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BUKOWSKI, Charles

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BUKOWSKI, Charles Empty BUKOWSKI, Charles

Message par Invité Dim 17 Mai 2015 - 19:07

BUKOWSKI, Charles Url103

Biographie:
Écrivain américain d'origine allemande, né le 16 août 1920 à Andernach en Allemagne, mort le 9 mars 1994 à Los Angeles en Californie, aux États-Unis. Il est connu sous ses pseudonymes divers : Hank, Buk, Henry Chinaski, ce dernier étant celui de son alter ego dans ses nombreux romans autobiographiques
Les trois premières années de sa vie se passent en Allemagne, avant que ses parents ne décident d'émigrer aux États-Unis. Dans un contexte de crise économique, il passe une enfance marquée par la violence d'un père tyrannique, battant son fils et son épouse. Sa mère, femme au foyer, n'a jamais été pour Bukowski que l'image de la femme soumise à l'autorité de son époux, incapable d'intervenir dans les relations conflictuelles du fils et du mari. Fils unique, Bukowski subit très tôt la haine et la frustration paternelle face à son échec social : il est régulièrement battu jusqu'à sa seizième année. Son père lui interdit de fréquenter les autres enfants du quartier, trop pauvres, qui lui renvoient l'image de son propre échec social.
À dix ans, le jeune Bukowski ressent ce qu'il décrira plus tard comme le premier jour de sa vie où il a le sentiment d'être écrivain : forcé d'écrire une rédaction qui sera lue devant toute la classe, il invente de toutes pièces les événements qu'il n'a pas pu voir et, devant le succès de son travail, découvre la puissance des mots.
Au cœur de la crise, le père de Bukowski perd son emploi de livreur de lait, mais continue pendant de longs mois à simuler une vie normale d'honnête travailleur. C'est à cette même période que Charles découvre le vin et l'ivresse, avec un ami, William « Baldy » Mullinax, dont le père possède dans sa cave des tonnelets de vin.
L'adolescence de Hank est marquée par un élément ressenti comme majeur, qui marquera sa vie future : la survenue brutale d'une acné, qui grêle son visage et son corps de pustules, affectant cruellement ses rapports avec les autres, notamment avec les femmes. Le jeune Bukowski, enfant turbulent et dominateur, se forge petit à petit un personnage d'exclu, de rejeté social, seulement capable de se faire remarquer par sa laideur. Ses intérêts changent du tout au tout : il découvre l'écriture et la poésie.
À cette époque survient également le dernier choc avec son père : à seize ans, Bukowski, rentré ivre d'une sortie, se fait une nouvelle fois réprimander et insulter par son père. Pour la première fois, il rend les coups : les deux hommes se battent sous les yeux de la mère de famille. Bukowski sort vainqueur de cette confrontation, qui se révèle un catalyseur pour ses choix de vie : il décide de quitter sa maison et son père dont il a pu se venger. Il ne quitte cependant pas la maison, obtient son certificat de fin d'étude au collège, et tente un premier pas dans le monde du travail, prenant un emploi de magasinier dans une grande surface. Bukowski se fait licencier en quelques jours.
Début 1940, il décide d'entrer à l'université pour suivre un cursus de journaliste.
Ses premières années dans l'âge adulte cristallisent ses passions et sa personnalité : il vit dans des hôtels marginaux, vivotant de minuscules emplois et de femmes qu'il ramène sans effort de ses nombreuses virées nocturnes dans les bars de son quartier. Il erre à travers les États-Unis, cherchant des chambres à proximité d'un bar. Il retourne même habiter chez ses parents, qui, abasourdis par ses activités, racontent à leurs voisins que leur fils est mort.
Bukowski continue d'écrire, entame ses premiers romans d'inspiration autobiographique, où il parle d'errance, de misère, d'emplois indignes et humiliants, de femmes et d'alcool. Toutes ses tentatives pour placer ses nouvelles dans de petites revues littéraires se soldent par des échecs, mais écrire lui est devenu nécessaire. Il se fend de quelques dollars pour acheter une machine à écrire. En parallèle, il établit à la bibliothèque municipale le seul havre d'ouverture que sa vie rude peut lui offrir. Il découvre très vite une influence majeure sur sa vie et son style en la personne de John Fante. En quelques années, alors que sa vie amoureuse et professionnelle est très chaotique, il continue d'éplucher la littérature et découvre la musique classique, tout en continuant à écrire des poèmes et des pages autobiographiques.
Sa vie est alors axée autour d'une chambre d'hôtel miteuse, d'un boulot inintéressant qui lui sert seulement à se nourrir et de la quête d'alcool et de femmes pour tout oublier. Bukowski, à 25 ans, est déjà devenu un ivrogne obsédé sexuel, instable et chaotique. Il part pour New York, mais l'expérience est assez difficile. Désabusé, il rentre à Los Angeles, pense au suicide, et cesse d'écrire pendant une dizaine d'années.
À 26 ans, il rencontre Jane Cooney Baker dans un bar. Une femme de dix ans son aînée, ravagée par l'alcool, avec un parcours plus chaotique encore que le sien. Ils resteront ensemble une dizaine d'années. Il est engagé à la poste à 32 ans, pour quelques semaines, pense-t-il, en attendant de vivre de sa plume. Il y restera 3 ans. Ses ambitions littéraires sont alors toujours au point mort : bien qu'il arrive à publier quelques poèmes et chroniques dans des revues underground, rien de substantiel ne lui permet de quitter son boulot de facteur. Bien au-delà de ces contingences matérielles, il continue tout de même à dépeindre l'infamie quotidienne, exploite le filon de son boulot de facteur, et boit toujours davantage. Il développe un ulcère, se fait interdire la boisson, et découvre à cette période les courses hippiques, son autre grande passion. Jane, elle, continue à boire. Sa santé décline, et leur relation se dégrade : ils finissent par rompre.
