[Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
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Votre avis sur "La Voleuse de Livres" de Markus Zusak
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Pistou 117 a écrit:J'allais oublier un élément important : j'ai appris quelques gros mots en allemand...
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Mon avis :
Pour commencer, j'ai trouvé très originale le fait que ce récit soit narré par la "Mort", en s'adressant à nous sous forme d'annotations, elle nous fait part de ses secrets et de ses sentiments car, qui mieux que la "Mort" peut nous faire ressentir la souffrance durant la seconde guerre mondiale ?
Effectivement, nous sommes plongés dans une banlieue de Berlin où les Allemands sont pris dans la folie hitlérienne n'ayant guère le choix sur leur conduite à tenir.
Mais, à côté de cela, on suit une jeune adolescente très touchante qui va se réfugier dans les livres : elle apporte de la couleur entre la grisaille qui erre sans cesse au fil des pages. Et, c'est avec elle et ses proches qu'on se rend compte, que c'est de la vie dont nous parle la "Mort", avec une certaine tendresse éprouvée envers les hommes.
De plus, l'auteur nous mène de la joie à la tristesse, en nous dévoilant le pire comme le meilleur de la nature humaine avec un talent remarquable.
Pour finir, j'ai été émerveillée par cette histoire à la fois triste mais remplie d'espoir et donc, comme vous l'aurez deviné, c'est un véritable coup de coeur pour moi et qui devrait être lu par tous !
Pour commencer, j'ai trouvé très originale le fait que ce récit soit narré par la "Mort", en s'adressant à nous sous forme d'annotations, elle nous fait part de ses secrets et de ses sentiments car, qui mieux que la "Mort" peut nous faire ressentir la souffrance durant la seconde guerre mondiale ?
Effectivement, nous sommes plongés dans une banlieue de Berlin où les Allemands sont pris dans la folie hitlérienne n'ayant guère le choix sur leur conduite à tenir.
Mais, à côté de cela, on suit une jeune adolescente très touchante qui va se réfugier dans les livres : elle apporte de la couleur entre la grisaille qui erre sans cesse au fil des pages. Et, c'est avec elle et ses proches qu'on se rend compte, que c'est de la vie dont nous parle la "Mort", avec une certaine tendresse éprouvée envers les hommes.
De plus, l'auteur nous mène de la joie à la tristesse, en nous dévoilant le pire comme le meilleur de la nature humaine avec un talent remarquable.
Pour finir, j'ai été émerveillée par cette histoire à la fois triste mais remplie d'espoir et donc, comme vous l'aurez deviné, c'est un véritable coup de coeur pour moi et qui devrait être lu par tous !
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Je l'ai terminé hier soir, et je n'avais pas envie de m'arrêter avant de l'avoir terminé. Beaucoup d'émotions.
L'enfance d'une fillette racontée par La Mort.
La fillette analphabète au début du livre découvre les mots, les aime, les lit avec une telle avidité qu'elle devient La voleuse de livres, mais par amour des mots.
Sa vie au sein d'une famille adoptive qui lui apporte à la fois l'affection et l'amour des mots. Un monde rude mais affectueux. Son ami Rudy qui l'a suit partout et pour qui elle a une grande affection. La femme du Maire qui comprend sa soif d'apprendre et lui permet à sa façon de l'étancher.
Et tout cela sur fond de Seconde guerre mondiale, mais du côté allemand. La souffrance était partout, même chez eux. Ou on y découvre aussi une résistance discrète mais efficace.
Liesel apprend que les mots ont le pouvoir de faire le bien mais aussi le mal.
Tout dépend de la personne qui les utilise, les mots sont des notes de musique qui mal employées vont ravager le monde ou le sauver.
Finalement dans tout cette histoire, c'est la Mort qui a le beau rôle. Elle fait son travail et avec application comme elle le dit. Ce sont les hommes qui forment leur propre malheur et qui lui donnent autant de travail.
