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[Burroughs, Augusten] Un loup à ma table

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Message par zazy Jeu 11 Nov 2010 - 21:26

[Burroughs, Augusten] Un loup à ma table Un_lou10
Collection 10/18
268 pages
Je remercie le partenariat qui m'a permis de découvrir un petit bijou

4ème de couverture :
Pour le petit Augusten, son père est une présence fantomatique, à peine signalée par une toux ou des volutes de tabac dans l'obscurité d'une pièce. Ce géniteur dévoré de psoriasis, Augusten l'aime plus que tout et ne souhaite qu'une chose : le lui prouver. Mais ce dernier en a décidé autrement et peu à peu, l'amour se mue en une haine tenace et acerbe. Jusqu'à ce qu'entre eux deux, commencent de drôles de jeux... Une autofiction introspective, angoissante et hors des sentiers battus, auscultant les traumatismes de l'enfance et le dysfonctionnement familial avec singularité et impétuosité.

« Le démon est si remarquablement portraituré qu'au cimetière des parents indignes, il repose à un jet d'encre de la Folcoche d'Hervé Bazin. »
Alexis Brocas, Le Magazine littéraire

Traduit de l'américain par Jean Guiloineau
Domaine étranger créé par Jean-Claude Zylberstein
Augusten Burroughs est né en 1965 en Pennsylvanie. Écrivain et journaliste, il puise son inspiration dans sa propre vie, qui tutoie depuis l'enfance des sommets de tragi-comédie. Il est l'auteur de six ouvrages dont Courir avec des ciseaux, Déboire, Pensée magique, Un loup à ma table. Augusten Burroughs vit aujourd'hui à New York.

Mon avis :

Augusten petit enfant, du plus loin qu’il se souvienne a l’impression que quelque chose ne tourne pas rond dans sa famille. Son père, couvert de psoriasis, est alcoolique, violent, cruel avec tous. Sa mère, femme battue et violée, fait des séjours en H.P. Sinon, chez elle, elle passe son temps à fumer et à taper sur sa machine à écrire dans la chambre à côté de la sienne. Elle ne tient tête que quand leur vie est en danger et là, la mère et le fils fuitent les pulsions meurtrières du père. Dans la première partie du roman, Augusten essaie par tous les moyens de retenir l’attention de son père, de lutter contre sa glaciale indifférence, d’ouvrir la gangue entourant son cœur. Et pourtant le père dit assez souvent « je t’aime aussi », sans plus.
Puis, au retour d’une de leurs fuite, il découvre Bernie, son compagnon à 4 pattes, mort dans sa cage de ne pas avoir été nourri par son père.
« Et cela a commencé. La haine a éclos dans ma poitrine. La haine s’est épanouie en moi et elle s’est déployée comme les pétales d’une fleur mortelle….. Mon père ne méritait pas de respirer. » écrit-il.
A partir de cet instant, pour lui, seul la mort de ce père pourrait le libérer. Sur plusieurs pages il nous narre de façon très réaliste, des scénarios dans lesquels il tue son père et qui ne sont, en vérité, que des rêves, mais qui font froid dans le dos tant ils sont détaillés de manière « paisible et naturelle».
Puis, il y a le frère ainé, dont il dit « il est comme moi mais il n’est pas moi ». Son frère qui fait partie « de la famille d’avant », une famille normale et souriante, et lui apprendra à tirer afin de se protéger contre le Père avant de quitter définitivement « la caverne familiale ».
Adulte, il mène une vie étrange. Publicitaire doué et reconnu dans la journée ; ivrogne et vivant dans un appartement transformé en taudis le soir. Sa demande de reconnaissance paternelle est toujours aussi vive et il ne peut s’empêcher d’appeler son père pour lui parler de sa réussite professionnelle et d’étaler ses voyages, budgets….. Allant jusqu’à lui parler de sa mère pour entretenir la conversation.
Un beau jour, ses yeux s’ouvrent et il se rend compte qu’il n’est pas son père et alors la reconstruction commence.
10 ans plus tard, sur son lit de mort, le père ne pourra s’empêcher de faire une dernière vacherie à Augusten. Mais, mort, le fils est libéré de lui.

Augusten Burroughs nous décrit son enfance dénuée d’amour paternel, son besoin de reconnaissance. Il n’y a pas de coups, mais une violence psychique inouïe dont on ne sort pas indemne …. Cette quête de l’amour paternel le poursuivra toute sa vie. Ce livre poignant nous pose la question : peut-on se construire sans l’amour et le regard de nos parents et je pense que la réponse est non puisqu’il agit toujours en réaction à cette relation.

Ce livre est un coup de cœur qui ressemble à un coup de poignard

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Message par Invité Jeu 11 Nov 2010 - 21:38

Sujet intéressant;
Je vais attendre un peu, j'ai lu récemment ce qui pouvait se passer du côté de la mère, en moins vachard, tout de même.
Je mets ça dans un coin, pour plus tard

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Message par zazy Jeu 11 Nov 2010 - 21:45

C'est rai, après un tel livre, il faut passer à plus léger.
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Message par Invité Jeu 11 Nov 2010 - 21:47

en ce moment je ne fais pas dans le léger.le prochain coup de coeur sera du lourd également, pas vraiment humoristique

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Message par zazy Jeu 11 Nov 2010 - 21:58

en attendant ma mère chez l'ostéo, j'ai lu quelques lignes d'un bouquin qui ne doit pas être mal, mais je l'ai laissé dans la voiture et, vu qu'il pleut, faut une je trouve un autre titre
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Message par Invité Ven 12 Nov 2010 - 8:58

Zazy j'ai ajouté le sondage, tu peux voter Wink

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Message par Invité Ven 12 Nov 2010 - 11:05

Merci pour ta critique.

