[Adamson, Gil] La veuve
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[Adamson, Gil] La veuve
Titre : La veuve
Auteur : Gil Adamson
Editeur : 10/18
Parution le : 19 Mai 2011
pages : 417
Présentation : A 19 ans, Mary Boulton est une fugitive : elle vient de tuer son mari. Dans sa cavale fiévreuse, la silhouette frêle et sombre n’a qu’une légère avance sur ses poursuivants, deux géants roux assoiffés de vengeance, ses beaux-frères. En ce début de XXe siècle, au coeur de la nature indomptée des Rocheuses de l’Alberta, "la veuve", à la lisière de la folie, devra apprendre à survivre. Et à se découvrir... Un western au féminin, épique, poétique.Auteur : Gil Adamson
Editeur : 10/18
Parution le : 19 Mai 2011
pages : 417
Avis : J’aime lire les premiers romans d’un auteur, j’y découvre des merveilles, ce fut le cas pour ce livre.
Nous sommes au début de XX° siècle, Mary fuit ses deux beaux frères, elle a tué son mari. Sa fuite va l’entraîner vers les montagnes où elle fera de belles rencontres. D’abord, elle connaîtra l’amour avec « Le coureur des crêtes » puis, le bonheur d’un foyer au coté d’un révérend dans un village de mineur.
J’ai bien aimé la partie où elle vit avec les mineurs, j’aurai aimé en savoir plus sur eux et leur condition de vie, ce détail est peu abordé même lors de la catastrophe.
Cela est relaté de façon un peu poétique, l’écriture est chantante, c’est très agréable à lire, malgré son épaisseur, c’est un roman très entraînant. On découvre le passé de la veuve à travers ses souvenirs, on sait peu à peu ce qu’il s’est passé. L’intrigue réside dans la crainte que les deux beaux frères la retrouvent.
Le premier coup de cœur de l’année.
Dernière édition par alexielle63 le Dim 8 Jan 2012 - 12:31, édité 1 fois (Raison : Suppression image non hébergée)
Re: [Adamson, Gil] La veuve
Je n’ai pas réellement accroché à cette histoire. Je m’étais laissé tenter par la 4ème de couverture, surtout par le commentaire de Jim Harrison, écrivain des grands espaces américains, que j’apprécie assez. Je cite : « La Veuve est un roman tout simplement superbe. (…) Le suspense de ce livre est tel que l’on en ressent physiquement la tension, un effet produit uniquement par les meilleurs romans. » Je trouve cette appréciation excessive. Evidemment, dès le départ, on se demande si Mary sera retrouvée par ses deux beaux-frères. Mais c’est à peu près tout, le reste est prévisible : par deux fois, perdue et seule dans la montagne, elle manque mourir de faim. Mais on sait d’avance qu’elle va survivre, sinon on ne tiendrait pas les 410 pages. Pareil pour sa rencontre avec le « Coureur des crêtes » : vu comment l’auteur distille de petits épisodes le concernant après sa séparation d’avec Mary, on devine très vite comment tout cela va finir.
C’est vrai que les éléments se précipitent un peu dans les 50 dernières pages, mais de là à parler d’un suspense haletant et d’une tension palpable, il y a de la marge.
Je n’ai pas non plus trouvé les personnages fort attachants, même pas « la veuve » (c’est ailleurs agaçant, cette manie de l’auteur de l’appeler tout le temps « la veuve ». Par moments, j’oubliais qu’il s’agissait de Mary, 19 ans). Elle est décrite comme solitaire, livrée à elle-même pendant son enfance, plutôt gauche dans les tâches ménagères, presque inadaptée socialement, et victime d’hallucinations (au début du roman, l’auteur insiste tellement sur ce point qu’on pense que ça va hanter constamment tout le récit, mais il n’en est rien). Tout cela la pousse à se marier à John, alors qu’elle a déjà compris que « il avait trouvé une fille qui ne rechercherait pas la compagnie de ses semblables et s’en passait même volontiers. Dans une cabane en rondins, loin de tout, elle serait beaucoup plus à son aise que ces filles gaies et rieuses qui déambulaient sur la pelouse en se tenant la main, échangeaient des ragots à voix basse ou couraient se réfugier dans les bras de leur mère en hurlant d’excitation. Par la suite, la veuve comprit, aussi sûrement qu’elle connaissait son mari, qu’il avait pris sa décision là, sur-le-champ, qu’il avait vu en elle le meilleur et le seul parti possible. »
La nature joue un grand rôle dans ce roman, et sa splendeur contraste avec la misère, la saleté, la promiscuité des hommes (surtout dans la ville minière). C’est romanesque et facile à lire, ce qui fait que j’ai continué jusqu’au bout.
