GASKELL, Elizabeth
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GASKELL, Elizabeth
Biographie:
Femme écrivain britannique, née le 29 septembre 1810 à Londres et décédée le 12 novembre 1865 à Holybourne.
Elle naît Elizabeth Cleghorn Stevenson à Chelsea. Sa mère appartient à une famille influente du West Midlands qui est liée à d'autres familles unitariennes connues, comme les Wedgwood (porcelaine) et les Darwin (naturaliste), mais elle meurt quand Elizabeth est enfant. Son père, William Stevenson (1772-1829), était ministre unitarien à Manchester mais a abandonné la vie religieuse en 1792. Successivement fermier, éditeur, écrivain, il se fixe finalement à Londres en 1806 où il a la charge des Archives du Trésor; il se remarie après la mort d'Eliza, en 1814.
Elle passe l'essentiel de son enfance dans le Cheshire, où elle vit avec la sœur de sa mère à Knutsford. Elle est envoyée à douze ans à l'école des sœurs Byerley d'abord à Barford puis à Stratford-on-Avon à partir de 1824, où elle apprend le latin, le français et l'italien. Elle retourne chez son père à Londres en 1828, à la disparition de son frère qui naviguait pour l'East India Company. Elle s'entend mal avec sa belle-mère, une sœur du peintre de miniatures écossais William John Thomson (qui peint un portrait célèbre d'Elizabeth en 1832). En 1829, date de la mort de son père, elle retourne à Knutsford. Elle a également séjourné un temps à Newcastle upon Tyne chez le révérend William Turner et à Édimbourg en 1831.
C'est en allant rendre visite à la fille du révérend, épouse d'un pasteur unitarien à la chapelle unitarienne de Cross Street à Manchester, qu'elle rencontre son collègue William Gaskell. Le 30 août 1832, ils se marient à Knutsford, et s'installent à Manchester. William Gaskell est un prédicateur apprécié, un professeur, qui mène une carrière littéraire. Après la petite ville provinciale de Knutsford, la « chère vieille triste enfumée sombre et grise Manchester » inspire à Mrs Gaskell des sentiments ambivalents. C'est Dover Street que naissent les trois premiers enfants, Marianne, Margaret-Emily et Florence. Les deux suivants, William et Julia naissent 121 Uper Rumford Street. Elle commence à écrire sur les conseils de son mari pour lutter contre l'abattement dans lequel l'a plongée la mort de William, leur unique garçon, à neuf mois de la fièvre écarlate.
Cross Street Chapel est un centre unitarien important. Les cercles que fréquentent les Gaskell comportent des dissidents religieux et des réformateurs sociaux, notamment la sociologue et journaliste Harriet Martineau, sœur du philosophe James Martineau ainsi que les écrivains et éditeurs quakers William et Mary Howitt. Mrs Gaskell est une amie de Charles Dickens et de Charlotte Brontë, et aussi une amie et une admiratrice de Florence Nightingale. La maison qu'elle habite au début des années 1850, est le centre vivant où s'épanouissent ses activités religieuses, sociales, littéraires et domestiques.
En 1855 elle passe quelque temps à Paris et à Londres, où elle apprend la mort de Charlotte Brontë, dont elle écrit la première biographie en 1857, livre qui a joué un rôle significatif dans l'essor de la réputation de la famille de Haworth. En février 1857, elle est l'hôte, à Rome, du sculpteur américain William Whetmore Story et y elle rencontre Charles Eliot Norton avec qui elle entretiendra une importante correspondance jusqu'à sa mort.
Mrs Gaskell meurt brutalement le dimanche 12 novembre 1865, à l'âge de 55 ans, en prenant le thé et au milieu d'une phrase, à Alton, dans le Hampshire, où elle était allée, accompagnée de ses filles, faire secrètement restaurer et meubler une vieille demeure, officiellement pour la retraite de son mari, quoique Mr Gaskell ait continué à vivre et travailler à Plymouth Grove jusqu'à sa mort en 1884 et que la maison n'ait jamais été habitée par les Gaskell. Elle est enterrée dans le petit cimetière de Knutsford, tout près du porche de l'église unitarienne Brook Street Chapel. Sa tombe, très simple, est régulièrement fleurie par les admirateurs anonymes de passage.
Elle naît Elizabeth Cleghorn Stevenson à Chelsea. Sa mère appartient à une famille influente du West Midlands qui est liée à d'autres familles unitariennes connues, comme les Wedgwood (porcelaine) et les Darwin (naturaliste), mais elle meurt quand Elizabeth est enfant. Son père, William Stevenson (1772-1829), était ministre unitarien à Manchester mais a abandonné la vie religieuse en 1792. Successivement fermier, éditeur, écrivain, il se fixe finalement à Londres en 1806 où il a la charge des Archives du Trésor; il se remarie après la mort d'Eliza, en 1814.
Elle passe l'essentiel de son enfance dans le Cheshire, où elle vit avec la sœur de sa mère à Knutsford. Elle est envoyée à douze ans à l'école des sœurs Byerley d'abord à Barford puis à Stratford-on-Avon à partir de 1824, où elle apprend le latin, le français et l'italien. Elle retourne chez son père à Londres en 1828, à la disparition de son frère qui naviguait pour l'East India Company. Elle s'entend mal avec sa belle-mère, une sœur du peintre de miniatures écossais William John Thomson (qui peint un portrait célèbre d'Elizabeth en 1832). En 1829, date de la mort de son père, elle retourne à Knutsford. Elle a également séjourné un temps à Newcastle upon Tyne chez le révérend William Turner et à Édimbourg en 1831.