Une réflexion de la Mort m'a bien interpellée :
Mon but n'est pas de créer un suspense. Le mystère m'ennuie. Il m'assomme. Je sais ce qui se passe et du coup vous aussi. Non ce qui m'agace, me trouble, m'intéresse, et me stupéfie, ce sont les intrigues qui nous y conduisent".
C'est tous petits riens qui nous mènent à l'inéductable, c'est ça qui fait la force de ce livre. Car on se doute bien que la fin n'aura rien de bien agréable.
Un coup de coeur et un bien agréable moment de lecture. Merci au forum de me l'avoir fait connaitre.
L'enfance d'une fillette racontée par La Mort.
La fillette analphabète au début du livre découvre les mots, les aime, les lit avec une telle avidité qu'elle devient La voleuse de livres, mais par amour des mots.
Sa vie au sein d'une famille adoptive qui lui apporte à la fois l'affection et l'amour des mots. Un monde rude mais affectueux. Son ami Rudy qui l'a suit partout et pour qui elle a une grande affection. La femme du Maire qui comprend sa soif d'apprendre et lui permet à sa façon de l'étancher.
Et tout cela sur fond de Seconde guerre mondiale, mais du côté allemand. La souffrance était partout, même chez eux. Ou on y découvre aussi une résistance discrète mais efficace.
Liesel apprend que les mots ont le pouvoir de faire le bien mais aussi le mal.
Tout dépend de la personne qui les utilise, les mots sont des notes de musique qui mal employées vont ravager le monde ou le sauver.
Finalement dans tout cette histoire, c'est la Mort qui a le beau rôle. Elle fait son travail et avec application comme elle le dit. Ce sont les hommes qui forment leur propre malheur et qui lui donnent autant de travail.
Une réflexion de la Mort m'a bien interpellée :
Mon but n'est pas de créer un suspense. Le mystère m'ennuie. Il m'assomme. Je sais ce qui se passe et du coup vous aussi. Non ce qui m'agace, me trouble, m'intéresse, et me stupéfie, ce sont les intrigues qui nous y conduisent".
C'est tous petits riens qui nous mènent à l'inéductable, c'est ça qui fait la force de ce livre. Car on se doute bien que la fin n'aura rien de bien agréable.
Un coup de coeur et un bien agréable moment de lecture. Merci au forum de me l'avoir fait connaitre.
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Je l'ai lu il y a de ça 2 ou 3 ans, énorme coup de coeur. Par moments la lecture est un peu longue, mais je n'en retiens que du positif, un vrai chef d'oeuvre !
Je le recommande aux bons lecteurs, car même s'il est très bien écrit, ce n'est pas un livre au suspens alletant (d'après mon souvenir).
Je le recommande aux bons lecteurs, car même s'il est très bien écrit, ce n'est pas un livre au suspens alletant (d'après mon souvenir).
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
J’ai eu beaucoup de mal au début du livre le prologue qui fait parler la mort m’a glacée, je me suis dit que j’aurai beaucoup de mal à aller plus avant dans la lecture.
Puis au fil des pages je me suis interessée à cette petite fille traumatisée et sa façon de faire face au drame qu’elle à vécu et qu’elle continue à vivre dans ses cauchemars. L’accueil chaleureux de ses parents adoptifs, le groupe d’amis qu’elle se fera, enfants ou adultes, leurs révoltes, leur vie au quotidien dans un pays déchiré par la guerre où il est devenu impossible de faire preuve de charité, d’humanité !
C’est un livre très difficile, qui une fois de plus nous fait trembler d’horreur. Je n’avais cependant jamais fait de lecture sur la vie quotidienne dans l’Allemagne d’Hitler, en fait je ne connaissais que le quotidien des français. J’ai aimé ce livre, malgré la narration un peu déconcertante au début j’ai réussi à aller au bout de la lecture.
Les mots, la lecture qui tiennent une grande place dans ce récit sont pour quelque chose au fait que je me suis accrochée malgré la dureté du récit. Pourquoi ne voler que des livres, que sont les livres si ce n’est l’évasion, la découverte d’un autre monde, même dans la tourmente elle rassemblait sous les abris tous les compagnons d’infortune.
