[Homs, Brice] Sans compter la neige

[Homs, Brice]
Sans compter la neige
Editions Les Escales janvier 2019
ISBN 978 2 36569 429 2
174 pages
Quatrième de couverture
Quand il apprend que sa compagne est sur le point d'accoucher, Russell Fontenot quitte précipitamment Washington en voiture pour la rejoindre. Au fur et à mesure, les kilomètres défilent. Russell se remémore son enfance auprès d'un père cajun - si distant et taiseux ; ses années universitaires rythmées par le rock, l'amitié et la drogue ; la naissance de l'amour... Alors que la nuit tombe sur les Appalaches, Russell, hanté par le secret de sa propre naissance, est assailli par le doute. Sur la route s'accumulent les rencontres et les obstacles, sans compter la neige... Arrivera-t-il à temps pour l'accouchement ? Et pourquoi vient-il de bifurquer et de prendre une autre direction... celle qui fuit vers le nord ?

Mon avis
Et ce long parcours en voiture par temps de neige va permette à Russel de réfléchir et revoir son passé ? Brice Homs fait alterner souvenirs d’enfance auprès du Vieux qui l’a élevé mais ne lui a jamais manifesté le moindre sentiment, ce qui lui fait ressasser des questions sans réponse. L’adolescence de Russel est assez perturbée par son ami Koz car la mère de celui-ci lui a fait promettre de veiller sur lui. Et le voici dans sa vie de jeune adulte, qui lors de ses études mène une vie chaotique, cependant il fait la connaissance de Jenny, il semblerait que sa vie se stabilise. Je pensais que son voyage se passerait bien, cependant c’est sans compter sur le hasard. Un roman qui ne m’a pas accrochée bien que les réflexions soient intéressantes et pourvu d’une belle écriture, ce qui m’a dérangée ce sont les histoires qui alternent, il n’empêche que c’est un bon roman faisant découvrir la culture cajun et sa musique..

Mon avis :

L’art de sortir des sentiers battus.
Une nuit, une vie.
Oui, le roman se déroule sur vingt quatre heures, vingt quatre heures et un épilogue qui permet de nous emmener un peu vers l’avenir.
Ce à quoi nous assistons, c’est à une naissance, mais du point de vue du père. Il est loin de la mère, pour une seule journée, et il devra donc effectuer un périple, en forme de voyage initiatique pour parvenir à temps chez lui. Ce voyage, nous le suivons heure par heure avec lui.
Il neige, comme en un retour au pays de l’enfance, et le narrateur-personnage principal commet ce que je nommerai une succession d’actes manqués – mais sont-ils vraiment tous involontaires ?
Il se penche sur son enfance et sur sa jeunesse. La paternité, tout comme la stabilité professionnelle, marque une étape dans sa vie, après la stabilité professionnelle auprès de Jennie.
Sa jeunesse ? Elle fut simple et sordide à la fois.
Je note aussi l’importance du nom, et du prénom. « Le vieux », nous ne saurons pas tout de suite son nom et son prénom, et son propre fils ne l’appelle pas « papa ». « Koz », son meilleur ami – ou du moins ce qui s’en approche le plus, refuse son prénom et ce que son propre père a souhaité lui transmettre avec.
Rouler, même en campagne, même quand il neige, c’est aussi l’occasion de faire des rencontres, et quand on s’enfonce dans le pessimiste, il est bon aussi de rencontrer des gens qui vivent en étant plus positif.
En toile de fond, non pas la Louisiane mais la culture cajun, le fait d’être, ou de ne pas vouloir être cajun.
Un roman surprenant, en dehors des schémas attendus.

Oups Sharon je me sens petite face à ton avis

lalyre a écrit:Oups Sharon je me sens petite face à ton avis

Il n'y a vraiment pas de quoi, Lalyre, je t'assure, le tien est très bien.

Sharon a écrit:

lalyre a écrit:Oups Sharon je me sens petite face à ton avis

Il n'y a vraiment pas de quoi, Lalyre, je t'assure, le tien est très bien.

Merci Sharon tu es gentille. Bonne soirée