Il publie alors pour la première fois des poèmes dans une petite revue, dont il finit par épouser la rédactrice en chef, Barbara Frye, une texane, fille de grands propriétaires, en adoration devant le talent qu'elle devine chez Bukowski. Ils restent ensemble deux ans, avant que Bukowski ne la quitte, exaspéré par ses sautes d'humeur et son tempérament. Il retourne à Los Angeles.
Il règle alors ses derniers comptes avec l'enfance. En 1958, son père meurt, quelques années après sa femme. Bukowski hérite de la maison, qu'il vend très vite. Il s'installe à Los Angeles, y recroise ses anciens compagnons de beuverie, dont Jane. Poussé par la nécessité, il réintègre les services postaux fédéraux. Il y reste cette fois douze ans. Cette période est aussi douloureuse que féconde : Bukowski s'astreint à garder son boulot et à écrire. Les petites publications se succèdent dans des revues plus ou moins obscures, et le nom de Bukowski commence à se faire connaître. Un premier recueil parait, Bukowski est invité à fréquenter des cercles littéraires, des écrivains, des éditeurs.
Il est publié dans The Outsider, revue plus largement distribuée. Sa popularité grandissant, on lui propose de faire des conférences dans les universités.
En 1964 naît la fille de Bukowski avec Frances Smiths, Marina. Bukowski, qui refusait toute idée de paternité, se consacre à sa fille, cherchant à lui éviter la vie de misère dont il commence à peine à se sortir.
En 1969 paraît son premier grand recueil de nouvelles et chroniques, courageusement publié par Lawrence Ferlinghetti, poète et éditeur Beat à San Francisco, qui continuera à œuvrer pour la reconnaissance artistique de Charles. En 1972, il publie dans le journal underground Nola Express avec Hedwig Gorski. Le recueil, tiré à 20 000 exemplaires, obtient un plus grand succès d'estime dans le milieu beat : cela lui vaut d'être vite assimilé à ce mouvement, ce qu'il réfute catégoriquement. Cette publication correspond aux premières lectures publiques de ses poèmes par Bukowski, le plus souvent dans des BDE de faculté, des petits cercles littéraires, des bars. Il s'enivre avant chaque montée sur scène, et ivre mort, déblatère autant d'insultes que de poésies.
En 1966, John Martin fonde les éditions Black Sparrow Press dans le but de publier Charles Bukowski et d'autres artistes d'avant-garde. Hank va pouvoir pour la première fois de sa vie se consacrer à l'écriture. Il quitte la poste. Ses recueils de poésie continuent de paraître. Il livre son premier roman en 1971 dans lequel il dépeint son quotidien d'employé des postes. Les 2 000 exemplaires s'écoulent très vite.
Il rencontre à cette période Linda King, artiste à ses heures, mère de deux enfants. Leur histoire est aussitôt excessive, parfois violente, avec alternance de ruptures, d'éclats de voix, et de coups de poings. Le vrai tournant littéraire a lieu en 1976, avec la publication du recueil de nouvelles Les contes de la folie ordinaire, peu autobiographique et peu représentatif de l'œuvre globale de l'auteur.
En 1976, il rencontre Linda Lee, lors d'une lecture dans un bouge de L.A., de vingt-cinq ans sa cadette. Cette jeune hippie, éprise de philosophie tibétaine, tient un restaurant macrobiotique à Los Angeles. Ils ne se quitteront plus. Ressentant probablement un tournant dans sa vie sentimentale, Bukowski attaque la rédaction de Women, publié en 1977, épais roman autobiographique, quasi-pornographique, où il décrit le chaos de sa vie avec les femmes.
Vers soixante ans, Bukowski s'installe finalement avec Linda, à San Pedro en Californie. Passé de la bière au vin, il écrit plusieurs poèmes par jour. Il vit de ses droits d'auteurs et surtout de ses cachets de lectures publiques, mais ne renonce en rien à son train de vie. Il dépense tout simplement le surplus d'argent aux courses de chevaux. Sa célébrité internationale passe par l'Allemagne, et surtout la France avant que Bukowski ne soit édité par "Les Humanoïdes Associés" en 1977, puis aux éditions du Sagittaire, et sa mémorable apparition dans l'émission de Bernard Pivot "Apostrophes", l'année suivante, qui le fait accéder immédiatement au statut d'écrivain-culte : en direct sur le plateau, Bukowski boit trois bouteilles de vin blanc au goulot puis, ivre, tient des propos incohérents, rejette brutalement la comparaison de son œuvre avec celle d'Henry Miller, tandis que François Cavanna — qui défendait l'œuvre et le personnage sur le plateau — tente vivement de le faire taire; Bukowski caresse le genou de Catherine Paysan, puis, las de la discussion qu'il trouve trop guindée, finit par arracher son oreillette et quitter finalement le plateau — ce que personne n'avait fait auparavant — sans que Bernard Pivot, découragé, ne cherche à le retenir. Hors caméra, il sort un couteau avec lequel il menace une personne chargée de la sécurité, ce qui lui vaut d'être maîtrisé et jeté hors des locaux d'Antenne 2. Son succès en Europe devient colossal : la presse relate l'événement, Marco Ferreri adapte Les Contes de la folie ordinaire au cinéma, et plus tard en 1988, Barbet Schroeder adapte un script de Bukowski dans "Barfly" avec Mickey Rourke dans le rôle de Henry Chinaski.
Bukowski épouse Linda Lee en 1985, et publie ses derniers romans et poèmes.
Il meurt d'une leucémie le 9 mars 1994 à San Pedro en Californie. On peut lire sur sa tombe l'épitaphe « Don't try » ("N'essaie pas").