Puis au fil des pages je me suis interessée à cette petite fille traumatisée et sa façon de faire face au drame qu’elle à vécu et qu’elle continue à vivre dans ses cauchemars. L’accueil chaleureux de ses parents adoptifs, le groupe d’amis qu’elle se fera, enfants ou adultes, leurs révoltes, leur vie au quotidien dans un pays déchiré par la guerre où il est devenu impossible de faire preuve de charité, d’humanité !
C’est un livre très difficile, qui une fois de plus nous fait trembler d’horreur. Je n’avais cependant jamais fait de lecture sur la vie quotidienne dans l’Allemagne d’Hitler, en fait je ne connaissais que le quotidien des français. J’ai aimé ce livre, malgré la narration un peu déconcertante au début j’ai réussi à aller au bout de la lecture.
Les mots, la lecture qui tiennent une grande place dans ce récit sont pour quelque chose au fait que je me suis accrochée malgré la dureté du récit. Pourquoi ne voler que des livres, que sont les livres si ce n’est l’évasion, la découverte d’un autre monde, même dans la tourmente elle rassemblait sous les abris tous les compagnons d’infortune.
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Mon avis
J'ai lu ce livre pour mon challenge sur Partage Lecture, j'avais lu quelques avis positifs mais sans être vraiment attirée, et pourtant j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, je pense même que c'est un coup de coeur. L'histoire peut sembler quelque peu ordinaire, car il existe beaucoup de romans se déroulants pendant la deuxième guerre, pourtant celui-ci a un "petit quelque chose" en plus.
Cette histoire est celle de Liesel, une petite fille Allemande, qui vit durant la deuxième guerre mondiale, et dont l'enfance est plutôt triste. A l'approche de la guerre, sa mère décide de la placer dans une famille nourricière avec son frère, seulement, lors du trajet le petit garçon meurt. La fillette vivra donc sans son petit frère, avec ses parents nourriciers: Rosa et Hans Hubermann. Liesel va vite s'attacher à Hans, qui chaque soir lorsqu'elle fait un cauchemar vient la réconforter, une complicité va naître entre eux deux. Liesel va également rencontrer Rudy, un garçon du même page qu'elle, qui habite à côté des Hubermann, tout deux vont se lier d'amitié et s'entraider.
seulement la vie sou l'Allemagne nazie, 'est pas toujours facile, surtout lorsqu'un jeune homme Juif vient frapper à votre porte, et qu'il est le fils d'un camarade de guerre qui vous a sauvé la vie il y a quelques années. C'est ce qui arrive à Hans Hubermann, et bien sûr il décide d'héberger cet homme nommé: Max.
Voilà un aperçu de la vie de Liesel, qui sera bouleversée par de nombreux évènements.
Au début il faut s'adapter au rythme de la lecture, la narration peut paraître un peu étrange. C'est la mort qui tient le rôle de narratrice, et je dois dire que j'ai té un peu surprise par la manière dont elle racontait l'histoire, mais on s'habitue rapidement et la lecture devient très fluide.
Le suspense est présent tout au long de l'histoire, mais pas un suspense comme on en trouve dans les polars, un suspense léger, qui nous incité à tourner les pages et à découvrir ce qu'il va se passer. Et pourtant, souvent, la narratrice raconte les évènements dans un ordre non chronologique, on sait donc en partie ce qu'il va se passer, mais on ignore comment cela va arriver. La lecture alterne retours en arrière, vision des évènements futurs et présent.
Un très belle histoire, qui évoque avec justesse et émotion la difficulté de la vie sous l'Allemagne nazie.
J'ai lu ce livre pour mon challenge sur Partage Lecture, j'avais lu quelques avis positifs mais sans être vraiment attirée, et pourtant j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, je pense même que c'est un coup de coeur. L'histoire peut sembler quelque peu ordinaire, car il existe beaucoup de romans se déroulants pendant la deuxième guerre, pourtant celui-ci a un "petit quelque chose" en plus.
