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[Burke, James Lee] La nuit la plus longue

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Message par Sharon Sam 4 Juin 2011 - 15:56

[Burke, James Lee] La nuit la plus longue Nuit_b10

Titre : La nuit la plus longue.
Auteur : James Lee Burke.
Editeur : Rivages.
Nombre de pages : 475.

Présentation de l'éditeur (emprunté à Amazon.fr):

A l’été 2005, un terrifiant ouragan dévaste le sud de la Louisiane. Son impact sur La Nouvelle-Orléans évoque la bombe atomique qui a anéanti Hiroshima. Envoyé en renfort dans la métropole sinistrée, Dave Robicheaux, adjoint au shérif de New Iberia, découvre un univers de cauchemar : les pillards y font la loi, la désorganisation a permis l’explosion de toutes les formes de violence, la société moderne civilisée et policée a régressé au stade d’une jungle primitive où rôdent les prédateurs. Chacun se cache et survit comme il le peut. Dans ce tableau apocalyptique, où des corps dérivent à l’abandon pendant que d’autres attendent, empalés sur des branches, une hypothétique sépulture, Robicheaux est chargé d’élucider deux meurtres commis dans un quartier riche, habituellement protégé. Les deux victimes s’étaient imprudemment attaqués à la demeure d’un puissant mafieux, qui poursuit désormais de sa vindicte leur complice. Obligé de le retrouver le premier, Robicheaux se lance sur la piste de violeurs en série, d’un prêtre morphinomane ou d’un vigile probablement plus dangereux encore que les criminels qui écument la cité en ruines. Mais comme toujours chez Burke, la descente aux enfers n’exclut pas les éclairs de noblesse et de profonde humanité.

Mon avis :

Je commencerai pas un aveu : je n'avais aucune envie de terminer ce livre, ce qui explique sans doute la lenteur avec laquelle je l'ai lu; Je n'avais aucune envie de quitter la Louisiane de Dave, Molly et Alafair Robicheaux, même dévastée par l'ouragan Katrina.

Je n'ai pas non plus classer ce livre dans les romans policiers. Pourtant, tous les ingrédients sont là : au lendemain de Katrina, deux pillards sont assassinés, un homme dont la fille a été violée deux ans plus tôt, est soupçonné. Si j'ajoute que ces pillards, aidés de deux complices, ont dévasté la maison de la mauvaise personne (un charmant fleuriste, qui cachait dans ses murs de la fausse monnaie et des diamants de conflits) et que Dave Robicheaux, Clete, un ami détective privé, mais aussi le FBI sont sur le coup, vous me direz que rien ne manque. Vous aurez raison. Ce livre dépasse pourtant les codes du roman policier.

James Lee Burke donne à voir, à entendre, à sentir un univers bien particulier. Grâce à lui, nous sommes là-bas. Il restitue les rayons du soleil à travers les feuilles d'un arbre, la saveur d'un petit déjeuner en famille, la grâce du travail d'une jeune apprenti écrivain. Il restitue aussi l'horreur de cette nuit la plus longue, et surtout tout ce qu'elle a laissé derrière elle, dans une écriture toujours aussi belle, riche, noble. James Lee Burke raconte les pires atrocités dont est capable l'être humain avec sobriété et pudeur - Dieu seul sait pourtant que le viol et la torture font mauvais ménage avec ses deux termes. Il prouve à tous les auteurs qui se repaissent de détails sanglants avec complaisance qu'il est possible de raconter des scènes insoutenables, du point de vue des victimes, et de garder une écriture d'une rare sensibilité - sans sensiblerie. Il multiplie les points de vue : Dave Robicheaux, ancien du Vietnam, ex-alcoolique, est le narrateur principal. Pourtant, nous entendons parfois d'autres voix, celle de Bertrand Melancon, jeune homme noir qui cherche sa rédemption au milieu de son enfer personnel ou Otis Baylor, dont la vocation est d'assurer les autres.

