[Hirata, Andrea] Les Guerriers de l'arc-en-ciel
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[Hirata, Andrea] Les Guerriers de l'arc-en-ciel
[Hirata, Andrea] Les Guerriers de l'arc-en-ciel
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Auteur: Andrea Hirata
Titre: Les Guerriers de l'arc-en-ciel
Roman
Époque contemporaine
Éditeur: Mercure de France
Collection: bibliothèque étrangère
312 pages
ISBN 978-2-7152-3450-5
Quatrième de couverture
Je n’étais encore qu’un petit garçon et ce matin-là, j’attendais, assis sur un banc, à l’ombre d’un vieux filicium, à l’extérieur de l’école. Mon père me tenait serré contre lui, un bras passé autour de mes épaules. C’était un jour important, celui de la rentrée des classes.
Le bâtiment avait l’air d’être sur le point de s’écrouler. Son unique porte, de travers, ouvrait sur une salle vide. Les deux enseignants s’étaient postés de chaque côté et accueillaient parents et enfants avec un large sourire – mais aussi une certaine anxiété dans le regard… Le Département de l’Education de la province de Sumatra avait en effet prévenu que si l’école de Belitung comptait moins de dix élèves, elle serait fermée. Or nous étions neuf…
Mais heureusement à la dernière minute, ils seront dix et dans ce roman très autobiographique, nous allons découvrir l’histoire de ces garçons et filles, élèves d’une très pauvre école, dans un très pauvre village de la province de Sumatra. Ces gosses, dont les parents ne savent ni lire ni écrire, vont peu à peu découvrir la lecture, l’histoire, la poésie, les mathématiques, la musique avec un enthousiasme désarmant.
Nous les voyons grandir, évoluer, Lintang le surdoué, Mahar le rêveur, Sahara la capricieuse, Ikal le narrateur et les autres, au fil de pages pleines de gaieté, d’humour et aussi d’émotion, car leur quotidien familial est souvent difficile. Le soir après la classe, ils doivent travailler comme balayeurs, coursiers, porteurs, pour ramener quelques roupies à la maison.
Surnommés par leur institutrice « les Guerriers de l’arc-en-ciel », ils sont aujourd’hui, grâce à « Ikal » et à son livre de souvenirs, les écoliers les plus célèbres d’Indonésie.
Andrea Hirata, qui vit en Indonésie, a vendu plus de cinq millions d’exemplaires de cet ouvrage, traduit ou en cours de traduction dans vingt-huit pays. Le film qui en a été tiré a été primé dans de nombreux festivals.
Mon appréciationLe bâtiment avait l’air d’être sur le point de s’écrouler. Son unique porte, de travers, ouvrait sur une salle vide. Les deux enseignants s’étaient postés de chaque côté et accueillaient parents et enfants avec un large sourire – mais aussi une certaine anxiété dans le regard… Le Département de l’Education de la province de Sumatra avait en effet prévenu que si l’école de Belitung comptait moins de dix élèves, elle serait fermée. Or nous étions neuf…
Mais heureusement à la dernière minute, ils seront dix et dans ce roman très autobiographique, nous allons découvrir l’histoire de ces garçons et filles, élèves d’une très pauvre école, dans un très pauvre village de la province de Sumatra. Ces gosses, dont les parents ne savent ni lire ni écrire, vont peu à peu découvrir la lecture, l’histoire, la poésie, les mathématiques, la musique avec un enthousiasme désarmant.
Nous les voyons grandir, évoluer, Lintang le surdoué, Mahar le rêveur, Sahara la capricieuse, Ikal le narrateur et les autres, au fil de pages pleines de gaieté, d’humour et aussi d’émotion, car leur quotidien familial est souvent difficile. Le soir après la classe, ils doivent travailler comme balayeurs, coursiers, porteurs, pour ramener quelques roupies à la maison.
Surnommés par leur institutrice « les Guerriers de l’arc-en-ciel », ils sont aujourd’hui, grâce à « Ikal » et à son livre de souvenirs, les écoliers les plus célèbres d’Indonésie.
Andrea Hirata, qui vit en Indonésie, a vendu plus de cinq millions d’exemplaires de cet ouvrage, traduit ou en cours de traduction dans vingt-huit pays. Le film qui en a été tiré a été primé dans de nombreux festivals.
Un coup de coeur pour ce roman autobiographique.
L'histoire se déroule dans la partie islamique de l'Indonésie, un pays méconnu pour moi. C'est la vie de dix jeunes élèves et de leurs professeurs, tous pauvres, et de leur école qui est également d'une pauvreté alarmante. Cette école est la propriété de l'organisme musulman Muhammadiyah, organisme qualifié de "moderniste" alors que sa rivale, laquelle compte plus d'adeptes, est qualifiée de "traditionaliste".
Les ressemblances avec notre propre histoire sont nombreuses et l'intérêt est constant.
Dépaysement garanti par les lieux et par les personnages. Ces personnages sont... beaux et ouverts aux autres origines, dont la civilisation occidentale qui occupe une place importante pour ces enfants tiraillés par deux besoins immédiats, soit celui de l'argent et celui de l'éducation.
C'est bien conté, bien écrit et très agréable. Les nombreux chapitres sont courts et produisent une lecture facile. Une bien belle découverte. Et en plus je me suis instruit.
Ma cote: 8,5/10.
CitationL'histoire se déroule dans la partie islamique de l'Indonésie, un pays méconnu pour moi. C'est la vie de dix jeunes élèves et de leurs professeurs, tous pauvres, et de leur école qui est également d'une pauvreté alarmante. Cette école est la propriété de l'organisme musulman Muhammadiyah, organisme qualifié de "moderniste" alors que sa rivale, laquelle compte plus d'adeptes, est qualifiée de "traditionaliste".
Les ressemblances avec notre propre histoire sont nombreuses et l'intérêt est constant.
Dépaysement garanti par les lieux et par les personnages. Ces personnages sont... beaux et ouverts aux autres origines, dont la civilisation occidentale qui occupe une place importante pour ces enfants tiraillés par deux besoins immédiats, soit celui de l'argent et celui de l'éducation.
C'est bien conté, bien écrit et très agréable. Les nombreux chapitres sont courts et produisent une lecture facile. Une bien belle découverte. Et en plus je me suis instruit.
Ma cote: 8,5/10.
"Ils ne s'intéressaient plus à rien, en dehors du paranormal et du surnaturel, en violation complète des principes de la Muhammadiyah en particulier et de l'islam en général. Le pire, c'est que cela se passait dans une école islamique."
(Andrea Hirata, "Les Guerriers de l'arc-en-ciel")
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Re: [Hirata, Andrea] Les Guerriers de l'arc-en-ciel
Voilà une très belle appréciation
Moulin à Vent

Invité- Invité

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