Cette histoire est celle de Liesel, une petite fille Allemande, qui vit durant la deuxième guerre mondiale, et dont l'enfance est plutôt triste. A l'approche de la guerre, sa mère décide de la placer dans une famille nourricière avec son frère, seulement, lors du trajet le petit garçon meurt. La fillette vivra donc sans son petit frère, avec ses parents nourriciers: Rosa et Hans Hubermann. Liesel va vite s'attacher à Hans, qui chaque soir lorsqu'elle fait un cauchemar vient la réconforter, une complicité va naître entre eux deux. Liesel va également rencontrer Rudy, un garçon du même page qu'elle, qui habite à côté des Hubermann, tout deux vont se lier d'amitié et s'entraider.
seulement la vie sou l'Allemagne nazie, 'est pas toujours facile, surtout lorsqu'un jeune homme Juif vient frapper à votre porte, et qu'il est le fils d'un camarade de guerre qui vous a sauvé la vie il y a quelques années. C'est ce qui arrive à Hans Hubermann, et bien sûr il décide d'héberger cet homme nommé: Max.
Voilà un aperçu de la vie de Liesel, qui sera bouleversée par de nombreux évènements.
Au début il faut s'adapter au rythme de la lecture, la narration peut paraître un peu étrange. C'est la mort qui tient le rôle de narratrice, et je dois dire que j'ai té un peu surprise par la manière dont elle racontait l'histoire, mais on s'habitue rapidement et la lecture devient très fluide.
Le suspense est présent tout au long de l'histoire, mais pas un suspense comme on en trouve dans les polars, un suspense léger, qui nous incité à tourner les pages et à découvrir ce qu'il va se passer. Et pourtant, souvent, la narratrice raconte les évènements dans un ordre non chronologique, on sait donc en partie ce qu'il va se passer, mais on ignore comment cela va arriver. La lecture alterne retours en arrière, vision des évènements futurs et présent.
Un très belle histoire, qui évoque avec justesse et émotion la difficulté de la vie sous l'Allemagne nazie.
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Je viens (enfin) d'aller le récupérer à la bibliothèque. J'étais très étonnée, encore une fois, de voir qu'il était au rayon jeunesse, mais ça ne m'a pas arrêtée pour autant. J'ai hâte de le commencer
Edit du 08/01/12: Je viens de lire les dernières lignes du livre et je suis complètement bouleversée. Il est tout simplement magnifique, plein de poésie et d'émotions. Je serais bien restée encore quelques heures avec Liesel, à suivre sa vie, et j'avoue que j'ai du mal à me dire que le livre est bel et bien terminé...
Un énorme coup de cœur
Edit du 08/01/12: Je viens de lire les dernières lignes du livre et je suis complètement bouleversée. Il est tout simplement magnifique, plein de poésie et d'émotions. Je serais bien restée encore quelques heures avec Liesel, à suivre sa vie, et j'avoue que j'ai du mal à me dire que le livre est bel et bien terminé...
Un énorme coup de cœur
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
J'ai aimé ce livre bien que je n'ai pas vraiment réussi à y rentrer de suite et que j'ai dû le lire en plusieurs fois ; mais je suis contente d'avoir persévéré car c'est un livre tout en nuances !
C'est un livre qui à mon avis est réservé à un public de bon lecteur (jeunesse j'entends) ainsi qu'à un public adulte. Ce qui en fait son originalité c'est que c'est un livre dont la narratrice est la mort elle-même, mais la mort a ici un côté très humain !
Je trouve aussi que le livre traite la guerre du côté allemand et du côté de la population qui vit et subit la folie d'Hitler ! J'ai trouvé très émouvant les liens entre Liesel et ses parents adoptifs, Liesel et Rudy et surtout Liesel et Max !
On voit aussi très bien le pouvoir des mots que ce soit en négatif ou en positif !
C'est un livre qui même si il est assez dur se termine sur une note positive !
Mon avis : 4/5.
