[Wierzchowski, Leticia] La maison des sept femmes

[Wierzchowski, Letitia]
La maison des sept femmes        
JC Lattes 27 juin 2013    
ISBN 978 2 7096 3823 4        
537 pages                    
Quatrième de couverture
Brésil, 1835. Les grands propriétaires terriens du Sud réclament l'indépendance de leurs provinces face à l'Empire. A leur tête, le général Bento Gonçalvez da Silva. Bien qu'il envisage un conflit court, il prend soin de protéger sa famille en conduisant sa femme, ses soeurs et ses nièces dans l'Estancia de la Barra, propriété isolée où elles vont attendre la fin de la guerre. Celle-ci durera dix ans. Dix ans à la poursuite de la liberté pour les esclaves du Rio Grande do Sul et de l'autonomie pour les grandes provinces du Sud.
Dix ans de vie dans la pampa pour ces sept femmes qui voient leur existence bouleversée. Dans ses carnets, la jeune Manuela décrit l'attente, les espoirs, les doutes et surtout ses sentiments envers le jeune révolutionnaire Giuseppe Garibaldi

Mon avis
Brésil, nous sommes dans la première moitié du XlXème siècle, la révolte gronde (le 7 septembre 1822 est la date de l’indépendance du Brésil). Il a fallu plus de dix pour cela. Pendant ces années la vie continue dans la grande maison ou les femmes vivent d’espoir, d’attente de nouvelles de leurs maris, fils ou frères. Mais elles sont courageuses, se soutiennent l’une et l’autre lorsque la perte de l’un des hommes leur est annoncée. Des drames internes ou ces femmes regrettent l’absence de l’être aimé. Que dire d’autres, je ne vais pas parler de détails, oui bien sûr il y a le journal de Manuella qui nous conte les heures et les journées, les lettres qu’elles reçoivent avec beaucoup de retard, l’angoisse est là journellement car comme sa mère et ses tantes, elle vit plus que jamais au rythme de la guerre, tout en sachant que leurs vies ne seront plus jamais les mêmes. Les descriptions des combats, des pièges tendus sans que ce soit trop lassant pour le lecteur. Un très beau livre que j’ai trouvé un long, mais je pense que l’auteur s’est très bien documentée pour pouvoir nous raconter ces dix ans à la poursuite de la liberté pour les esclaves et l’autonomie dans les grandes provinces du Sud du Brésil. J’ai aimé les portraits de ces sincères et dignes, vivant confinées dans la grande maison. Sur fond historique, je dirais aussi que c’est une grande saga familiale que j’ai beaucoup apprécié. Un coup de cœur….5/5

Merci Lalyre pour ta critique 

merci de ton passage louloute