[Russo, Albert] Exils africains
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[Russo, Albert] Exils africains-Et il y eut David-Kanza
[Russo, Albert] Exils africains
[Russo, Albert]
Exils africains- Et il y eut David Kanza
Ginkgo Editeur mars 2010
196 pages
4ème de couverture
Roman à trois voix, " Exils africains " évoque de manière saisissante l'univers colonial tel que le vivent les trois protagonistes. Sandro Romano-Livi, le juif italien, qui quitta son île méditerranéenne, à destination du Congo belge et qui nous entraîne dans la région du Katanga et des Grands Lacs à la découverte de cette Afrique coloniale et de ses populations. Florence Simpson, sa fiancée anglicane, ayant grandi en Rhodésie du Sud (le Zimbabwe d'aujourd'hui). Elle nous parle de son enfance et de son mariage avec Sandro, de la naissance de leurs deux filles, Astrid et Dalia. Mais aussi de leur nouvelle vie en Italie après les sanglants événements survenus au Congo, après l'Indépendance. Elle et son mari auront ainsi vécu un double exil. Enfin, la parole est donnée à David-Kanza (Daviko), l'enfant métis que le meilleur ami de Sandro a eu avec une Congolaise, et que Sandro adoptera. Chacune de ces voix, avec délicatesse mais réalisme nous livre sa vision de l'Afrique coloniale et nous questionne sur les blessures de l'exil.
Mon avis
En suivant le journal de chacune de ces trois voix, on connait leur vie certes, mais ce qui m’a intéressée c’est surtout le côté historique, je vais essayer de m’expliquer. Le premier journal est celui de Sandro qui est né sur l’île de Rhodes dans la première décennie du XXème siècle, et voila c’est pour lui l’occasion de nous conter l’histoire de Rhodes depuis l’Antiquité jusque la Grande Inquisition, en 1492, mais que l’on se rassure cela ne prend qu’une page. il nous conte son enfance, les déménagements avec ses parents, son adolescence, l’adoption de David-Kanza né d’une jeune femme noire et dont le père est un ami de Sandro,sa rencontre avec Florence qui restera l’amour de sa vie, deux filles naîtront de leur union....On passe au journal de Florence, parlant de ses filles, de l’Afrique du Sud et de l’apartheid qui avait corrompu l’âme des blancs sans qu’ils s’en rendent vraiment compte, de Ian Smith qui a fait sa déclaration unilatérale d’indépendance en 1964, de David qu’elle a accepté comme un fils mais aussi de ses deux frères dont l’un meurt très jeune. Ce que j’ai particulièrement aimé c’est le superbe poème intitulé “ La parole ressuscitée “ que David a écrit la dernière année de ses études secondaires.......Et nous voici dans le journal de David-Kanza que j’ai trouvé émouvant par l’amour et l’amitié que son récit inspire, quel amour filial pour son Papa Sandro et Florence qu’il appelle “ Mafleur “ et l’amitié pour ses petites soeurs. Il nous dit qu’il est né au début des années quarante dans un village de la province de Kivu. nous parle de son père biologique qui ne pouvait pas le reconnaître cela selon les volontés de ses grand^parents maternels. Je dois dire que j’ai aimé David qui est un garçon très attachant. Je n’ai pas dit grand chose de ce livre que j’ai trouvé intéressant sur l’Histoire du Congo décrite par petites touches jamais ennuyeuses, J’ai aimé l’histoire de cette famille avec les détails sur leur vie que je ne dévoile pas, la fin m’a vraiment émue. Un livre que je recommande vivement et sans parti pris c’est pour moi un gros coup de coeur. 5/5
Exils africains- Et il y eut David Kanza
Ginkgo Editeur mars 2010
196 pages
4ème de couverture
Roman à trois voix, " Exils africains " évoque de manière saisissante l'univers colonial tel que le vivent les trois protagonistes. Sandro Romano-Livi, le juif italien, qui quitta son île méditerranéenne, à destination du Congo belge et qui nous entraîne dans la région du Katanga et des Grands Lacs à la découverte de cette Afrique coloniale et de ses populations. Florence Simpson, sa fiancée anglicane, ayant grandi en Rhodésie du Sud (le Zimbabwe d'aujourd'hui). Elle nous parle de son enfance et de son mariage avec Sandro, de la naissance de leurs deux filles, Astrid et Dalia. Mais aussi de leur nouvelle vie en Italie après les sanglants événements survenus au Congo, après l'Indépendance. Elle et son mari auront ainsi vécu un double exil. Enfin, la parole est donnée à David-Kanza (Daviko), l'enfant métis que le meilleur ami de Sandro a eu avec une Congolaise, et que Sandro adoptera. Chacune de ces voix, avec délicatesse mais réalisme nous livre sa vision de l'Afrique coloniale et nous questionne sur les blessures de l'exil.
Mon avis
En suivant le journal de chacune de ces trois voix, on connait leur vie certes, mais ce qui m’a intéressée c’est surtout le côté historique, je vais essayer de m’expliquer. Le premier journal est celui de Sandro qui est né sur l’île de Rhodes dans la première décennie du XXème siècle, et voila c’est pour lui l’occasion de nous conter l’histoire de Rhodes depuis l’Antiquité jusque la Grande Inquisition, en 1492, mais que l’on se rassure cela ne prend qu’une page. il nous conte son enfance, les déménagements avec ses parents, son adolescence, l’adoption de David-Kanza né d’une jeune femme noire et dont le père est un ami de Sandro,sa rencontre avec Florence qui restera l’amour de sa vie, deux filles naîtront de leur union....On passe au journal de Florence, parlant de ses filles, de l’Afrique du Sud et de l’apartheid qui avait corrompu l’âme des blancs sans qu’ils s’en rendent vraiment compte, de Ian Smith qui a fait sa déclaration unilatérale d’indépendance en 1964, de David qu’elle a accepté comme un fils mais aussi de ses deux frères dont l’un meurt très jeune. Ce que j’ai particulièrement aimé c’est le superbe poème intitulé “ La parole ressuscitée “ que David a écrit la dernière année de ses études secondaires.......Et nous voici dans le journal de David-Kanza que j’ai trouvé émouvant par l’amour et l’amitié que son récit inspire, quel amour filial pour son Papa Sandro et Florence qu’il appelle “ Mafleur “ et l’amitié pour ses petites soeurs. Il nous dit qu’il est né au début des années quarante dans un village de la province de Kivu. nous parle de son père biologique qui ne pouvait pas le reconnaître cela selon les volontés de ses grand^parents maternels. Je dois dire que j’ai aimé David qui est un garçon très attachant. Je n’ai pas dit grand chose de ce livre que j’ai trouvé intéressant sur l’Histoire du Congo décrite par petites touches jamais ennuyeuses, J’ai aimé l’histoire de cette famille avec les détails sur leur vie que je ne dévoile pas, la fin m’a vraiment émue. Un livre que je recommande vivement et sans parti pris c’est pour moi un gros coup de coeur. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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