C'est un livre qui à mon avis est réservé à un public de bon lecteur (jeunesse j'entends) ainsi qu'à un public adulte. Ce qui en fait son originalité c'est que c'est un livre dont la narratrice est la mort elle-même, mais la mort a ici un côté très humain !
Je trouve aussi que le livre traite la guerre du côté allemand et du côté de la population qui vit et subit la folie d'Hitler ! J'ai trouvé très émouvant les liens entre Liesel et ses parents adoptifs, Liesel et Rudy et surtout Liesel et Max !
On voit aussi très bien le pouvoir des mots que ce soit en négatif ou en positif !
C'est un livre qui même si il est assez dur se termine sur une note positive !
Mon avis : 4/5.
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Je viens de le commencer, j'ai un peu de mal à accrocher, mais vos critiques m'encouragent à continuer!
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Oui, moi aussi au début j'ai eu un peu de mal, mais il faut le temps de prendre le rythme, après ça se laisse très bien lire.titibus a écrit:Je viens de le commencer, j'ai un peu de mal à accrocher, mais vos critiques m'encouragent à continuer!
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Oui, je suis maintenant complètement plongée dedans et il n'est plus question de le lâcher...
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Il aurait été bien dommage en effet de m’arrêter à ma première impression. Cette histoire est bouleversante. Si l'idée de la mort comme narratrice est déroutante au départ, on se surprend ensuite à trouver agréable qu'elle reprenne l'histoire en main régulièrement, elle arrive à se rendre presque sympathique, c'est très étrange comme impression. Je ne vais pas raconter l'histoire, ça a déjà été fait dans ce sujet. Comme pour beaucoup d'autres ici, ça a été une claque pour moi de découvrir la guerre du côté des civils allemands. Je n'aurais jamais imaginé qu'ils aient pu souffrir comme ça au sein de leur propre pays. Les personnages sont très attachants, tous, mais j'ai eu un coup de cœur pour cette mère nourricière, qui dit sans cesse des insultes à défaut de savoir dire des mots d'amour. J'ai aimé cette relation très particulière et compliquée entre elle et cette petite fille. C'est un livre plein de misère, de malheur, de drame, de richesse , de bonheur et d'espoir. C'est magnifique, tout simplement.
J'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur la vie de Liesel après. C'est mon problème, j'ai toujours beaucoup de mal à admettre qu'un livre que j'ai aimé est terminé!
J'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur la vie de Liesel après. C'est mon problème, j'ai toujours beaucoup de mal à admettre qu'un livre que j'ai aimé est terminé!
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Il m’a fallu dépasser les 50 premières pages pour véritablement entrer dans l’histoire. Puis j’ai fait la connaissance de Hans, un homme discret, bon et honnête, de Liesel et Rudy, un petit duo fort sympathique, de Max « Maxi Taxi », sans oublier Rosa et sa cuillère en bois. La Mort prend la plume pour nous conter une histoire très émouvante, parfois même un peu poétique « Les mots murmurés glissèrent sur le lit et tombèrent en pluie sur le sol. » La fin est bouleversante, elle nous arracherait presque une larme, « une larme d’amitié, qui en séchant deviendra une graine… »
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
J'ai terminé hier soir ce très beau livre...
Livre écrit de façon originale. Effectivement, la narratrice est "la Mort". L'histoire de Liesel, orpheline, recueillie par une famille adoptive en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale est très émouvante. Un autre regard sur une partie de la population allemande pendant le nazisme.
Très belle histoire, j'ai fait une très belle découverte avec ce livre tant par les sujets abordés que par la manière très originale dont il est écrit.
Livre écrit de façon originale. Effectivement, la narratrice est "la Mort". L'histoire de Liesel, orpheline, recueillie par une famille adoptive en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale est très émouvante. Un autre regard sur une partie de la population allemande pendant le nazisme.
Très belle histoire, j'ai fait une très belle découverte avec ce livre tant par les sujets abordés que par la manière très originale dont il est écrit.
