[Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
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louloute
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Cassiopée
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[Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
Titre: Les enfants du crépuscule
Auteur: Torey Hayden
Traduit par Danièle Darneau
Éditions: Presses de la Cité (Décembre 2004)
Collection: document
Nombre de pages: 405
ISBN:978-2258067165
Quatrième de couverture
Les " enfants du crépuscule "... C'est ainsi que l'on surnomme les jeunes patients qui refusent de parler après avoir subi un traumatisme. Ce sont ces enfants dont s'occupe Torey Hayden au sein d'une unité de pédopsychiatrie. Parmi eux Cassandra, petite fille au visage pointu et aux yeux immenses. Mais on aurait tort de se fier à son physique gracile. Car derrière sa frêle apparence se cache une violence qui ne demande qu'à exploser. Si elle passe des journées entières murée dans le silence, c'est pour mieux laisser éclater soudain la colère qu'elle porte en elle. Et puis il y a Drake : cet ange blond fait fondre tout le monde autour de lui. Autour d'eux, devrait-on dire, car il ne se sépare jamais de son immense tigre en peluche. Pourtant, malgré son charisme, Drake ne parle pas. C'est avec ces enfants meurtris par la vie que Torey Hayden va entreprendre un travail qui leur permettra peut-être de sortir de leur isolement, en mettant des mots sur leur souffrance.
Cassiopée- Admin
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Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
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Cassiopée- Admin
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Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
J'ai voté "très apprécié"
En dehors d'un "défi" ou de cette lecture commune, ce n'est pas le genre de livre que je serai allez chercher de moi-même.
Non pas que je n'aime pas, je fais beaucoup de garde d'enfants bien au contraire mais justement car c'est relativement dur (bien qu'ici, tout est dit avec de juste mot) et qu'on ne lit pas ça comme on lirai un roman dans le désir de s'y fondre.
Tournée vraiment comme les notes d'une "psychiatre" face à certains de ses "patients". On apprend par leurs séances, les raisons qui peuvent faire qu'un enfant (et même un adulte) soient touché de mutisme...
Et ce qu'on y apprend fais vraiment peur. Nous savons déjà dans quel monde nous vivons mais nous préférons souvent nous mentir ou fermer les yeux sur ces abominations...
Livre que je conseillerai aux curieux en désire de savoir mais un peu moins aux mères de famille sensible.
En dehors d'un "défi" ou de cette lecture commune, ce n'est pas le genre de livre que je serai allez chercher de moi-même.
Non pas que je n'aime pas, je fais beaucoup de garde d'enfants bien au contraire mais justement car c'est relativement dur (bien qu'ici, tout est dit avec de juste mot) et qu'on ne lit pas ça comme on lirai un roman dans le désir de s'y fondre.
Tournée vraiment comme les notes d'une "psychiatre" face à certains de ses "patients". On apprend par leurs séances, les raisons qui peuvent faire qu'un enfant (et même un adulte) soient touché de mutisme...
Et ce qu'on y apprend fais vraiment peur. Nous savons déjà dans quel monde nous vivons mais nous préférons souvent nous mentir ou fermer les yeux sur ces abominations...
Livre que je conseillerai aux curieux en désire de savoir mais un peu moins aux mères de famille sensible.
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Lecture en cours :
Silo de Hugh Howey
Humus de Gaspard Koenig
Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
Merci Loïc pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
La différence, le fait d’être « pas comme les autres », ça peut faire peur surtout quand il s’agit d’enfant. Alors plonger dans la lecture d’un livre dont c’est le quotidien de l’auteur, on hésite, on se dit que ce n’est peut être pas le genre de lecture dont on a envie, peut être pas le bon moment…
Pourtant une fois franchi le pas on s’aperçoit qu’il n’y a pas de pathos, pas de surenchère de l’horreur. Torey nous raconte son quotidien avec professionnalisme sans nous assommer de termes techniques. Ici elle nous parle de Cassandra jeune fille qui peut passer de la petit fille sage au vrai petit démon et qui avait était enlevé par son papa ; Drake, un petit garçon qui ne parle qu’a sa maman et refuse de parler aux autres, et puis il y a Gerda, une personne âgée qui vient de faire un gros AVC.
Je me suis tout de suite mise dans la lecture, je voulais connaitre la cause des troubles de ses enfants, savoir si Torey aller réussir à les aider. J’étais intriguée pas leur comportement, parfois attristée, voir choquée.
Ce livre se lit presque comme un roman. Une très bonne lecture.
« L’un des aspects les plus difficile avec des individus hautement manipulateur comme Cassandra est l’influence qu’ils exercent sur ce que nous ressentons à leur contact. La motivation de la plupart des gens qui choisissent d’exercer la psychologie, la psychiatrie et les autres professions tournées vers les autres c’est l’espoir d’alléger un peu de souffrances dans le monde, d’aider ceux qui sont moins favorisés à mieux vivre. Lorsque l’objet de leurs soins ne répond pas aux efforts, cela tend à provoquer chez le thérapeute, l’enseignant, le médecin, l’éducateur une insatisfaction bien compréhensible. Le professionnel en arrive souvent à éprouver une sorte d’appréhension à travailler avec l’individu en question, une sorte de frustration impuissante l’empêchant d’éprouver de la sympathie pour ce patient qui le met dans cette situation »
Ce paragraphe a fait écho en moi. Etant travailleuse sociale comment ne pas avoir déjà ressentie cela !
