[Malka, Richard] Tyrannie

Malka Richard - Tyrannie
Grasset (2018) – 400 pages
Lu en version numérique



Quatrième de couverture : Aux portes de l’Occident, un dictateur opprime son peuple au nom de la transparence et de la pureté. Dans cette prison à ciel ouvert, les enfants ont le visage masqué et les citoyens récitent en masse un petit livre dont l’idéologie venimeuse contamine peu à peu le monde…
À Paris, dans une salle d’audience scrutée par la presse internationale, un homme, évadé de ce pays de cauchemar et seul rescapé d’un massacre, tente de justifier son crime politique. Saura-t-il réveiller les consciences ?
Son avocat, un grand plaideur ombrageux, ambigu, sensuel, doit accomplir l’impossible : obtenir l’acquittement d’un meurtrier qui revendique son acte.
À ses côtés, la nuit, le jour, une réfugiée politique irrésistible à laquelle il se lie de passion trouble : qui manipule qui ?
Journalistes, témoins, psychiatres, juges ou avocats, c’est notre temps qui se joue dans ce procès du siècle, avec ses mensonges, ses secrets et ses grâces inattendues…
Rappelant 1984 de George Orwell et Douze hommes en colère, entre utopie politique, roman d’amour et thriller judiciaire, Tyrannie est un premier roman comme la scène littéraire française n’en offre pas.

Mon avis : France, de nos jours. Oscar Rimah est réfugié politique. Il est accusé du meurtre du premier secrétaire de l’ambassadeur d’Aztracie. Son avocat Raphaël Constant se bat pour son acquittement.
A travers ce procès, c’est l’histoire de l’Aztracie, son dictateur, son peuple opprimé qui sont pointés du doigt.

Le récit oscille entre le passé et le présent : tout ce qui a conduit Oscar sur ce banc des accusés, l’histoire de l‘Aztracie (pays imaginaire) et de son dictateur…

J’ai mis un peu de temps à rentrer véritablement dans l’histoire, le temps sûrement de m’habituer à l’écriture de l’auteur.

Richard Malka est scénariste de BD, mais c’est aussi un grand avocat. Il s’est largement inspiré de lui-même pour créer le personnage de Raphaël Constant. Raphaël m’a fait penser à Sherlock Holmes, pour son génie et pour son côté torturé ; c’est aussi un excellent orateur j’ai adoré ses interventions lors du procès, cela m’a rappelé ce cher Erle Stanley Gardner et son personnage : Perry Mason.

La trame est très intéressante : Oscar Rimah est un homme bien, jusqu’à ce que la dictature qui s’installe dans son pays, ruine sa vie. Devenu réfugié, il commet l’irréparable pour alerter les pouvoirs publics, la société, le monde entier sur les atrocités commises en Aztracie.

Il y a des passages moins intéressants que d’autres, mais Richard Malka a vraiment réussi à m’embarquer dans ce tribunal, et à me faire vivre ce procès à fond. Bravo


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Merci Lilli pour ta critique 

Merci Lili