[Bobin, Christian] Autoportrait au radiateur
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Votre avis sur ce livre :
[Bobin, Christian] Autoportrait au radiateur
(Bobin, Christian)
Éditions Gallimard
176 pages
Quatrième de couverture
" Je n'écris pas un journal mais un roman. Les personnages principaux en sont la lumière, la douleur, un brin d'herbe, la joie et quelques paquets de cigarettes brunes. " Christian Bobin écrit donc le roman d'une année, décrivant la vie comme elle va, le temps comme il passe. Les mots suivent le temps des fleurs, le temps d'une cigarette, le temps de l'enfance, le temps de l'absence. Des mots simples, de la joie ou de la tristesse, qui font gagner à l'écrivain le pari d'une écriture du silence.
Avis
Écrit en janvier 2000, ce roman ne perdra jamais sa puissance. C'est un chef-d'oeuvre. Certainement un des plus grands romans qu'il m'ait été donné de lire. C'est de la dentelle magnifique.
Bien que le sujet soit lourd, la délicatesse lui donne les couleurs de la vie. L'auteur lui-même résume très bien l'impression qui nous berce: «... des phrases qui, même sombres, ne savent que rire.» C'est la poésie de la prose. C'est un hymne à la vie. Ma cote: 20/20.
Citations:
«Les roses mortes ne sont pas mortes: elles ont jeté tous leurs vêtements pour filer nues entre les bras de la lumière.»
«Je préfère la folie - pas celle que l'on subit, mais celle avec laquelle on danse.»
«... quand ils sont devant Dieu, les anges jouent du Bach. Et quand ils sont entre eux, ils jouent du Mozart.»
(Christian Bobin)
Éditions Gallimard
176 pages
Quatrième de couverture
" Je n'écris pas un journal mais un roman. Les personnages principaux en sont la lumière, la douleur, un brin d'herbe, la joie et quelques paquets de cigarettes brunes. " Christian Bobin écrit donc le roman d'une année, décrivant la vie comme elle va, le temps comme il passe. Les mots suivent le temps des fleurs, le temps d'une cigarette, le temps de l'enfance, le temps de l'absence. Des mots simples, de la joie ou de la tristesse, qui font gagner à l'écrivain le pari d'une écriture du silence.
Avis
Écrit en janvier 2000, ce roman ne perdra jamais sa puissance. C'est un chef-d'oeuvre. Certainement un des plus grands romans qu'il m'ait été donné de lire. C'est de la dentelle magnifique.
Bien que le sujet soit lourd, la délicatesse lui donne les couleurs de la vie. L'auteur lui-même résume très bien l'impression qui nous berce: «... des phrases qui, même sombres, ne savent que rire.» C'est la poésie de la prose. C'est un hymne à la vie. Ma cote: 20/20.
Citations:
«Les roses mortes ne sont pas mortes: elles ont jeté tous leurs vêtements pour filer nues entre les bras de la lumière.»
«Je préfère la folie - pas celle que l'on subit, mais celle avec laquelle on danse.»
«... quand ils sont devant Dieu, les anges jouent du Bach. Et quand ils sont entre eux, ils jouent du Mozart.»
(Christian Bobin)
Dernière édition par Cassiopée le Sam 13 Juil 2024 - 18:19, édité 4 fois
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Bobin, Christian] Autoportrait au radiateur
Zazy,
Si jamais vous lisez ce livre, j'aimerais beaucoup savoir ce que vous en aurez pensé.
Salutations,
Moulin
Si jamais vous lisez ce livre, j'aimerais beaucoup savoir ce que vous en aurez pensé.
Salutations,
Moulin
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Bobin, Christian] Autoportrait au radiateur
Réflexions journalières dans les mois suivants le décès de son épouse.
C'est une relecture car j'ai lu ce livre une première fois en janvier 2012 et je l'avais donné à une très bonne amie qui venait de perdre son mari dans un accident routier. Son mari était également notre ami.
J'avais été séduit par l'humanité et la poésie qui se dégageaient de ces pages. C'est toujours le cas et ça demeure un coup de coeur. Je vais certainement racheter «La plus que vive» du même auteur, ouvrage que j'avais également très apprécié.
C'est une relecture car j'ai lu ce livre une première fois en janvier 2012 et je l'avais donné à une très bonne amie qui venait de perdre son mari dans un accident routier. Son mari était également notre ami.
