[Murakami, Ryû] Love & pop
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Votre avis sur Love &pop
[Murakami, Ryû] Love & pop
Titre : Love&pop.
Auteur : Ryû Murakami.
Editeur : édition Picquier.
Nombre de pages : 220.
Présentation de l’éditeur :
Love & Pop aborde une forme de prostitution propre au Japon, dont Murakami avait déjà fait le sujet troublant de son film Tokyo Decadence. Par l’intermédiaire de messageries téléphoniques, de jeunes lycéennes acceptent des rendez-vous avec des inconnus pour pouvoir s’acheter des produits de marque. Le roman raconte la journée d’une jeune fille qui, désirant absolument s’offrir une topaze impériale, accepte coup sur coup deux rendez-vous avec des hommes. Mais les rencontres ne vont pas se passer comme elle l’avait prévu.
Mon avis :
Ce roman met très mal à l’aise, notamment entre les pages 174 à 203 : l'auteur a atteint son but.
Pour quelles raisons ? Il ne s’agit nullement de jouer les prudes, et je trouve intéressant le sujet choisi, à savoir la prostitution étudiante, non pour survivre, mais pour se payer les derniers articles de luxe à la mode. La littérature n’a rien à voir avec la moralité, je suis bien d’accord avec l’auteur, seulement ces vingt-quatre heures dans la vie de quatre jeunes femmes n’a rien d’émouvant ou de prenant. Nous touchons très rapidement au sordide, car elles sont prêtes à accepter n’importer quel rendez-vous et à aller jusqu’au bout (je ne vous ferai pas un dessin, l’auteur s’en charge très bien) pour obtenir un bien immédiatement, sans même savoir s’il leur fera encore envie demain. Impossibilité de se projeter dans l’avenir ? Non, car elles sont conscientes des difficultés qui peuvent surgir, elles veulent simplement ne pas y penser – surtout pas. Ne penser à rien semble être leur mot d’ordre, y compris quand le pire arrive. Ce qui est préoccupant est que cette pratique paraît ne pas être nouvelle, et que personne ne trouve réellement à redire qu’on puisse se vendre, à un homme ou à une femme. De quoi bondir ? Oui.
De manière à créer un effet de réel, des bribes de messages téléphoniques, des extraits d’émission de radio, des chansons sont insérées dans le texte. Cette volonté d’innover, de plonger le lecteur dans le contexte socio-culturelle n’est pas inintéressante mais elle trouble la ligne narrative, parfois sur des chapitres entiers.
Pour conclure sur une note positive, un personnage a retenu toute mon attention : Primavera. Un charmant chaton bleu russe.
Love & Pop aborde une forme de prostitution propre au Japon, dont Murakami avait déjà fait le sujet troublant de son film Tokyo Decadence. Par l’intermédiaire de messageries téléphoniques, de jeunes lycéennes acceptent des rendez-vous avec des inconnus pour pouvoir s’acheter des produits de marque. Le roman raconte la journée d’une jeune fille qui, désirant absolument s’offrir une topaze impériale, accepte coup sur coup deux rendez-vous avec des hommes. Mais les rencontres ne vont pas se passer comme elle l’avait prévu.
Mon avis :
Ce roman met très mal à l’aise, notamment entre les pages 174 à 203 : l'auteur a atteint son but.
Pour quelles raisons ? Il ne s’agit nullement de jouer les prudes, et je trouve intéressant le sujet choisi, à savoir la prostitution étudiante, non pour survivre, mais pour se payer les derniers articles de luxe à la mode. La littérature n’a rien à voir avec la moralité, je suis bien d’accord avec l’auteur, seulement ces vingt-quatre heures dans la vie de quatre jeunes femmes n’a rien d’émouvant ou de prenant. Nous touchons très rapidement au sordide, car elles sont prêtes à accepter n’importer quel rendez-vous et à aller jusqu’au bout (je ne vous ferai pas un dessin, l’auteur s’en charge très bien) pour obtenir un bien immédiatement, sans même savoir s’il leur fera encore envie demain. Impossibilité de se projeter dans l’avenir ? Non, car elles sont conscientes des difficultés qui peuvent surgir, elles veulent simplement ne pas y penser – surtout pas. Ne penser à rien semble être leur mot d’ordre, y compris quand le pire arrive. Ce qui est préoccupant est que cette pratique paraît ne pas être nouvelle, et que personne ne trouve réellement à redire qu’on puisse se vendre, à un homme ou à une femme. De quoi bondir ? Oui.
De manière à créer un effet de réel, des bribes de messages téléphoniques, des extraits d’émission de radio, des chansons sont insérées dans le texte. Cette volonté d’innover, de plonger le lecteur dans le contexte socio-culturelle n’est pas inintéressante mais elle trouble la ligne narrative, parfois sur des chapitres entiers.
Pour conclure sur une note positive, un personnage a retenu toute mon attention : Primavera. Un charmant chaton bleu russe.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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