[Ishida, Ira] Ikebukuro West Gate park - Tome 2
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Ikebukuro West Gate park (t.2)
[Ishida, Ira] Ikebukuro West Gate park - Tome 2
IKEBUKURO WEST GATE PARK (t.2)
Roman « policier », édité chez Picquier Philippe en avril 2009
288 pages
Résumé
Quand je suis sur la même longueur d’ondes que les bruits de la rue, je deviens une partie de la ville, comme un caillou ou une feuille morte. C’est pas si mal de vivre tapi dans les tréfonds d Ikebukuro, même sans argent, sans rêve, et sans fille. Qui attendrait d’un caillou qu’il se repente, et qui voudrait le transformer en diamant ?
Makoto a vingt ans et quand il ne tient pas un petit étal de fruits avec sa mère, il démêle les embrouilles du son quartier de Tôkyô et vient en aide aux mômes perdus d Ikebukuro. Oh, pas par grandeur d’âme. C’est juste que j’ai l’impression de me voir dans un miroir.
Mon ressenti
Quatre aventures dans une banlieue japonaise Ikébukuro West Gate park. C’est l’occasion de découvrir les gangs régnants dans la ville et de découvrir le personnage principal Makoto.
Ce qui est intéressant dans ce livre, c’est de montrer autrement les gangs et la jeunesse autour d’intrigues simples mais bien élaborées avec suspense et rebondissements et le style est vif. Il n’y a pas de morts d’hommes, ni de violence à outrance…
Autour de l'enlèvement d'un jeune garçon souffrant de LD (learning disability, c'est-à-dire de difficultés à apprendre) accro aux chiffres ou d’une prostituée japonaise au "même prix" que les étrangères en proie avec les yakuza, ou d’un jeune PDG ayant inventé une nouvelle monnaie pour aider les jeunes du quartier confronté à des faussaires ou de mystérieuses agressions de SDF avec des os fracturés des pieds vers la tête... C’est une vision de Tokyo loin des clichés aseptisés et qui pourtant n’est pas sans rappeler certains parallèles de chez nous !
Le livre est écrit à la première personne du singulier, ce qui fait que je me suis retrouvée dans la peau de ce jeune homme de 20 ans qui se cherche. En tout cas, en attendant de répondre pleinement à cette question, j’ai apprécié d’être dans sa peau, car il aide à sa façon à résoudre, à aider, les embrouilles qui touchent les personnes de son quartier. Avec doigté, poésie, finesse, il sait comment démêler les nœuds et tirer parti de ses connaissances diverses et variées (même si c’est du système D) !
L’auteur a écrit plusieurs tomes sur cette banlieue et reprend le même principe. Celui-ci est le tome II, je n’avais pas percuté lors de l’achat mais cela ne pose pas de problème pour la compréhension.
A découvrir
Roman « policier », édité chez Picquier Philippe en avril 2009
288 pages
Résumé
Quand je suis sur la même longueur d’ondes que les bruits de la rue, je deviens une partie de la ville, comme un caillou ou une feuille morte. C’est pas si mal de vivre tapi dans les tréfonds d Ikebukuro, même sans argent, sans rêve, et sans fille. Qui attendrait d’un caillou qu’il se repente, et qui voudrait le transformer en diamant ?
Makoto a vingt ans et quand il ne tient pas un petit étal de fruits avec sa mère, il démêle les embrouilles du son quartier de Tôkyô et vient en aide aux mômes perdus d Ikebukuro. Oh, pas par grandeur d’âme. C’est juste que j’ai l’impression de me voir dans un miroir.
Mon ressenti
Quatre aventures dans une banlieue japonaise Ikébukuro West Gate park. C’est l’occasion de découvrir les gangs régnants dans la ville et de découvrir le personnage principal Makoto.
Ce qui est intéressant dans ce livre, c’est de montrer autrement les gangs et la jeunesse autour d’intrigues simples mais bien élaborées avec suspense et rebondissements et le style est vif. Il n’y a pas de morts d’hommes, ni de violence à outrance…
Autour de l'enlèvement d'un jeune garçon souffrant de LD (learning disability, c'est-à-dire de difficultés à apprendre) accro aux chiffres ou d’une prostituée japonaise au "même prix" que les étrangères en proie avec les yakuza, ou d’un jeune PDG ayant inventé une nouvelle monnaie pour aider les jeunes du quartier confronté à des faussaires ou de mystérieuses agressions de SDF avec des os fracturés des pieds vers la tête... C’est une vision de Tokyo loin des clichés aseptisés et qui pourtant n’est pas sans rappeler certains parallèles de chez nous !
Le livre est écrit à la première personne du singulier, ce qui fait que je me suis retrouvée dans la peau de ce jeune homme de 20 ans qui se cherche. En tout cas, en attendant de répondre pleinement à cette question, j’ai apprécié d’être dans sa peau, car il aide à sa façon à résoudre, à aider, les embrouilles qui touchent les personnes de son quartier. Avec doigté, poésie, finesse, il sait comment démêler les nœuds et tirer parti de ses connaissances diverses et variées (même si c’est du système D) !
L’auteur a écrit plusieurs tomes sur cette banlieue et reprend le même principe. Celui-ci est le tome II, je n’avais pas percuté lors de l’achat mais cela ne pose pas de problème pour la compréhension.