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
je l'ai dans ma bibliothèque, je n'ai pas encore eu le temps de le lire mais quand je l'ai vu...je l'ai acheté sans réfléchir car le titre et la couverture me parlai et en règle générale quand je fais ça, je suis rarement déçue...donc maintenant je vais prendre le temps de le lire et vous dirai quoi
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Je viens de le terminer, et même si je ne trouve pas que cette narratrice particulière apporte beaucoup, j'ai vraiment apprécié les liens qui se tissent entre les différents personnages et la façon dont le rapport aux mots (sous toutes ses formes) est dépeint de ce livre!
Piplo- Membre assidu
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Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Très beau livre, merci de me l'avoir fait decouvrir! C'est la premiere fois que je lis un livre sur un village allemand sous Hitler, ou la plupart des allemand subissent plus que n'approuvent, meme si certain y trouvent leur compte .
L'histoire de Liesel est très belle, mais si dure, meme si elle a la chance de rencontrer des gens formidables qui l'aident à se reconstruire. C'est un personnage tres attachant, si attachant que la mort elle meme s'y interesse...
C'est aussi un livre sur le pouvoir des mots, les mots qui permettent à Hitler de prendre le pouvoir et persuader toute une population que les Juifs ne sont pas dignes de vivre, les mots qui rassurent quand Liesel fait la lecture pendant le bombardement, les mots qui sauvent quand max lutte contre la mort, les mots comme un cadeau que Max offre à Liesel en lui ecrivant une magnifique histoire, ces mots qui peuvent engendrer le meilleur comme le pire, que Liesel aime plus que tout et deteste aussi parfois...
Vraiment pour moi un livre comme on en lit trop peu, qui laisse une trace dans le coeur et l'esprit et qu'on ne referme jamais totalement.
L'histoire de Liesel est très belle, mais si dure, meme si elle a la chance de rencontrer des gens formidables qui l'aident à se reconstruire. C'est un personnage tres attachant, si attachant que la mort elle meme s'y interesse...
C'est aussi un livre sur le pouvoir des mots, les mots qui permettent à Hitler de prendre le pouvoir et persuader toute une population que les Juifs ne sont pas dignes de vivre, les mots qui rassurent quand Liesel fait la lecture pendant le bombardement, les mots qui sauvent quand max lutte contre la mort, les mots comme un cadeau que Max offre à Liesel en lui ecrivant une magnifique histoire, ces mots qui peuvent engendrer le meilleur comme le pire, que Liesel aime plus que tout et deteste aussi parfois...
Vraiment pour moi un livre comme on en lit trop peu, qui laisse une trace dans le coeur et l'esprit et qu'on ne referme jamais totalement.
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
superbe ce livre m'a fait vibré à travail cette pille fille liesel et ce livre m'a aussi une approche de la mort différente plus acceptable ....
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Mon avis :
Comme à chaque fois qu’un livre m’a particulièrement emballée, je ne sais pas par où commencer, les mots me manquent pour exprimer mon ressenti de la façon la plus juste possible, je manque de vocabulaire et aucune phrase ne me satisfait totalement. Je commencerai donc ainsi : lisez-le ! C’est la meilleure manière de comprendre ce que je ressens et de le ressentir à votre tour ^^ Il est difficile de mettre des mots sur des émotions, il faut les vivre et c’est ce que j’ai fait pendant toute ma lecture : j’ai vécu l’histoire de Liesel. Vous l’aurez deviné, c’est un énorme coup de cœur. Je me suis immergée dans le texte dès les premiers mots de l’auteur et ensuite, impossible de décrocher…
