[Guitton, René] L'entre-temps
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[Guitton, René] L'entre-temps
[Guitton, René] L'entre-temps
[Guitton, René]
L’entre-temps
21 août 2013
ISBN 978 2 7021 4470 1
204 pages
Quatrième de couverture
Le petit Alex né dans un camp d’internement perdu au fond du Maroc est devenu un homme. Un homme plus vieux que ne l’a jamais été son père, marin, qui l’a façonné et fasciné. Il lui a appris les bateaux, les avions, la contemplation du rayon vert des couchers de soleil, l’ouverture aux autres, et la loyauté. C’est d’ailleurs par loyauté envers sa mère et son père qu’Alex revient en terre natale : depuis trop longtemps séparés, ses parents doivent être enfin réunis, en France. Et l’enfant devenu adulte se nourrit du souvenir de Rose, sa mère, jeune modiste italienne, sauvage et envoûtante, de ses grands-parents épris de liberté, de Yemna la juive, de Mina la musulmane, de sa tante d’Amérique, de ses cousins d’Afrique…
Dans ce roman sensible et fort, écrit avec pudeur et élégance, s’enchevêtrent les alliances perverses de la Seconde Guerre mondiale qui précipitent Rose en captivité. Malgré la tragédie du monde qui s’écroule, le bonheur d’être ensemble l’emporte sur la cruauté. Au fil d’un « tu » timide et délicat à la voix sobre et retenue, le fils s’adresse au père, dans une quête des origines visant à saisir enfin quelques parcelles du mystère de la filiation.
Quelques passages repris dans le livre
Ma jeune sœur Aude et moi, avions longuement réfléchi à notre dilemme. Elle a fini par se ranger à mon choix. C’est ainsi que je pris l’avion pour Casablanca pour faire exhumer et ramener mon père dans son pays natal selon le dernier vœu de ma mère. Ces quelques mots débutent le roman car la suite sera écrite à la deuxième personne du singulier, cela parce que le narrateur s’adresse à son père……Je t’avais toujours vu grand et fort, de ces forces qui rendent invincible. Continuant ainsi il lui dit ; A ce jour, les oublis de la mémoire et ton parcours pourraient laisser penser que ton histoire tient de la légende. La première qualité que rapportent tes proches et ceux qui t’ont connu est ta simplicité, tu savais te nourrir de lectures, de musique, du chant lancinant de la mer sur la coque d’un navire.. Tu m’avais appris le chant amer du ghetto, tu m’as dit cette phrase que je n’ai jamais oublié….Il n’y a que les chiens que les nazis n’ont pas brûlés pendant la guerre. Aujourd’hui, malgré ta pudeur, je comprenais combien la mort de ta mère t’affectait. Devant cette douleur, ma compassion d’enfant a eu raison de mon blocage. Je jetai alors mes bras à ton cou, « Papa !
Mon avis
Et je pourrais en remplir des pages tant ce livre m’a bouleversée. Le courage du fils lorsqu’il assiste à l’exhumation du corps de son père ayant bien souvent douté de lui-même. J’ai aimé le passage ou pour la première fois il l’a appelé papa, pourquoi a-t-il attendu si longtemps ? Cela on l’apprend au cours de la lecture, un roman écrit avec simplicité et pudeur qui m’a émue par ses textes ou j’ai ressenti très fort l’amour d’un fils pour son père. Un roman effleuré par la Grande Histoire et certains passages m’ont vraiment bouleversée. Un tout gros coup de cœur que ce livre que je recommande. 5/5
L’entre-temps
21 août 2013
ISBN 978 2 7021 4470 1
204 pages
Quatrième de couverture
Le petit Alex né dans un camp d’internement perdu au fond du Maroc est devenu un homme. Un homme plus vieux que ne l’a jamais été son père, marin, qui l’a façonné et fasciné. Il lui a appris les bateaux, les avions, la contemplation du rayon vert des couchers de soleil, l’ouverture aux autres, et la loyauté. C’est d’ailleurs par loyauté envers sa mère et son père qu’Alex revient en terre natale : depuis trop longtemps séparés, ses parents doivent être enfin réunis, en France. Et l’enfant devenu adulte se nourrit du souvenir de Rose, sa mère, jeune modiste italienne, sauvage et envoûtante, de ses grands-parents épris de liberté, de Yemna la juive, de Mina la musulmane, de sa tante d’Amérique, de ses cousins d’Afrique…
Dans ce roman sensible et fort, écrit avec pudeur et élégance, s’enchevêtrent les alliances perverses de la Seconde Guerre mondiale qui précipitent Rose en captivité. Malgré la tragédie du monde qui s’écroule, le bonheur d’être ensemble l’emporte sur la cruauté. Au fil d’un « tu » timide et délicat à la voix sobre et retenue, le fils s’adresse au père, dans une quête des origines visant à saisir enfin quelques parcelles du mystère de la filiation.
Quelques passages repris dans le livre
Ma jeune sœur Aude et moi, avions longuement réfléchi à notre dilemme. Elle a fini par se ranger à mon choix. C’est ainsi que je pris l’avion pour Casablanca pour faire exhumer et ramener mon père dans son pays natal selon le dernier vœu de ma mère. Ces quelques mots débutent le roman car la suite sera écrite à la deuxième personne du singulier, cela parce que le narrateur s’adresse à son père……Je t’avais toujours vu grand et fort, de ces forces qui rendent invincible. Continuant ainsi il lui dit ; A ce jour, les oublis de la mémoire et ton parcours pourraient laisser penser que ton histoire tient de la légende. La première qualité que rapportent tes proches et ceux qui t’ont connu est ta simplicité, tu savais te nourrir de lectures, de musique, du chant lancinant de la mer sur la coque d’un navire.. Tu m’avais appris le chant amer du ghetto, tu m’as dit cette phrase que je n’ai jamais oublié….Il n’y a que les chiens que les nazis n’ont pas brûlés pendant la guerre. Aujourd’hui, malgré ta pudeur, je comprenais combien la mort de ta mère t’affectait. Devant cette douleur, ma compassion d’enfant a eu raison de mon blocage. Je jetai alors mes bras à ton cou, « Papa !
Mon avis
Et je pourrais en remplir des pages tant ce livre m’a bouleversée. Le courage du fils lorsqu’il assiste à l’exhumation du corps de son père ayant bien souvent douté de lui-même. J’ai aimé le passage ou pour la première fois il l’a appelé papa, pourquoi a-t-il attendu si longtemps ? Cela on l’apprend au cours de la lecture, un roman écrit avec simplicité et pudeur qui m’a émue par ses textes ou j’ai ressenti très fort l’amour d’un fils pour son père. Un roman effleuré par la Grande Histoire et certains passages m’ont vraiment bouleversée. Un tout gros coup de cœur que ce livre que je recommande. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9597
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Guitton, René] L'entre-temps
Merci Lalyre pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 24180
Age : 55
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
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