[Christie, Agatha] Le couteau sur la nuque
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Qu'avez vous pensé de ce livre ?
[Christie, Agatha] Le couteau sur la nuque
(Le livre sur cette photo est paru en 1976; mon édition date de 1991).
Collection : Le livre de poche n°5419
Edition : Librairie des Champs Elysées
Nombre de pages : 247
Année de parution : 1991
4ème de couverture :
"Pour découvrir l'entière vérité dans ce drame, il fallait le génie d'Hercule Poirot, et, sans lui, ce crime serait probablement demeuré impuni. J'estime que le moment est venu pour moi de dévoiler tous les détails de cette histoire ténébreuse et je suis certain que, ce faisant, je comblerai les voeux d'une charmant personne qui y fut mêlée".
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Mon avis :
Très bon livre d'Agatha Christie ! Ici, Hercule Poirot est présent, ainsi que le colonel Hastings.
Nous voilà embarqués dans une histoire de meurtres, de suspects, d'argent, de divorce, d'acteurs de théâtres ... Le suspens est bien ficelé, voici un roman digne d'Agatha Christie !
Ma note : 17/20
Dernière édition par Elyuna le Dim 27 Oct 2013 - 14:46, édité 3 fois (Raison : Mise aux normes du titre.)
Invité- Invité
Re: [Christie, Agatha] Le couteau sur la nuque
Ma PAL n'est pas à jour, mais j'ai ce livre à lire, et ce que tu en dis ressemble à un bon Hercule Poirot, comme j'aime !
Merci de cet avis Vally.
Merci de cet avis Vally.
MissTacha- Membre connaisseur
-
Nombre de messages : 390
Age : 34
Localisation : France
Genre littéraire préféré : Contemporain, feel good, cosy mystery, comédie romantique
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: [Christie, Agatha] Le couteau sur la nuque
Mon avis :
J'ai l'impression de ne pas avoir lu d'enquête d'Hercule Poirot depuis longtemps, alors qu'il n'en est rien. Par contre, cela fait un certain temps que je n'ai pas lu d'enquête dans laquelle Hastings est le narrateur.
Soyons juste : pour une fois, Hercule Poirot est presque gentil avec Hastings, et lui fait même un demi-compliment, c'est assez rare pour être noté. Je dis "demi", car le compliment peut aussi être considéré comme un reproche.
Poirot n'aime pas les divorces. Il est détective privé, certes, pourtant il se refuse à espionner les gens et à trouver des preuves sordides contre l'une ou l'autre partie. La vérité lui importe plus. L'étude des caractères humains aussi - et il aura matière à étudier dans cette enquête.
Jane Edgware, d'abord. Une femme uniquement préoccuppée d'elle-même, une femme qui doit être le centre de tout et qui ne comprend pas pourquoi des obstacles peuvent s'élever entre elle et ses désirs. Une actrice exceptionnelle dans les premiers rôles, mais qui serait médiocre dans les seconds - quand la lumière n'est pas sur elle. Hercule Poirot est certain qu'elle serait excellente dans le rôle de duchesse qu'elle souhaite obtenir dans la vraie vie.
Tout autre est la seconde victime de cette affaire, dont je tairai le nom pour ne pas trop en dévoiler. Excellente comédienne, soucieuse de sa jeune soeur, prudente, elle aurait tout pour réussir - n'était son goût trop prononcé pour le gain.
Quant à la troisième victime, elle l'est avant tout de la détermination du meurtrier, qui commence à s'affoler - son plan marchait si bien ! Pourquoi un grain de sable nommé Hercule Poirot s'est-il glissé dans ses rouages ? Comme le dit si bien le détective belge, il n'est que le premier meurtre qui coûte.
Reste la personnalité de la victime, lord Edgware. Il est adoré par sa secrétaire particulière - normale, elle était la seule sur laquelle il n'avait pas de prise. De plus, elle ne le voyait que dans le cadre du travail, elle ne passait pas son temps avec lui. Il est haï par Géraldine, sa fille unique, et pas vraiment apprécié de son neveu, qu'il a chassé de chez lui trois ans plus tôt. Heureux neveu, qui est le nouveau lord Edgware. La consolation est que la mort de Lord Edgware n'est pas seulement dû à sa personnalité, mais aussi à celle de son meurtrier - à qui, fait rare, le dernier mot est laissé dans ce roman.
J'ai l'impression de ne pas avoir lu d'enquête d'Hercule Poirot depuis longtemps, alors qu'il n'en est rien. Par contre, cela fait un certain temps que je n'ai pas lu d'enquête dans laquelle Hastings est le narrateur.
Soyons juste : pour une fois, Hercule Poirot est presque gentil avec Hastings, et lui fait même un demi-compliment, c'est assez rare pour être noté. Je dis "demi", car le compliment peut aussi être considéré comme un reproche.
Poirot n'aime pas les divorces. Il est détective privé, certes, pourtant il se refuse à espionner les gens et à trouver des preuves sordides contre l'une ou l'autre partie. La vérité lui importe plus. L'étude des caractères humains aussi - et il aura matière à étudier dans cette enquête.
Jane Edgware, d'abord. Une femme uniquement préoccuppée d'elle-même, une femme qui doit être le centre de tout et qui ne comprend pas pourquoi des obstacles peuvent s'élever entre elle et ses désirs. Une actrice exceptionnelle dans les premiers rôles, mais qui serait médiocre dans les seconds - quand la lumière n'est pas sur elle. Hercule Poirot est certain qu'elle serait excellente dans le rôle de duchesse qu'elle souhaite obtenir dans la vraie vie.
Tout autre est la seconde victime de cette affaire, dont je tairai le nom pour ne pas trop en dévoiler. Excellente comédienne, soucieuse de sa jeune soeur, prudente, elle aurait tout pour réussir - n'était son goût trop prononcé pour le gain.
Quant à la troisième victime, elle l'est avant tout de la détermination du meurtrier, qui commence à s'affoler - son plan marchait si bien ! Pourquoi un grain de sable nommé Hercule Poirot s'est-il glissé dans ses rouages ? Comme le dit si bien le détective belge, il n'est que le premier meurtre qui coûte.
Reste la personnalité de la victime, lord Edgware. Il est adoré par sa secrétaire particulière - normale, elle était la seule sur laquelle il n'avait pas de prise. De plus, elle ne le voyait que dans le cadre du travail, elle ne passait pas son temps avec lui. Il est haï par Géraldine, sa fille unique, et pas vraiment apprécié de son neveu, qu'il a chassé de chez lui trois ans plus tôt. Heureux neveu, qui est le nouveau lord Edgware. La consolation est que la mort de Lord Edgware n'est pas seulement dû à sa personnalité, mais aussi à celle de son meurtrier - à qui, fait rare, le dernier mot est laissé dans ce roman.
Sharon- Modérateur
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Re: [Christie, Agatha] Le couteau sur la nuque
Merci pour vos avis, tiens pourquoi pas noter un Agatha Christie!
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