[Kava, Alex] Les âmes piégées

Les âmes piégées (The soul catcher)
Auteur : Alex Kava
Traduit de l’américain par Joëlle Touati
Éditions : Harlequin (Octobre 2010)
ISBN : 978-2280166447
446 pages

Quatrième de couverture

L'agent spécial Maggie O'Dell, profiler au FBI, est de retour. A peine remise de sa dernière enquête sur les traces de Stucky, le tueur en série qui l'a enlevée et torturée, la voici qui reprend du service.
Cette fois, elle est chargée de remonter la piste du Père Everett, fondateur d'une secte. Prophète, homme de bien, génial manipulateur ou pervers criminel. Nul ne connaît le vrai visage de cet homme dont la seule présence électrise des foules de fidèles fascinés. Pourtant, dans son sillage, les morts se multiplient.

Mon avis

Ce roman avait tout pour me plaire : une enquête policière et un contexte (celui des sectes et de la manipulation mentale) intéressant et pourtant je ne l’ai pas vraiment apprécié.

Les chapitres alternent en présentant la secte et son quotidien avec l’enquête de police, le passé et le présent et la vie de plusieurs personnes mêlées de près ou de loin à cette ténébreuse affaire.

Je n’ai pas aimé l’écriture que j’ai trouvée hachée, de mauvaise qualité (est-ce dû à la traduction ?). Les chapitres manquaient de liant entre eux, comme si les événements étaient parachutés les uns après les autres. Pourtant la description de l’emprise du gourou sur ses ouailles est bien pensée (peut-être pas assez développée) mais tout cela manque de crédibilité et surtout la fin est expédiée avec une facilité qui n’a rien de crédible.

J’ai quand même lu ce livre jusqu’à la fin, d’abord par respect pour l’auteur mais également pour l’agent spécial Maggie O'Dell, profiler au FBI, qui mérite le détour et qui sauve (en partie seulement) le livre. C’est une femme de caractère, qui ne se laisse pas influencer et qui dégage quelque chose ce qui lui évite d’être une pâle copie des héros de papier croisés ici ou là.

Je n’ai pas, malgré tout, un désir profond de la retrouver dans une autre aventure et pour l’instant, j’en resterai là avec cet auteur.