Ce livre ne me tente pas, je passe mon tour.

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Message par zazy Ven 12 Nov 2010 - 12:03

pour moi ce fut un vrai régal, Folcoche ferait presque pâle figure à côté.
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Message par Thot Mer 24 Nov 2010 - 20:31

Un excellent roman sur le thème de la relation enfant-père. Admirablement bien écrit! L
'auteur réussit le pari de rapporter fidèlement au lecteur le ressenti de ce petit enfant victime d'un dysfonctionnement familial. Le fait que ce soit une autobiographie est un plus non négligeable.

Augusten, enfant sensible recherchant avidement l'affection de son père qui le rejette systématiquement, consciemment ou inconsciemment ? Telle est la question.
Un enfant propulsé dans le monde des adultes, subissant leurs frustrations et leurs conflits personnels. Plus l'émotivité et la sensibilité sont grandes plus les dégâts psychologiques sont palpables.
L'évolution des sentiments de l'auteur et l'éclosion du ressentiment sont décrits avec beaucoup de réalisme.
Vers la fin du roman, nous avons un aperçu rapide de ce que devient l'auteur plus grand.
« Courir avec des ciseaux » et « Déboires » sont la suite autobiographique (même s'il me semble que leur parution est antérieure) de « Un loup à ma table ». J'aimerais d'ailleurs pouvoir les lire ultérieurement.

Certes, le livre est centré sur le personnage du père mais il aborde également les relations dans la fratrie et le rapport avec la mère. Une mère en souffrance, effacée mais qui apporte un peu d'affection au pauvre petit Augusten.
La comparaison avec « Folcoche », en référence au livre d'Hervé Bazin « Vipère au poing » faite sur la 4è de couverture est juste mais la violence psychologique (parfois physique) me semble beaucoup plus subtile dans « Un loup à ma table ».

Je vous conseille vivement cette lecture. J'ai découvert un auteur dont je ne manquerai pas de lire les autres livres.
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Message par Invité Dim 5 Déc 2010 - 17:05

Tout d'abord un grand merci à l'éditeur et à Thot pour m'avoir permis de découvrir ce livre, ensuite toutes mes excuses pour le retard de ma critique.

Mon avis :

On entre de plein-pied dans ce récit pour être immédiatement happé par l'ambiance malsaine qui règne dans cette famille. Car même si l'auteur centre ces pages sur son père, celui-ci n'est que le noyau de ce microcosme.
On pourrait tout à fait faire un parallèle entre cette famille et un atome : le père en est le noyau, la mère et les deux fils, même s'ils s'en éloignent parfois ne peuvent faire autrement que de graviter autour de lui. Chaque fuite de la mère et d'Augusten se termine par un retour, quel que soit le motif de ce retour (généralement l'argent). Celui qui est ici représenté comme un monstre provoque une forme d'attraction. La mère ne saura s'en détacher qu'en tombant apparemment sous la coupe d'un autre esprit fort (son psychiatre), l'enfant quant à lui nous apprend qu'il n'a jamais rompu le lien avec son père, continue à rechercher sa reconnaissance , à défaut d'une réelle marque d'affection.
Son grand frère est également présent à la mort du père, ce qui semble supposer que lui non plus n'a pas coupé les ponts. Le grand frère qui est certainement, à mon avis, la personne la plus normale de ce récit, la moins influencée par le caractère dominateur du père. D'abord assez antipathique par la description qui en est faite, il finit par décrocher l'adhésion du lecteur (dans mon cas en tout cas).

Pour en revenir au père, prof de philo de son état ( quelle ironie !), il m'est apparu comme un sadique particulièrement retors, un manipulateur qui forcerait presque l'admiration tellement il paraît machiavélique. Au point que l'enfant ne sait plus tout à fait lui-même s'il rêve ou s'il est confronté à la réalité. Les choses ainsi présentées, même le lecteur en arrive parfois à douter, puis un nouvel élément vient corroborer l'idée que cet homme est particulièrement malfaisant. Il sappe la personnalité des personnes qu'il aurait dû normalement protéger. Est-ce qu'il s'agit de folie pure ou d'une réaction violemment disproportionnée (sans doute) par rapport au mal qui le ronge ? Sa maladie est-elle l'image de sa folie ou en est-elle la cause ? L'enfant raconte-t-il la vérité ou la terreur que fait naître ce père étrange exacerbe ses cauchemars au point de les lui rendre crédibles et d'apparaitre comme la réalité ?

Ce récit, fascinant, laisse un goût amer teinté d'admiration pour son auteur. Ecrire est sans doute pour lui une forme de thérapie; thérapie qui révèle un véritable talent. Son histoire se lit comme un excellent polar psychologique. J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture et vous la conseille !

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Message par Invité Dim 5 Déc 2010 - 18:48

Trés belle critique, merci

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Message par Invité Dim 5 Déc 2010 - 20:09

Je viens seulement de voir ce sujet, comme quoi il n'est jamais trop tard! Je viens de lire vos critiques et je le note sans hésitation.
Surtout la tienne Zazy, que je trouve percutante.

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Message par Invité Lun 6 Déc 2010 - 0:11

Jolies critiques, mais pas attiré, je passe.

B

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