A découvrir
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8505
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Ishida, Ira] Ikebukuro West Gate park - Tome 2
Mon avis :
Comme dans le premier volume, nous retrouvons Makoto au coeur de quatre récit. Si je devais trouver un point commun entre eux, ce serait l’impression de solitude qui s’en dégage – j’excepte peut-être « Un dieu vert pomme », récit qui m’a le moins touché en dépit de ses projets altruistes. Seul, le môme-compteur, différent des autres, incapable de rentrer dans le moule scolaire, avec un père yakusa, une mère présentatrice vedette, et un grand frère plus que velléitaire. Mis à part sa mère, puis Makoto, qui s’intéresse suffisamment à lui sans le faire souffrir ? Même solitude pour Kao, onze ans, maigre à faire peur, qui adore les livres mais est livrée à elle-même pendant que sa mère, si immature que je me suis demandée si elle n’était pas handicapée mentale, gagne leur vie en tant qu’objet de consommation comme un autre dans un bar. « Prostitution », oui, disons le mot, dans un quartier où la concurrence des étrangères et surtout de leur protecteur est rude. Quant à la nouvelle « Casseur d’os », tout est dans le titre. Je pourrai, en rédigeant cet avis, jouer sur la corde sensible en montrant à quel point les victimes – des sans domiciles fixes – sont vulnérables. Dans un pays où une centaine d’entre eux meurent tous les hivers (le chiffre m’a abasourdi), ils font tous preuve d’une rare dignité. Même quand certains jeunes, désoeuvrés, alcoolisés, les tabassent pour s’amuser le soir. Il serait faux de dire que la police est indifférente, c’est simplement qu’elle ne parvient pas à résoudre certains passages à tabac inexpliqués. C’est là que Makoto intervient.
Il intervient parce que, à moins qu’on ne lui ait demandé expressément (c’est bien d’être ami avec le chef des G-Boys), il est touché par le destin de chacun, et veut qu’il puisse le poursuivre sereinement, pas qu’il soit interrompu parce qu’un lâche ou un illuminé en a décidé autrement. Il n’est pas le seul à être capable d’altruisme, je vous rassure tout de suite, et il peut compter sur une alliée de choix, capable de faire plier par sa logique, son assurance et son sens de l’organisation les plus aguerris des gardes du corps. Je veux bien sûr parler de sa mère. Les chiens ne font pas des chats.
Ce second recueil se termine sur la quête de plaisir et de musique qui réunit les jeunes. Il annonce le tome 3 : Rave d’une nuit d’été.
Comme dans le premier volume, nous retrouvons Makoto au coeur de quatre récit. Si je devais trouver un point commun entre eux, ce serait l’impression de solitude qui s’en dégage – j’excepte peut-être « Un dieu vert pomme », récit qui m’a le moins touché en dépit de ses projets altruistes. Seul, le môme-compteur, différent des autres, incapable de rentrer dans le moule scolaire, avec un père yakusa, une mère présentatrice vedette, et un grand frère plus que velléitaire. Mis à part sa mère, puis Makoto, qui s’intéresse suffisamment à lui sans le faire souffrir ? Même solitude pour Kao, onze ans, maigre à faire peur, qui adore les livres mais est livrée à elle-même pendant que sa mère, si immature que je me suis demandée si elle n’était pas handicapée mentale, gagne leur vie en tant qu’objet de consommation comme un autre dans un bar. « Prostitution », oui, disons le mot, dans un quartier où la concurrence des étrangères et surtout de leur protecteur est rude. Quant à la nouvelle « Casseur d’os », tout est dans le titre. Je pourrai, en rédigeant cet avis, jouer sur la corde sensible en montrant à quel point les victimes – des sans domiciles fixes – sont vulnérables. Dans un pays où une centaine d’entre eux meurent tous les hivers (le chiffre m’a abasourdi), ils font tous preuve d’une rare dignité. Même quand certains jeunes, désoeuvrés, alcoolisés, les tabassent pour s’amuser le soir. Il serait faux de dire que la police est indifférente, c’est simplement qu’elle ne parvient pas à résoudre certains passages à tabac inexpliqués. C’est là que Makoto intervient.
Il intervient parce que, à moins qu’on ne lui ait demandé expressément (c’est bien d’être ami avec le chef des G-Boys), il est touché par le destin de chacun, et veut qu’il puisse le poursuivre sereinement, pas qu’il soit interrompu parce qu’un lâche ou un illuminé en a décidé autrement. Il n’est pas le seul à être capable d’altruisme, je vous rassure tout de suite, et il peut compter sur une alliée de choix, capable de faire plier par sa logique, son assurance et son sens de l’organisation les plus aguerris des gardes du corps. Je veux bien sûr parler de sa mère. Les chiens ne font pas des chats.
Ce second recueil se termine sur la quête de plaisir et de musique qui réunit les jeunes. Il annonce le tome 3 : Rave d’une nuit d’été.
Sharon- Modérateur
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Nombre de messages : 13183
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Ishida, Ira] Ikebukuro West Gate park - Tome 2
merci Sharon pour cette présentation, je vois bien la progression entre le t.1 et le t.2, c'est intéressant de voir maturer les personnages
Pinky- Grand sage du forum
-
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Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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