Pourtant une fois franchi le pas on s’aperçoit qu’il n’y a pas de pathos, pas de surenchère de l’horreur. Torey nous raconte son quotidien avec professionnalisme sans nous assommer de termes techniques. Ici elle nous parle de Cassandra jeune fille qui peut passer de la petit fille sage au vrai petit démon et qui avait était enlevé par son papa ; Drake, un petit garçon qui ne parle qu’a sa maman et refuse de parler aux autres, et puis il y a Gerda, une personne âgée qui vient de faire un gros AVC.
Je me suis tout de suite mise dans la lecture, je voulais connaitre la cause des troubles de ses enfants, savoir si Torey aller réussir à les aider. J’étais intriguée pas leur comportement, parfois attristée, voir choquée.
Ce livre se lit presque comme un roman. Une très bonne lecture.
« L’un des aspects les plus difficile avec des individus hautement manipulateur comme Cassandra est l’influence qu’ils exercent sur ce que nous ressentons à leur contact. La motivation de la plupart des gens qui choisissent d’exercer la psychologie, la psychiatrie et les autres professions tournées vers les autres c’est l’espoir d’alléger un peu de souffrances dans le monde, d’aider ceux qui sont moins favorisés à mieux vivre. Lorsque l’objet de leurs soins ne répond pas aux efforts, cela tend à provoquer chez le thérapeute, l’enseignant, le médecin, l’éducateur une insatisfaction bien compréhensible. Le professionnel en arrive souvent à éprouver une sorte d’appréhension à travailler avec l’individu en question, une sorte de frustration impuissante l’empêchant d’éprouver de la sympathie pour ce patient qui le met dans cette situation »
Ce paragraphe a fait écho en moi. Etant travailleuse sociale comment ne pas avoir déjà ressentie cela !
Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
comme toi Bella, je voulais savoir si Torey arriverai à sortir ces petits de leur mutisme
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Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
Merci Bella pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
Mon avis :
Ma note : 8/10
Comme toujours, il est difficile de voter «apprécié» pour un livre comme celui-là, parce cela suggère que l’on a ressenti du plaisir à le lire. Or, compte tenu de la souffrance et des situations souvent difficiles qui y sont décrites, cela ressemblerait rapidement à de la perversion.
C’est pourquoi je préfère dire que c’est un livre que j’ai trouvé excellent.
Le style est agréable, efficace, autant pour transmettre l’intensité d’un instant que pour nous faire éprouver de la sympathie, ou au contraire de l’aversion, pour tel ou tel personnage. Même si on ne peut pas vraiment parler d’intrigue, la construction, volontairement décousue, navigant entre Drake, Cassandra et Gerda, trois cas cliniques, trois souffrances, trois parcours semés de petits et de grands échecs, de petites et de grandes réussites, permet de s’approprier l’histoire de chacun sans être submergé.
Sur le fond, patients et soignants sont décrits d’une façon qui me semble réaliste. Non, les enfants ne sont toujours adorables, ne disent pas toujours la vérité, peuvent parfois se transformer en petits bourreaux. Non, les pédopsychiatres ne sont pas toujours des anges de douceur et de patience, ils s’énervent, font des erreurs, évaluent mal des situations. Certes, il ne s’agit pas non plus d’un pavé dans la mare. Les enfants ne sont pas des monstres, les professionnels sont attentifs et compétents.
Ceci dit, j’ai l’impression que le récit n’aborde pas, et ce volontairement, les cas les plus désespérés. Pour deux enfants sauvés, il y en a probablement au moins autant que les soignants ne parviennent pas à sortir de leur coquille, que les parents retirent faute de moyen ou de patience, qui rechutent sitôt qu’ils sortent de la clinique. Ne pas aborder ce pan de la réalité revient pour moi à l’édulcorer, ce qui me semble dommage, même si je comprends que l’auteur n’ait pas voulu nous ruiner le moral...
Une lecture intéressante, cependant. A découvrir.
C’est pourquoi je préfère dire que c’est un livre que j’ai trouvé excellent.
Le style est agréable, efficace, autant pour transmettre l’intensité d’un instant que pour nous faire éprouver de la sympathie, ou au contraire de l’aversion, pour tel ou tel personnage. Même si on ne peut pas vraiment parler d’intrigue, la construction, volontairement décousue, navigant entre Drake, Cassandra et Gerda, trois cas cliniques, trois souffrances, trois parcours semés de petits et de grands échecs, de petites et de grandes réussites, permet de s’approprier l’histoire de chacun sans être submergé.
