[Matheson, Richard] La maison des damnés

Genre : Horreur
ISBN 2-290-30972-9
349 pages

Quatrième de couverture :
Passer une semaine dans une maison réputée hantée depuis trente ans : telle est la mission confiée au Dr Barrett et à une équipe de spirites par un milliardaire mourant, qui s'intéresse de près à la survie de l'âme. Mission que le para-psychologue s'empresse d'accepter, y voyant là l'occasion de triompher des « maléfices » et de vérifier ses théories scientifiques sur l'existence d'une vie après la mort. Arrivés sur place, les investigateurs se rendent compte que le lieu est à la hauteur de sa réputation : résonnant des crimes et des orgies qu'elle a accueillis par le passé, la maison Belasco semblait n'attendre qu'eux.

Mon avis :

A vrai dire, je n'ai pas été emballée par ce livre.

L'écriture en elle-même est irréprochable, soignée, et le récit se suit sans difficulté. Les personnages, chacun en butte avec son passé, ses frustrations, ses certitudes et ses doutes, sont bien exploités et l'auteur parvient même à les rendre attachants. Mais l'intrigue ne m'a pas convaincue : les événements s'enchaînent de façon linéaire, les rebondissements sont prévisibles et stéréotypés, le dénouement lui-même n'est qu'à peine surprenant.

Je ne recommande pas franchement ce livre, mais je ne le déconseille pas non plus. C'est une honnête œuvre d'horreur, dont l'originalité laisse seulement à désirer.

Ma note : 5/10

Matheson est un "classique" du genre, me semble-t-il, mais j'ai moi aussi été déçue par un autre de ses livres que je n'ai jamais terminé, dommage.

Comme quoi, même chez les auteurs connus, on compte aussi des livres plus moyens pour ta critique.

Je dois dire que c'est le seul livre que j'aie lu de cet auteur et que j'ai été un peu refroidie. Mais bon, d'ici trois ans je ne m'en souviendrai plus, j'en lirai un autre, et j'aurai peut-être une bonne surprise

J'ai moyennement apprécié ce roman. Je n'ai pas passé un trop mauvais moment de lecture, mais effectivement ce roman date un peu et pour ma part n'était pas très effrayant. Enfin, de trop longues pages sur l'utilisation de la fameuse machine ont un peu gâché mon plaisir, ainsi qu'un manque d'exploitation des personnages, auxquels on ne s'identifie en aucun cas.