Bibliographie:
Œuvres traduites en français
1969 - Journal d'un vieux dégueulasse
1969 - Les jours s'en vont comme des chevaux sauvages dans les collines
1971 - Le Postier
1972 - Les Contes de la folie ordinaire
1972 - Nouveaux contes de la folie ordinaire
1973 - Au sud de nulle part
1975 - Factotum
1977 - L'amour est un chien de l'enfer - tome I
1977 - L'amour est un chien de l'enfer - tome II
1978 - Women
1979 - Jouer du piano ivre comme d'un instrument à percussion jusqu'à ce que les doigts saignent un peu
1982 - Souvenirs d'un pas grand-chose
1983 - Je t'aime, Albert
1989 - Hollywood
1990 - Le Ragoût du septuagénaire
1993 - Avec les damnés
1994 - Pulp
1994 - Correspondance 1958-1994
1995 - Shakespeare n'a jamais fait ça
1998 - Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau
2011 - Le retour du vieux dégueulasse

Source: Wikipédia

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Message par Invité Dim 17 Mai 2015 - 21:55

Merci pour la fiche de cet auteur cheers

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Message par Invité Lun 18 Mai 2015 - 10:42

Oui merci, c'est sympa d'en apprendre plus! J'ai vu beaucoup de citations de ces œuvres sur tumblr, c'est comme ça que je m'y suis intéressée! Quel vie mouvementé Smile

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