La narratrice n’est autre que la Mort elle-même et pourtant, je l’ai trouvé d’une douceur incroyable. Elle observe les êtres humains et notamment la voleuse de livres, cette petite fille d’à peine neuf ans qui arrive chez les Hubermann, « abandonnée » par sa mère (on comprend vite que c’est un abandon nécessaire plus que volontaire, pour protéger ses enfants, les éloigner du danger mais lequel ?) et sans son frère, mort pendant le trajet. La Mort va s’attacher à elle et nous raconte donc son histoire mais le récit s’inscrit aussi dans l’Histoire. Nous sommes en Allemagne à l’aube et pendant la Seconde Guerre Mondiale. Nous vivons donc les événements côté allemand, leur quotidien mais aussi la montée de l’antisémitisme jusqu’à l’enfermement et l’extermination des Juifs dans les camps, le rationnement, les raids aériens, la guerre, Stalingrad, les Jeunesses Hitlériennes et la propagande pro-nazie, etc… Néanmoins, le texte ne m’a jamais paru trop dur, trop choquant (à part la dernière partie, juste avant l’épilogue, qui m’a réellement bouleversée : j’ai pleuré comme une madeleine du début à la fin) car c’est à travers les yeux d’une enfant que l’on découvre tout cela. Le tout est donc aussi recouvert d’un voile d’insouciance et d’innocence propre à cet âge. Le quotidien de Liesel est fait de tristesse parfois mais aussi et surtout de petits et grands bonheurs comme l’apprentissage de la lecture avec Hans, son père adoptif au regard argent bienveillant, généreux jusqu’à se perdre comme quand il repeint les murs des habitants de confession juive par exemple ou les parties de football, les tournées de linge et les vols dans les vergers en compagnie de son meilleur ami, Rudy Steiner ou les cadeaux de Max… Ce que j’essaye de dire, c’est que tout n’est pas noir pendant ces temps de guerre et l’auteur nous fait passer par toute une palette d’émotions, du rire aux larmes avec une facilité déconcertante. Les personnages sont attachants. J’ai adoré Liesel et Rudy, l’amoureux qui n’ose pas se déclarer, prêt à tout pour elle mais aussi prêt à prendre la défense de toute personne victime d’injustice comme Tommy Müller, Max, le boxeur juif qui n’a pas renoncé et tient à la vie plus que tout mais est aussi rongé par la culpabilité qui vient le hanter pendant son sommeil, tout comme le frère de Liesel vient la visiter pendant la nuit, Hans, bien sûr mais aussi Rosa, qui jure comme un charretier mais ne manque pas de cœur, a les épaules solides et sur qui on peut compter en cas de coups durs et enfin la Mort, qui pour moi est un personnage à part entière du roman. Elle m’a vraiment touchée. On sent que sa tâche ingrate lui pèse, que c’est un fardeau lourd à porter, on ne peut que partager son incompréhension face aux horreurs dont sont capables les humains. Elle ne fait que transporter les âmes, leur offrir un repos mérité, apaiser leur souffrance mais ce n’est pas elle qui les tue, ils s’en chargent très bien tout seuls ! Enfin, c’est aussi un roman sur le pouvoir des mots, pouvoir que découvrira Liesel en apprenant à lire : ils peuvent tantôt rassembler, contrôler les foules, leur faire partager une même pensée, endoctriner, apaiser, blesser, réconforter ou même tuer…
Comme à chaque fois qu’un livre m’a particulièrement emballée, je ne sais pas par où commencer, les mots me manquent pour exprimer mon ressenti de la façon la plus juste possible, je manque de vocabulaire et aucune phrase ne me satisfait totalement. Je commencerai donc ainsi : lisez-le ! C’est la meilleure manière de comprendre ce que je ressens et de le ressentir à votre tour ^^ Il est difficile de mettre des mots sur des émotions, il faut les vivre et c’est ce que j’ai fait pendant toute ma lecture : j’ai vécu l’histoire de Liesel. Vous l’aurez deviné, c’est un énorme coup de cœur. Je me suis immergée dans le texte dès les premiers mots de l’auteur et ensuite, impossible de décrocher…