Sur le fond, patients et soignants sont décrits d’une façon qui me semble réaliste. Non, les enfants ne sont toujours adorables, ne disent pas toujours la vérité, peuvent parfois se transformer en petits bourreaux. Non, les pédopsychiatres ne sont pas toujours des anges de douceur et de patience, ils s’énervent, font des erreurs, évaluent mal des situations. Certes, il ne s’agit pas non plus d’un pavé dans la mare. Les enfants ne sont pas des monstres, les professionnels sont attentifs et compétents.
Ceci dit, j’ai l’impression que le récit n’aborde pas, et ce volontairement, les cas les plus désespérés. Pour deux enfants sauvés, il y en a probablement au moins autant que les soignants ne parviennent pas à sortir de leur coquille, que les parents retirent faute de moyen ou de patience, qui rechutent sitôt qu’ils sortent de la clinique. Ne pas aborder ce pan de la réalité revient pour moi à l’édulcorer, ce qui me semble dommage, même si je comprends que l’auteur n’ait pas voulu nous ruiner le moral...
Une lecture intéressante, cependant. A découvrir.
Ma note : 8/10
Invité- Invité
Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
Merci pour vos avis.
ce livre fait partie de ma LàL, je pense que je le lirai très prochainement.
ce livre fait partie de ma LàL, je pense que je le lirai très prochainement.
Invité- Invité
Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
Très beau livre,il a été un véritable coup de coeur pour moi,je ne pouvais m'en arracher tellement j'étais intriguée et fascinée par le petit Drake et Cassandra. L'évolution des personnages dans le roman a été touchante,surtout du coté de Cassandra.
L'auteure n'emploient pas de termes trop difficiles et nous raconte qu'elle aussi a ses moments d'hésitation...
TRès beau livre
L'auteure n'emploient pas de termes trop difficiles et nous raconte qu'elle aussi a ses moments d'hésitation...
TRès beau livre
Invité- Invité
Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
J'ai détesté... mais je l'ai lu quand même au complet par curiosité envers Cassandra. La psychologie à fortes doses m'épuise et me fait ressasser de très mauvaises périodes. J'ai été confronté à des problèmes psychologiques et mon impuissance devant la conduite à tenir m'irritait et me blessait... sans parler des blessures que je pouvais causer par ignorance aux personnes aux prises avec ces problèmes. J'avais beau en parler avec des êtres qui m'étaient proches, mon impuissance demeurait. C'était d'une tristesse...
Amené à petites doses dans un roman, ça peut aller. Mais dans ce livre-ci, c'est beaucoup trop pour moi.
Ma cote: 3/10.
Citation:
"L'un des aspects les plus difficiles du travail avec des individus hautement manipulateurs comme Cassandra est l'influence qu'ils exercent sur ce que nous ressentons à leur contact."
Amené à petites doses dans un roman, ça peut aller. Mais dans ce livre-ci, c'est beaucoup trop pour moi.
Ma cote: 3/10.
Citation:
"L'un des aspects les plus difficiles du travail avec des individus hautement manipulateurs comme Cassandra est l'influence qu'ils exercent sur ce que nous ressentons à leur contact."
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
Beau témoignage/roman écrit de façon fluide et humaine. Le fait de suivre deux enfants avec deux parcours très différents mais avec une vraie problématique est très touchant. J'ai lu le livre très facilement, car on se demande réellement comment les enfants vont sortir de ces épreuves. Cela doit être le coté « travailleur social » qui ressort comme chez Bella !
Lérie81- Membre assidu
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Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
Contente que ce livre t'ai plu Tu es dans le social aussi? Tu vas lire d'autres livres de l'auteur?
Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
Je pense que j'ai vais continuer sur la lancée avec cet auteur pour lequel j'ai eu un vrai coup de coeur. Oui CESF (mais en recherche d'emploi!). et toi?
Lérie81- Membre assidu
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Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
J'ai un autre livre dans ma pàl de cette auteur. Je le lirais cette année. Je connais bien le travail de CESF moi je suis TISF
Re: [Hayden, Torey] Les enfants du crépuscule
Lu dans le cadre du challenge PL 2014/2015
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure qui "parle" au plus grand nombre. Même sans travailler dans ce milieu, la lecture est fluide. On ne perd pas de temps à décortiquer la forme, on va tout de suite dans le fond.
J'ai aimé aussi sentir l'humanité chez cette psychologue, qui reconnait avoir parfois du mal à maîtriser ses sentiments, être démunie ou avoir fait des erreurs. Mais qui continue d'avancer, pour ses patients.
Je vote "très apprécié"
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure qui "parle" au plus grand nombre. Même sans travailler dans ce milieu, la lecture est fluide. On ne perd pas de temps à décortiquer la forme, on va tout de suite dans le fond.
J'ai aimé aussi sentir l'humanité chez cette psychologue, qui reconnait avoir parfois du mal à maîtriser ses sentiments, être démunie ou avoir fait des erreurs. Mais qui continue d'avancer, pour ses patients.
Je vote "très apprécié"
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