[Curtis, Tony & A.Vieira, Mark] Certains l'aiment chaud
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Certains l'aiment chaud
[Curtis, Tony & A.Vieira, Mark] Certains l'aiment chaud
CERTAINS L'AIMENT CHAUD
Doc - Cinéma, Edité au serpent à plumes en avril 2010
316 pages
Résumé
"- Vous avez vu cette fille? - Ouais, ai-je répondu. Je l'ai vue. Comment aurait-on pu ne pas la remarquer? Elle était à tomber, avec un chemisier translucide qui laissait entrevoir son soutien-gorge. Tandis qu'elle longeait l'immeuble des scénaristes, des têtes se sont penchées aux fenêtres, dans des positions insensées. Sa beauté donnait l'impression qu'elle était intouchable, mais son sourire laissait entendre le contraire. Nous semblions du même âge, même si j'ai découvert plus tard qu'elle avait une année de moins. Nous étions presque nés le même jour - moi le 3 juin, elle le 1er " Lorsque Tony Curtis croise Marilyn pour la première fois, il a 25 ans. Elle 24. Ce sont deux gosses habités par le même espoir: devenir des stars de cinéma. Huit ans après, réunis par Billy Wilder au sommet de son art, leur rêve s'est réalisé au-delà de leur espérance. Et ils sont sur le point de tourner dans une des comédies les plus populaires du monde. Dans Certains l'aiment chaud et Marilyn, Tony Curtis dévoile les secrets de ce film magique. De la scène où, déguisé en femme, il apprend à marcher sur des talons, à l'écriture du scénario qui s'invente au fur et à mesure du tournage, de la naissance des répliques cultes aux histoires d'amour, les retards de Marilyn et les tensions, les scènes d'anthologie. Il raconte aussi pour la première fois la nature de sa relation très particulière avec la star, mélange de désir et de remords.
Mon ressenti
Un film mythique devenu aujourd’hui un classique de la comédie des années 60. A la plume Tony Curtis et Mark A. Vieira qui ensemble lèvent le voile sur de nombreuses interactions auxquelles le film avant de voir le jour s’est confronté mais aussi un regard sans concession sur un autre mythe qu’est devenu Marylin Monroe.
Tony Curtis nous raconte son enfance, ses aspirations, ses rêves et comment il devient acteur. Sans compromis, il regarde avec sympathie le jeune homme qu’il était avec ses croyances, ses envies. Toujours avec respect, il dresse un portrait de ces hommes et femmes qui ont marqué le cinéma par ce qu’ils sont devenus mais aussi par leurs fragilités, leurs souffrances.
C’est dans les coulisses de ce film, que nous sommes invités à entrer : nous commençons par l’achat des droits, par la création du script, puis la censure pas des moindre : deux hommes qui se déguisent en femme, ce n’était pas possible à l’époque et inimaginable. Il a fallu penser à des contournements intéressants.
Le livre dévoile ensuite le choix des acteurs, la mise en route du film, les répétitions, les attentes, les colères, les répercussions de l’histoire sur le regard que nous portons à la femme et la culture, les premières…
J’aime beaucoup ce film et j’ai beaucoup aimé découvrir l’envers du décor.