La narratrice n’est autre que la Mort elle-même et pourtant, je l’ai trouvé d’une douceur incroyable. Elle observe les êtres humains et notamment la voleuse de livres, cette petite fille d’à peine neuf ans qui arrive chez les Hubermann, « abandonnée » par sa mère (on comprend vite que c’est un abandon nécessaire plus que volontaire, pour protéger ses enfants, les éloigner du danger mais lequel ?) et sans son frère, mort pendant le trajet. La Mort va s’attacher à elle et nous raconte donc son histoire mais le récit s’inscrit aussi dans l’Histoire. Nous sommes en Allemagne à l’aube et pendant la Seconde Guerre Mondiale. Nous vivons donc les événements côté allemand, leur quotidien mais aussi la montée de l’antisémitisme jusqu’à l’enfermement et l’extermination des Juifs dans les camps, le rationnement, les raids aériens, la guerre, Stalingrad, les Jeunesses Hitlériennes et la propagande pro-nazie, etc… Néanmoins, le texte ne m’a jamais paru trop dur, trop choquant (à part la dernière partie, juste avant l’épilogue, qui m’a réellement bouleversée : j’ai pleuré comme une madeleine du début à la fin) car c’est à travers les yeux d’une enfant que l’on découvre tout cela. Le tout est donc aussi recouvert d’un voile d’insouciance et d’innocence propre à cet âge. Le quotidien de Liesel est fait de tristesse parfois mais aussi et surtout de petits et grands bonheurs comme l’apprentissage de la lecture avec Hans, son père adoptif au regard argent bienveillant, généreux jusqu’à se perdre comme quand il repeint les murs des habitants de confession juive par exemple ou les parties de football, les tournées de linge et les vols dans les vergers en compagnie de son meilleur ami, Rudy Steiner ou les cadeaux de Max… Ce que j’essaye de dire, c’est que tout n’est pas noir pendant ces temps de guerre et l’auteur nous fait passer par toute une palette d’émotions, du rire aux larmes avec une facilité déconcertante. Les personnages sont attachants. J’ai adoré Liesel et Rudy, l’amoureux qui n’ose pas se déclarer, prêt à tout pour elle mais aussi prêt à prendre la défense de toute personne victime d’injustice comme Tommy Müller, Max, le boxeur juif qui n’a pas renoncé et tient à la vie plus que tout mais est aussi rongé par la culpabilité qui vient le hanter pendant son sommeil, tout comme le frère de Liesel vient la visiter pendant la nuit, Hans, bien sûr mais aussi Rosa, qui jure comme un charretier mais ne manque pas de cœur, a les épaules solides et sur qui on peut compter en cas de coups durs et enfin la Mort, qui pour moi est un personnage à part entière du roman. Elle m’a vraiment touchée. On sent que sa tâche ingrate lui pèse, que c’est un fardeau lourd à porter, on ne peut que partager son incompréhension face aux horreurs dont sont capables les humains. Elle ne fait que transporter les âmes, leur offrir un repos mérité, apaiser leur souffrance mais ce n’est pas elle qui les tue, ils s’en chargent très bien tout seuls ! Enfin, c’est aussi un roman sur le pouvoir des mots, pouvoir que découvrira Liesel en apprenant à lire : ils peuvent tantôt rassembler, contrôler les foules, leur faire partager une même pensée, endoctriner, apaiser, blesser, réconforter ou même tuer…
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
alexielle36 pour ce beau résumé, j'ai moi aussi beaucoup aimé de livre. Sur la même période j'ai lu "Seul dans Berlin" de Hans FALLADA
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
J'ai déjà noté Seul dans Berlin dans ma lal et avait lu la fiche présente sur le forum avec beaucoup d'intérêt
Merci, Creuse
Merci, Creuse
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Je ne comprends pourquoi ce livre est classé dans la "littérature jeunesse". C'est un conte, soit ! mais de plus de 600 pages qui relatent la seconde guerre mondiale vu par les yeux de la Mort et par ceux d'une enfant... c'est une écriture simple mais qui laisse passer énormément d'émotions, les personnages sont attachants, même la mort est miséricordieuse contrairement à la folie des hommes.
Alors, oui c'est un livre pour enfant, enfin pour grands enfants que nous sommes toujours et qui voulons croire encore et toujours à la fin heureuse d'une histoire...
Alors, oui c'est un livre pour enfant, enfin pour grands enfants que nous sommes toujours et qui voulons croire encore et toujours à la fin heureuse d'une histoire...
Invité- Invité
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