelles des déportés, à négocier avec ces ouvriers de la nourriture voire des médicaments contre des bijoux ou de la monnaie. Il va distribuer ces rations dans son block ainsi, qu'aux filles. Et grâce, à l'aide de SS avec qui il a pu profiter de leur naïveté et en les soudoyant, de temps en temps Lale et Gita pourront se voir l'espace de quelques minutes de ci de là. Lale lui, promettra qu'un jour ils seront libre de vivre leur amour en toute liberté.
Malgré l'horreur permanente, les privations, le froid, tous ces déportés transférés dans les chambres à gaz et les crématoires, il y a cette petite lueur d'espoir et cet amour entre Lale et Gita qui leur permet de tenir quoiqu'il arrive.
Lale à un cœur grand comme ca, ce qui lui sauvera la vie à plusieurs reprises.
En 1945, à l'approche des Russes, c'est la panique dans le camp, les femmes sont embarquées dans des camions, Lale voit sa Gita disparaitre. Lui prend un autre convoi. C'est la débandade. Comment vont-ils arriver à se retrouver ?

C'est un livre qui m'a bouleversée, sans avoir eu besoin de descriptions des horreurs subies dans ce camp, on le comprend très bien. 
On suit ces 2 amoureux, mon cœur battait quand ils arrivaient à se voir, il était déchiré quand c'était impossible. 
L'écriture est fluide et poignante. 
A la fin du livre, on a la biographie de Lale et Gita sur la période d'après guerre.
On y trouve également un postface écrite par leur fils Gary Sokolov.

Gros coup de cœur

Merci pour cet avis @Louloute, on en parle beaucoup de ce livre...

Très belle critique qui donne des idées pour de futurs lectures

Merci Loïc et Elea pour votre visite  
Oui Elea on en parle beaucoup, j'ai même été étonné de ne pas voir de critique sur le forum, du coup j'ai eu la chance d'être la première à le critiquer 

C'est noté. Merci Louloute! XX

Merci Moulin-à-Vent 

Merci Louloute pour cette critique qui me donne envie de le lire, je l'ajoute à ma liste.

J'ai lu ce roman cet été et tu l'as très bien résumé Louloute.


J'ai lu plusieurs livres sur la Shoah, à chaque fois les témoignages sont poignants, dans celui-ci le courage, la ténacité, l'espoir  de Lale m'ont bluffé, la volonté de s'en sortir qu'il arrive à faire partager à  Gita. C'est une sacré force de caractère qui avec beaucoup de chance lui ont permis de sortir de l'enfer.

Merci Jeetca et merci pour ton avis