[Hope, Oxanna] Lebenstunnel - Tome 3 : Pénitence

Description (source Amazon) :

Au camp de Niederhagen où l'on déporte les traîtres à la Nation, une seule devise prévaut sur tout le reste : "Une génération de forts éliminera les faibles. Faire pénitence, c'est se sacrifier pour la science."

Mais Krista n'est pas d'accord. Elle ne veut pas faire pénitence. Elle ne veut pas se sacrifier pour la science.

Ni maintenant.

Ni jamais.


Mon avis :

J'avais lu les deux premiers tomes en 2018, mais cette histoire m'a tellement marquée que je n'ai eu aucun soucis à m'y retrouver.
Quel plaisir de retrouver ses personnages, même s'ils sont (encore !) dans une situation terrible.

De nouveau, il n'aura fallu que quelques lignes pour que je sois à fond dans cette uchronie parfaitement maîtrisée.
J'étais moi aussi dans ce redoutable futur où Hitler a gagné la guerre et où son culte est célébré 200 ans plus tard. Un monde très particulier...

Krista m'a parfois brisé le cœur. Pendant ma lecture, j'essayais de lui insuffler de la force.
"Je me suis beaucoup trompée, ces derniers temps, je devrais peut-être arrêter de réfléchir et me laisser porter par la vague, même si c'est une vague de désespoir."
"Je n'aime pas les secrets. (...) Les secrets, on en fait souvent des secrets parce qu'ils sont trop laids ou trop durs à annoncer sans emballage cadeau pour en atténuer le goût."

Il faut dire qu'elle est envoyée dans un camp. Je pense que cette simple phrase traduit bien la situation dans laquelle il se trouve et qu'il n'est pas nécessaire de développer. Elle va souffrir. Tant physiquement que mentalement. Et quand on pousse à bout les gens, on les brise. Ou alors…
"J'ai tant de haine à revendre. Tant de sentiments sombres qui bouillonnent en moi."

Encore une fois, je suis soufflée pour cette histoire, par ce qu'elle signifie, par ce qu'elle soulève. Dans ma vie quotidienne, j'essaie toujours de me mettre à la place des autres, de remettre en question mes biais sociétaux. Qui serais-je si j'étais née dans un autre monde ?
"J'ai tant cru en mon monde, en sa perfection que je n'ai jamais imaginer à quel point sa face sombre pouvait être d'une noirceur absolue."

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