[Balzac, Honoré (de)] Le Lys dans la vallée

Références:
Editeur: Folio
Parution (pour la présente édition): Octobre 2004
ISBN: 2070316262

Présentation de l'éditeur ( Folio):

«Comme autrefois vous allez me rendre à la santé, Félix, et ma vallée me sera bienfaisante. Ils croient que ma plus vive douleur est la soif. Oh ! oui, j'ai bien soif, mon ami. L'eau de l'Indre me fait bien mal à voir, mais mon cœur éprouve une plus ardente soif. J'avais soif de toi, me dit-elle d'une voix plus étouffée en me prenant les mains dans ses mains brûlantes et m'attirant à elle pour me jeter ces paroles à l'oreille : mon agonie a été de ne pas te voir !»

Avis:
La pondération du sentiment fait surgir une forme de lyrisme favorisé par le rite social. Puis Félix et Henriette eu égard à leur passé de souffrance, se fondent dans une complicité amoureuse non avouée pour ne pas déroger aux convenances, du moins pour ce qui touche Henriette. Pour ce qui concerne Félix il voit dans Henriette, son égérie, et l'éveil de ses passions, de la jeunesse. Dhuley amène la passion harnelle ses deux figures féminines provoquent une dualité dans son coeur mais Henriette triomphe du conflit, car elle incarne l'amour naissant derrière des confessions voilées d'autant plus facilement que les humeurs de Monsieur de Morseuf sont pénibles à supporter et Félix en atténue les orages. La maladie de la Comtesse ramène Félix vers ses premiers amours qui se soldent par une mort implaccable, mais avant cet ultime assaut la comtesse par le biais d'une lettre lui dévoile ses sentiments.

J'ai du lire ce livre pour le lycée. J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce livre. Je trouve que le début du livre n'est pas très accrocheur. La suite est tout de même plus intéressante. L'histoire entre Mme de Mortsauf et Félix est intéressante je trouve. Mme de Mortsauf ne veut pas avouer ses sentiments, mais quand elle lui dit "tu es en age", c'est à dire quand elle le tutoie la premiere fois, c'est un peu comme si elle lui avouait ses sentiments !

J'ai apprécié ce livre mais je pense que je ne le relirais pas ^^.

J'avais également du le lire pour le lycée et je ne l'ai jamais fait. Mais je l'ai gardé précieusement en attendant de me sentir "en âge" de le lire

fait partie de mon challenge boulimique, il va falloir s'y mettre...

J'ai tenté de le lire, mais j'en ai été incapable, il me tombait des mains.

Il est tombé dans ma PàL récemment. Espérons qu'il va me plaire :<v:

Mon avis :
C'est un livre rempli d'amour et de tendresse. Cet amour impossible est joliment présenté, mais il y a beaucoup trop de longueurs et je me suis souvent ennuyée. Ce livre m'avait été conseillé par une professeur de français, il y a longtemps, mais je suis un peu déçu, je pensais qu'il y aurait plus d'action!! Ce n'est pas vraiment une déception, mais je m'attendais à mieux et je l'ai trouvé moyen.

j'ai tenté ma chance, moi aussi ... mais j'ai abandonné, de guerre lasse ... Balzac réussi quand même la prouesse de décrire pendant 3 pages entières une porte, devant laquelle il est simplement passé !... non, vraiment, je n'ai pas pu ...

ou là là bon je vais pas passer la porte je reste dehors

:<v: péché avoué, à moitié pardonné !... :[T:

C'est le seul roman de Balzac que j'ai réussi à terminer. Je ne me souviens plus vraiment de l'histoire (en fait, tout ce dont je me souviens, c'est que j'avais une interro dessus et que j'ai eu 17 ) mais je sais que je l'avais beaucoup apprécié !
Il faut que je le relise, un de ces jours

Lu dans le cadre de mon Challenge Grands Classiques

Mon avis :

Ma note : 4/10 (et encore, j'ai rajouté un point par égard pour la réputation de l'auteur...)

Je suis surprise de vos mauvaises notes pour ce roman de Balzac. Je suis en train de lire et j'aime beaucoup ce mélange de poésie, de lyrisme dans les descriptions . Le paysage est magnifié par le regard amoureux de Félix et je trouve les personnages touchants. Pauvre Henriette qui doit s'occuper d'un mari tyrannique et dont les seules joies sont les visites de Félix dans son domaine ! Même ses enfants sont source de nombreux soucis à cause de leurs problèmes de santé.
Ce roman est presque une autobiographie de la vie de Balzac, de ses premières amours et j'ai été émue par le récit de l'enfance malheureuse de Félix, vu comme un moins que rien alors par sa famille et vivant dans une grande solitude intérieure.
Je reviens sur les descriptions et je vais reprendre cette phrase que je trouve assez juste : " Quant à ceux qui trouveraient le style pompeux ou les phrases trop longues, un peu d'effort, tout ne peut pas être aussi simple que ce qui se publie aujourd'hui. "

J'ai tant aimé lire Balzac...Il y a si longtemps, j'étais collégienne ou lycéenne.

J'ai honte, je ne l'ai jamais terminé ... Ni au collège, ni au lycée, ni il y a quelques années quand je voyageais le long de l'Indre et que je voulais relire les descriptions de la vallée (superbes, pour qui aime les descriptions bien sûr). Ce n'est pas que le roman m'a franchement déplu, mais à chaque fois une autre lecture est venue mettre celle-ci de côté et je n'ai jamais ressenti le besoin urgent de m'y replonger. Une autre fois, qui sait ?

Très belle histoire d'amour. Elle souhaite vivre avec Felix, le narrateur, le grand amour qu'elle ne connaît pas avec son mari, mais elle ne veut pas tromper ce dernier. Il faudra donc que Felix se contente d'un amour platonique.

Elle ne cesse de dire à Felix qu'il doit l'aimer comme sa défunte tante, la seule personne qui l'ait jamais aimée. Que Felix devra trouver chez d'autres femmes ce qu'elle ne saurait lui donner.

Mais lorsque cela arrive, elle n'y survivra pas, impuissante même à évincer cette anglaise venue d'on ne sait où.

Tout au long du roman, le narrateur s'adresse, par l'intermédiaire du lecteur, à une certaine Natalie, sans « h », troisième femme, la dernière, comme s'il lui écrivait une lettre.

Elle lui répond, à la toute fin du livre, en l'éconduisant proprement.

Mais on se dit que c'est toujours Balzac qui parle, Balzac qui « est » ces trois femmes, comme, deux siècles plus tard, Jim Harrison « sera », à soixante quinze ans, cette adolescente de quinze ans, la fille du fermier d'en face.