Je me suis plains, parfois, de la religiosité excessive de certains auteurs américains (voir les derniers romans d'Harlan Coben). ici, il est surtout question du bien, du mal, de la frontière entre les deux, si facile à franchir (Dave se sent lui-même près à chavirer quand sa famille est directement prise pour cible). Il s'agit aussi de la résilience, ou comment se reconstruire quand, comme Thelma Baylor ou Mélanie, sa belle-mère, on a été détruite en profondeur ? Le livre nous montre la douleur, physique et morale de Thelma, et comment elle et son père quittent leur statut de victime (qui n'a strictement rien d'enviable) pour poursuivre leur vie.

La lecture de ce roman est un véritable coup de coeur.
Sharon
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Message par Invité Dim 3 Juil 2011 - 21:06

Ce livre figurait sur ma liste depuis quelque temps parce qu'il avait pour toile de fond le passage de l'ouragan Katrina sur la Nouvelle-Orléans et que, comme j'avais déjà lu l'excellent "Ouragan" de Gaudé et le, moins intéressant à mon avis, "Zola Jackon" de Gilles Leroy, je voulais comparer comment différents auteurs, à partir d'un même évènement initial, déroulaient leurs histoires ...

Je ne m'attendais donc pas à une histoire policière car je ne connaissais pas James Lee Burke et son inspecteur Robicheaux, même si j'avais vu et apprécié le film "Dans la brume électrique" adapté d'un de ses romans.

Comme je partais avec une certaine attente, au départ j'ai été déçue car le roman ne se situe pas pendant le passage de Katrina, contrairement aux autres romans déjà lus sur le sujet, et on se retrouve très vite dans les jours et les semaines qui suivent.

Mais, une fois abandonnée l'idée de mon étude de comparaison, j'ai poursuivi ma lecture sans déplaisir, l'auteur a un réel talent pour décrire les atmosphères et, de ce point de vue, l'après Katrina est, à mon avis, parfaitement retranscrit. Par contre, l'intrigue policière n'est pas le moteur du livre même si, sur les dernières pages, j'étais impatiente de connaitre le dénouement de l'histoire.

A recommander donc aux amateurs de romans d'atmosphère et si le personnage du policier, ancien alcoolique, un peu paumé parfois et agissant à la frange de la légalité ne vous irrite pas.

PS : J'avais rédigé mon avis avant de lire celui de Sharon, je suis complètement d'accord avec son analyse mais je dois avouer que, pour ma part, je me suis juste laissée porter par le récit sans l'analyser autant en profondeur.

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Message par Invité Lun 11 Juil 2011 - 10:53

On retrouve dans ce roman l'atmosphère particulière des livres de James Lee Burke centrés sur la Louisiane et sur le personnage de l'inspecteur Dave Robicheaux. La toile de fond du roman est la Nouvelle Orléans dévastée par l'ouragan katarina. C'est la fin d'un monde, celui de la vieille ville, de ces vieux quartiers, de toute une faune qui hantait ces lieux historiques. Il parle à plusieurs reprises de l'incendie volontaire de vieilles demeures d'avant la guerre de sécession brulées par des bandes de jeunes noirs, comme si non content d'anéantir une vieille culture par un ouragan, Dieu faisait finir le travail par la main de l'homme. Son seul représentant sur terre, le pasteur Le Blanc finit noyé dans une église en essayant de sauver quelques personnes, tué là aussi par la folie humaine. Est ce que l'auteur, anéanti par ce qu'il s'est passé, a voulu signifier la fin d'un monde par ce roman, je ne sais pas. A coté de cette tragédie une histoire se déroule, assez proche sur le fond et la forme des autres romans de Burke. L'histoire policière présente peu d'intérêt et est traitée assez légèrement par l'auteur, l'essence même du roman est la poursuite par les protagonistes principaux, Robichaux et le détective privé Purcel, d'une rédemption de leurs péchés passés à travers la lutte contre le mal et la capacité de comprendre et de pardonner. La relation entre Robichaux et le jeune noir, Bertand Melancon, est à ce titre édifiante.
Ce n'est pas, à mon avis, le meilleur Burke, l'histoire policière est peu crédible et son traitement est vraiment trop léger. La galerie des personnages secondaires est aussi un peu pale et sans réelle profondeur psychologique. Enfin il y a des ouvertures dans le récit qui ne sont pas exploitées (l'histoire autour de LeBlanc par exemple), comme si l'auteur avait pris un chemin au début puis avait dévié de sa route ensuite.

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