[Téodorescu, Irina] La malédiction du bandit moustachu
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[Téodorescu, Irina] La malédiction du bandit moustachu
Titre : La malédiction du bandit moustachu.
Auteur : Irina Teodorescu.
Edition Gaïa
Nombre de pages : 186 pages.
Présentation de l’éditeur :
Quelque part à l’est au début du XXe siècle, Gheorghe Marinescu se fait faire une beauté chez le barbier.
Déboule un homme à longue moustache qui réclame la meilleure lame du commerçant. Gheorghe lie amitié avec le moustachu, découvrant qu’il ne jure que par la bouillie de haricots blancs.
Accessoirement ce bandit de grand chemin, qui amasse des trésors pour les redistribuer aux nécessiteux, révèle sa planque.
Ni une ni deux, l’envieux Marinescu commet l’irréparable. Voilà comment une malédiction s’abat sur Gheorghe et toute sa descendance, jusqu’en l’an deux mille. Et en effet.
Le rythme est trépidant, le ton enlevé, un premier roman tragique et loufoque à la fois.
Mon avis :
Ceci n’est pas un conte, disait Diderot. Ce roman en est un, mais un conte cruel.
J’aurai aimé que l’on en sache plus, sur ce mystérieux bandit moustachu qui donne son nom à ce roman. Il n’a pu se sauver lui-même quand il tomba aux mains de Gheorghe Marinescu, mais il fut assez puissant, tel Laton dans Les métamorphoses d’Ovide, pour le maudire, lui et sa descendance. Tels sont faits les contes.
Comment venir à bout de la malédiction ? Personne ne songe à apaiser les mannes du bandit, en vouant soi-même sa vie aux pauvres qu’il défendait ou en redistribuant sa fortune. Non, chaque membre de cette famille, si fière de son sang qu’elle ne veut surtout pas contaminer, n’aura de cesse de vivre le mieux possible, de s’enrichir, de préserver ses biens. Il y aura quelques exceptions, mais à l’exception d’Emil, aucun membre, même ceux qui paraissent les plus désintéressés, les plus altruistes sont en fait très égoïstes, et cruels – nous ne sommes plus au moyen-âge, mais certains agissent comme s’ils y vivaient. La religion, telle qu’elle est pratiquée dans ce roman-conte, ne peut rien contre les instincts, la sexualité crue et violente des différents protagonistes.
Apparaît une voix, au dernier tiers de ce roman au rythme enlevé. A qui appartient-elle ? A des descendants de la lignée maudite, guère plus sympathique que ses aïeux. Dans un mariage où l’on aime si peu l’autre, où l’on cherche qu’à détruire ce qu’il est, il ne faut pas s’étonner que la continuité romanesque aille jusqu’au bout de la malédiction.
La malédiction du bandit moustachu est un roman hors-norme, hors du temps, qui tranche avec les préoccupations réalistes de la rentrée littéraire 2014.
Auteur : Irina Teodorescu.
Edition Gaïa
Nombre de pages : 186 pages.
Présentation de l’éditeur :
Quelque part à l’est au début du XXe siècle, Gheorghe Marinescu se fait faire une beauté chez le barbier.
Déboule un homme à longue moustache qui réclame la meilleure lame du commerçant. Gheorghe lie amitié avec le moustachu, découvrant qu’il ne jure que par la bouillie de haricots blancs.
Accessoirement ce bandit de grand chemin, qui amasse des trésors pour les redistribuer aux nécessiteux, révèle sa planque.
Ni une ni deux, l’envieux Marinescu commet l’irréparable. Voilà comment une malédiction s’abat sur Gheorghe et toute sa descendance, jusqu’en l’an deux mille. Et en effet.
Le rythme est trépidant, le ton enlevé, un premier roman tragique et loufoque à la fois.
Mon avis :
Ceci n’est pas un conte, disait Diderot. Ce roman en est un, mais un conte cruel.
J’aurai aimé que l’on en sache plus, sur ce mystérieux bandit moustachu qui donne son nom à ce roman. Il n’a pu se sauver lui-même quand il tomba aux mains de Gheorghe Marinescu, mais il fut assez puissant, tel Laton dans Les métamorphoses d’Ovide, pour le maudire, lui et sa descendance. Tels sont faits les contes.
Comment venir à bout de la malédiction ? Personne ne songe à apaiser les mannes du bandit, en vouant soi-même sa vie aux pauvres qu’il défendait ou en redistribuant sa fortune. Non, chaque membre de cette famille, si fière de son sang qu’elle ne veut surtout pas contaminer, n’aura de cesse de vivre le mieux possible, de s’enrichir, de préserver ses biens. Il y aura quelques exceptions, mais à l’exception d’Emil, aucun membre, même ceux qui paraissent les plus désintéressés, les plus altruistes sont en fait très égoïstes, et cruels – nous ne sommes plus au moyen-âge, mais certains agissent comme s’ils y vivaient. La religion, telle qu’elle est pratiquée dans ce roman-conte, ne peut rien contre les instincts, la sexualité crue et violente des différents protagonistes.
Apparaît une voix, au dernier tiers de ce roman au rythme enlevé. A qui appartient-elle ? A des descendants de la lignée maudite, guère plus sympathique que ses aïeux. Dans un mariage où l’on aime si peu l’autre, où l’on cherche qu’à détruire ce qu’il est, il ne faut pas s’étonner que la continuité romanesque aille jusqu’au bout de la malédiction.
La malédiction du bandit moustachu est un roman hors-norme, hors du temps, qui tranche avec les préoccupations réalistes de la rentrée littéraire 2014.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
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