A découvrir
Doc - Cinéma, Edité au serpent à plumes en avril 2010
316 pages
Résumé
"- Vous avez vu cette fille? - Ouais, ai-je répondu. Je l'ai vue. Comment aurait-on pu ne pas la remarquer? Elle était à tomber, avec un chemisier translucide qui laissait entrevoir son soutien-gorge. Tandis qu'elle longeait l'immeuble des scénaristes, des têtes se sont penchées aux fenêtres, dans des positions insensées. Sa beauté donnait l'impression qu'elle était intouchable, mais son sourire laissait entendre le contraire. Nous semblions du même âge, même si j'ai découvert plus tard qu'elle avait une année de moins. Nous étions presque nés le même jour - moi le 3 juin, elle le 1er " Lorsque Tony Curtis croise Marilyn pour la première fois, il a 25 ans. Elle 24. Ce sont deux gosses habités par le même espoir: devenir des stars de cinéma. Huit ans après, réunis par Billy Wilder au sommet de son art, leur rêve s'est réalisé au-delà de leur espérance. Et ils sont sur le point de tourner dans une des comédies les plus populaires du monde. Dans Certains l'aiment chaud et Marilyn, Tony Curtis dévoile les secrets de ce film magique. De la scène où, déguisé en femme, il apprend à marcher sur des talons, à l'écriture du scénario qui s'invente au fur et à mesure du tournage, de la naissance des répliques cultes aux histoires d'amour, les retards de Marilyn et les tensions, les scènes d'anthologie. Il raconte aussi pour la première fois la nature de sa relation très particulière avec la star, mélange de désir et de remords.
Mon ressenti
Un film mythique devenu aujourd’hui un classique de la comédie des années 60. A la plume Tony Curtis et Mark A. Vieira qui ensemble lèvent le voile sur de nombreuses interactions auxquelles le film avant de voir le jour s’est confronté mais aussi un regard sans concession sur un autre mythe qu’est devenu Marylin Monroe.
Tony Curtis nous raconte son enfance, ses aspirations, ses rêves et comment il devient acteur. Sans compromis, il regarde avec sympathie le jeune homme qu’il était avec ses croyances, ses envies. Toujours avec respect, il dresse un portrait de ces hommes et femmes qui ont marqué le cinéma par ce qu’ils sont devenus mais aussi par leurs fragilités, leurs souffrances.
C’est dans les coulisses de ce film, que nous sommes invités à entrer : nous commençons par l’achat des droits, par la création du script, puis la censure pas des moindre : deux hommes qui se déguisent en femme, ce n’était pas possible à l’époque et inimaginable. Il a fallu penser à des contournements intéressants.
Le livre dévoile ensuite le choix des acteurs, la mise en route du film, les répétitions, les attentes, les colères, les répercussions de l’histoire sur le regard que nous portons à la femme et la culture, les premières…
J’aime beaucoup ce film et j’ai beaucoup aimé découvrir l’envers du décor.
A découvrir
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8532
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Curtis, Tony & A.Vieira, Mark] Certains l'aiment chaud
Mon avis :
Si vous êtes fan du film, de Tony Curtis ou de Marilyn Monroe, voir des trois à la fois, ce livre est fait pour vous !
J’ai l’impression d’avoir rédigé un slogan publicitaire pour vous vendre ce livre, un peu comme les studios tâchaient de vendre de leur mieux leur film. Avec Certains l’aiment chaud, la tâche était compliquée dès le départ. L'idée était formidable, originale - insensée pourrait-on dire, à une époque où la commission de censure était extrêmement stricte et où l'âge d'or des studios se terminait. Pourtant, certains producteurs prirent des risques, et faillirent ne jamais rentrer dans leur frais.
Avec une très grande liberté de ton, Tony Curtis nous raconte la genèse de ce film - comment lui, le jeune premier hollywoodien, qui formait un couple glamour avec Janet Leigh, a été choisi pour incarner Joe, ce musicien en fuite devenu Joséphine - et son tournage. J'hésite à le qualifier. Chaotique, catastrophique, légèrement perturbé ? Sans doute les trois à la fois. La cause est pourtant simple : les retards, chroniques, de Marilyn Monroe, devenue "Marilyn Manquante" pour les autres acteurs. La star faisait son come-back, disaient les journaux, et Tony Curtis de souligner le ridicule de la situation : Marilyn n'a que trente-deux ans. Mais Hollywood est impitoyable : Je l'ai compris plus tard : les gens d'Hollywood se délectent du déclin des stars. Ils aiment vous placer sur un piédestal, mais adorent vous en déloger... Marilyn apparaît dan ce livre comme perpétuellement anxieuse, angoissée, à la merci du dernier qui aura su la réconforter. Paula Strasberg apparaît presque comme un vampire auprès de la star, et Tony Curtis ne mâche pas ses mots sur la "méthode" : Pourquoi compliquer le métier d'acteur ? Apprenez vos répliques, travaillez le rôle. Découvrez ce que le réalisateur attend de vous. Puis présentez-vous à l'heure dite et jouez. L'idée de se remémorer la fois où votre sœur vous a piqué votre sandwich au beurre de cacahuète pour jouer la colère, c'est de la connerie. Si vous n'êtes pas capable de déclencher un tel sentiment par vous-même, alors vous n'avez rien à faire devant les caméras.