J'avais été séduit par l'humanité et la poésie qui se dégageaient de ces pages. C'est toujours le cas et ça demeure un coup de coeur. Je vais certainement racheter «La plus que vive» du même auteur, ouvrage que j'avais également très apprécié.
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Bobin, Christian] Autoportrait au radiateur
Merci Moulin !
Je vais le chercher !
Je vais le chercher !
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Cassiopée- Admin
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Re: [Bobin, Christian] Autoportrait au radiateur
Merci de vos avis, je vais le lire également.
Pandora- Grand expert du forum
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Re: [Bobin, Christian] Autoportrait au radiateur
Mon avis
Écrit du 6 avril 1996 au 21 mars 1997, après la mort de son épouse, ce court roman (Bobin tient à ce qu’on dise roman), retrace des réflexions intimes que l’auteur partage avec nous.
« La vérité, ce n’est pas un trou dans la terre. La vérité, c’est l’infini d’amour parfois reçu dans cette vie quand noud n’avions vraiment plus rien. »
On pourrait penser qu’il va se plaindre, se souvenir et nous faire pleurer suite au décès de celle qu’il a aimée. Bien au contraire, il célèbre la vie, et surtout l’Amour avec une majuscule.
« Il peut sembler étrange de faire entrer, chaque semaine, deux bouquets de fleurs dans un endroit où l’on vit seul. »
Les fleurs comme thérapie, comme moyen de faire rentrer la vie chez lui, de « nourrir les invisibles », comme il l’écrit. Elles le maintiennent vivant, il s’en occupe, il les choisit avec soin, les contemple. Il en a besoin parce que, parfois, la mort s’impose, lui fait de l’œil, il irait presque jusqu’à avoir envie de quitter la vie….
Alors, il cherche dès le réveil, un rien de gaieté, « du minuscule et de l’imprévisible. Un petit marteau de lumière heurtant le bronze du réel. »
Ce recueil est doux et délicat, raffiné comme une dentelle. On aimerait se souvenir de tout, noter les phrases. Mais il suffit d’acheter ce petit livre, de se l’offrir ou de l’offrir et de le feuilleter pour retrouver, intact, le plaisir d’une parenthèse enchantée…
« Finalement, je n’aime pas la sagesse. Elle imite trop la mort. Je préfère la folie - pas celle que l’on subit, mais celle avec laquelle on danse. »
Coup de coeur ! Merci cher Moulin !
Écrit du 6 avril 1996 au 21 mars 1997, après la mort de son épouse, ce court roman (Bobin tient à ce qu’on dise roman), retrace des réflexions intimes que l’auteur partage avec nous.
« La vérité, ce n’est pas un trou dans la terre. La vérité, c’est l’infini d’amour parfois reçu dans cette vie quand noud n’avions vraiment plus rien. »
On pourrait penser qu’il va se plaindre, se souvenir et nous faire pleurer suite au décès de celle qu’il a aimée. Bien au contraire, il célèbre la vie, et surtout l’Amour avec une majuscule.
« Il peut sembler étrange de faire entrer, chaque semaine, deux bouquets de fleurs dans un endroit où l’on vit seul. »
Les fleurs comme thérapie, comme moyen de faire rentrer la vie chez lui, de « nourrir les invisibles », comme il l’écrit. Elles le maintiennent vivant, il s’en occupe, il les choisit avec soin, les contemple. Il en a besoin parce que, parfois, la mort s’impose, lui fait de l’œil, il irait presque jusqu’à avoir envie de quitter la vie….
Alors, il cherche dès le réveil, un rien de gaieté, « du minuscule et de l’imprévisible. Un petit marteau de lumière heurtant le bronze du réel. »
Ce recueil est doux et délicat, raffiné comme une dentelle. On aimerait se souvenir de tout, noter les phrases. Mais il suffit d’acheter ce petit livre, de se l’offrir ou de l’offrir et de le feuilleter pour retrouver, intact, le plaisir d’une parenthèse enchantée…
« Finalement, je n’aime pas la sagesse. Elle imite trop la mort. Je préfère la folie - pas celle que l’on subit, mais celle avec laquelle on danse. »
Coup de coeur ! Merci cher Moulin !
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Cassiopée- Admin
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Genre littéraire préféré : un peu tout
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Re: [Bobin, Christian] Autoportrait au radiateur
Tant heureux qu'il t'ait plu Cass! (Peu de mots mais probablement des fautes). XX
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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