L’écriture est poétique, mais pas toujours élégante (détails inutiles genre « elle urina puis se nettoya… »). Et j’ai à plusieurs reprises été frappée par des formulations bizarres (peut-être imputables aux traducteurs ?), par exemple :
« elle s’assit et pleura (…) Lorsqu’elle eut terminé… » (terminer de pleurer ??)
« elle traversa un bosquet de pommiers…dans une ferme abandonnée. Elle chercha des bâtiments mais n’en trouva pas » (un bosquet dans une ferme, alors qu’en plus il n’y a pas de bâtiments?)
« elle mâchait avec délibération un morceau de pain »
Enfin, j’ai quand même appris quelques nouveaux mots : voir rubrique "mots découverts - mots offerts" ici
Conclusion: dispensable...
C’est vrai que les éléments se précipitent un peu dans les 50 dernières pages, mais de là à parler d’un suspense haletant et d’une tension palpable, il y a de la marge.
Je n’ai pas non plus trouvé les personnages fort attachants, même pas « la veuve » (c’est ailleurs agaçant, cette manie de l’auteur de l’appeler tout le temps « la veuve ». Par moments, j’oubliais qu’il s’agissait de Mary, 19 ans). Elle est décrite comme solitaire, livrée à elle-même pendant son enfance, plutôt gauche dans les tâches ménagères, presque inadaptée socialement, et victime d’hallucinations (au début du roman, l’auteur insiste tellement sur ce point qu’on pense que ça va hanter constamment tout le récit, mais il n’en est rien). Tout cela la pousse à se marier à John, alors qu’elle a déjà compris que « il avait trouvé une fille qui ne rechercherait pas la compagnie de ses semblables et s’en passait même volontiers. Dans une cabane en rondins, loin de tout, elle serait beaucoup plus à son aise que ces filles gaies et rieuses qui déambulaient sur la pelouse en se tenant la main, échangeaient des ragots à voix basse ou couraient se réfugier dans les bras de leur mère en hurlant d’excitation. Par la suite, la veuve comprit, aussi sûrement qu’elle connaissait son mari, qu’il avait pris sa décision là, sur-le-champ, qu’il avait vu en elle le meilleur et le seul parti possible. »
La nature joue un grand rôle dans ce roman, et sa splendeur contraste avec la misère, la saleté, la promiscuité des hommes (surtout dans la ville minière). C’est romanesque et facile à lire, ce qui fait que j’ai continué jusqu’au bout.
L’écriture est poétique, mais pas toujours élégante (détails inutiles genre « elle urina puis se nettoya… »). Et j’ai à plusieurs reprises été frappée par des formulations bizarres (peut-être imputables aux traducteurs ?), par exemple :
« elle s’assit et pleura (…) Lorsqu’elle eut terminé… » (terminer de pleurer ??)
« elle traversa un bosquet de pommiers…dans une ferme abandonnée. Elle chercha des bâtiments mais n’en trouva pas » (un bosquet dans une ferme, alors qu’en plus il n’y a pas de bâtiments?)
« elle mâchait avec délibération un morceau de pain »
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Invité- Invité
Re: [Adamson, Gil] La veuve
merci Viou pour ta critique il me tente pas trop
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24193
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Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Adamson, Gil] La veuve
Je comprends, vu que je n'ai pas été très tendre avec ce bouquin...
Mais tout ça est très subjectif...
Mais tout ça est très subjectif...
Invité- Invité
Re: [Adamson, Gil] La veuve
t'as raison suffit de voir la critique de Petitepom qui la classée en coup de cœur comme quoi chacun son ressenti, mais l'histoire m'attire pas plus que ca
louloute- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Adamson, Gil] La veuve
Ca me fait penser que j'ai oublié de voter...
Heureusement qu'on n'a pas tous les mêmes goûts, ce serait d'un monotone
Heureusement qu'on n'a pas tous les mêmes goûts, ce serait d'un monotone
Invité- Invité
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