Il ne se jette pas des fleurs non plus, le petit Bernie Shaw devenu Tony Curtis, et montre ses angoisses, ses failles, ses erreurs aussi. Liberté de ton, vous dis-je, qui n'est sans doute possible qu'avec le recul des années, et une très grande lucidité.
A lire, vous dis-je, avant de regarder de nouveau Certains l'aiment chaud.
Si vous êtes fan du film, de Tony Curtis ou de Marilyn Monroe, voir des trois à la fois, ce livre est fait pour vous !
J’ai l’impression d’avoir rédigé un slogan publicitaire pour vous vendre ce livre, un peu comme les studios tâchaient de vendre de leur mieux leur film. Avec Certains l’aiment chaud, la tâche était compliquée dès le départ. L'idée était formidable, originale - insensée pourrait-on dire, à une époque où la commission de censure était extrêmement stricte et où l'âge d'or des studios se terminait. Pourtant, certains producteurs prirent des risques, et faillirent ne jamais rentrer dans leur frais.
Avec une très grande liberté de ton, Tony Curtis nous raconte la genèse de ce film - comment lui, le jeune premier hollywoodien, qui formait un couple glamour avec Janet Leigh, a été choisi pour incarner Joe, ce musicien en fuite devenu Joséphine - et son tournage. J'hésite à le qualifier. Chaotique, catastrophique, légèrement perturbé ? Sans doute les trois à la fois. La cause est pourtant simple : les retards, chroniques, de Marilyn Monroe, devenue "Marilyn Manquante" pour les autres acteurs. La star faisait son come-back, disaient les journaux, et Tony Curtis de souligner le ridicule de la situation : Marilyn n'a que trente-deux ans. Mais Hollywood est impitoyable : Je l'ai compris plus tard : les gens d'Hollywood se délectent du déclin des stars. Ils aiment vous placer sur un piédestal, mais adorent vous en déloger... Marilyn apparaît dan ce livre comme perpétuellement anxieuse, angoissée, à la merci du dernier qui aura su la réconforter. Paula Strasberg apparaît presque comme un vampire auprès de la star, et Tony Curtis ne mâche pas ses mots sur la "méthode" : Pourquoi compliquer le métier d'acteur ? Apprenez vos répliques, travaillez le rôle. Découvrez ce que le réalisateur attend de vous. Puis présentez-vous à l'heure dite et jouez. L'idée de se remémorer la fois où votre sœur vous a piqué votre sandwich au beurre de cacahuète pour jouer la colère, c'est de la connerie. Si vous n'êtes pas capable de déclencher un tel sentiment par vous-même, alors vous n'avez rien à faire devant les caméras.
Il ne se jette pas des fleurs non plus, le petit Bernie Shaw devenu Tony Curtis, et montre ses angoisses, ses failles, ses erreurs aussi. Liberté de ton, vous dis-je, qui n'est sans doute possible qu'avec le recul des années, et une très grande lucidité.
A lire, vous dis-je, avant de regarder de nouveau Certains l'aiment chaud.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13200
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Curtis, Tony & A.Vieira, Mark] Certains l'aiment chaud
merci Sharon, contente que tu aies apprécié ce livre
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8532
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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