C'est en allant rendre visite à la fille du révérend, épouse d'un pasteur unitarien à la chapelle unitarienne de Cross Street à Manchester, qu'elle rencontre son collègue William Gaskell. Le 30 août 1832, ils se marient à Knutsford, et s'installent à Manchester. William Gaskell est un prédicateur apprécié, un professeur, qui mène une carrière littéraire. Après la petite ville provinciale de Knutsford, la « chère vieille triste enfumée sombre et grise Manchester » inspire à Mrs Gaskell des sentiments ambivalents. C'est Dover Street que naissent les trois premiers enfants, Marianne, Margaret-Emily et Florence. Les deux suivants, William et Julia naissent 121 Uper Rumford Street. Elle commence à écrire sur les conseils de son mari pour lutter contre l'abattement dans lequel l'a plongée la mort de William, leur unique garçon, à neuf mois de la fièvre écarlate.
Cross Street Chapel est un centre unitarien important. Les cercles que fréquentent les Gaskell comportent des dissidents religieux et des réformateurs sociaux, notamment la sociologue et journaliste Harriet Martineau, sœur du philosophe James Martineau ainsi que les écrivains et éditeurs quakers William et Mary Howitt. Mrs Gaskell est une amie de Charles Dickens et de Charlotte Brontë, et aussi une amie et une admiratrice de Florence Nightingale. La maison qu'elle habite au début des années 1850, est le centre vivant où s'épanouissent ses activités religieuses, sociales, littéraires et domestiques.
En 1855 elle passe quelque temps à Paris et à Londres, où elle apprend la mort de Charlotte Brontë, dont elle écrit la première biographie en 1857, livre qui a joué un rôle significatif dans l'essor de la réputation de la famille de Haworth. En février 1857, elle est l'hôte, à Rome, du sculpteur américain William Whetmore Story et y elle rencontre Charles Eliot Norton avec qui elle entretiendra une importante correspondance jusqu'à sa mort.
Mrs Gaskell meurt brutalement le dimanche 12 novembre 1865, à l'âge de 55 ans, en prenant le thé et au milieu d'une phrase, à Alton, dans le Hampshire, où elle était allée, accompagnée de ses filles, faire secrètement restaurer et meubler une vieille demeure, officiellement pour la retraite de son mari, quoique Mr Gaskell ait continué à vivre et travailler à Plymouth Grove jusqu'à sa mort en 1884 et que la maison n'ait jamais été habitée par les Gaskell. Elle est enterrée dans le petit cimetière de Knutsford, tout près du porche de l'église unitarienne Brook Street Chapel. Sa tombe, très simple, est régulièrement fleurie par les admirateurs anonymes de passage.
Bibliographie:
Romans
1848 (2014 en Fr.) - Mary Barton
1851 (1981 en Fr.) - Cranford
1853 (2014 en Fr.) - Ruth
1854 (2005 en Fr.) - Nord et Sud
1861 (1999 en Fr.) - La Sorcière de Salem
1863 (2012 en Fr.) - Les Amoureux de Sylvia
1865 (2005 en Fr.) - Femmes et Filles, L'Herne
Recueils et courts romans
1850 - The Moorland Cottage (non traduit)
1851 (2010 en Fr.) - Confessions de M. Harrison
1852 - The Old Nurse's Story (non traduit)
1855 - Lisette Leigh
1859 (1999 en Fr.) - - Lady Ludlow
1859 - Round the Sofa (non traduit)
1863 - A Dark Night's Work (non traduit)
1864 (1981 en Fr.) - Ma cousine Phillis
Nouvelles (non traduites)
1853 - The Squire's Story
1855 - Half a Life-time Ago
1855 - An Accursed Race
1858 - The Manchester Marriage
1859 - The Half-brothers
1861 - The Grey Woman
Biographie
1857 (2004 en Fr.) - Charlotte Brontë
1848 (2014 en Fr.) - Mary Barton
1851 (1981 en Fr.) - Cranford
1853 (2014 en Fr.) - Ruth
1854 (2005 en Fr.) - Nord et Sud
1861 (1999 en Fr.) - La Sorcière de Salem
1863 (2012 en Fr.) - Les Amoureux de Sylvia
1865 (2005 en Fr.) - Femmes et Filles, L'Herne
Recueils et courts romans
1850 - The Moorland Cottage (non traduit)
1851 (2010 en Fr.) - Confessions de M. Harrison
1852 - The Old Nurse's Story (non traduit)
1855 - Lisette Leigh
1859 (1999 en Fr.) - - Lady Ludlow
1859 - Round the Sofa (non traduit)
1863 - A Dark Night's Work (non traduit)
1864 (1981 en Fr.) - Ma cousine Phillis
Nouvelles (non traduites)
1853 - The Squire's Story
1855 - Half a Life-time Ago
1855 - An Accursed Race
1858 - The Manchester Marriage
1859 - The Half-brothers
1861 - The Grey Woman
Biographie
1857 (2004 en Fr.) - Charlotte Brontë
Source: Wikipédia
Invité- Invité
Re: GASKELL, Elizabeth
Merci beaucoup pour cette bio, ça me donne envie de replonger dans son univers! On voit qu'elle s'est beaucoup inspiré de son entourage, notamment pour Nord et Sud
Je ne pensais pas qu'il y avait autant d’œuvres non traduites
Je ne pensais pas qu'il y avait autant d’œuvres non traduites
Invité- Invité
Re: GASKELL, Elizabeth
Oui, finalement je découvre que pas mal d'auteurs laissent encore des pépites à venir...
A noter aussi que Wikipédia n'est pas toujours à jour... Donc si vous avez lu une œuvre finalement traduite n'hésitez pas à me dire!
A noter aussi que Wikipédia n'est pas toujours à jour... Donc si vous avez lu une œuvre finalement traduite n'hésitez pas à me dire!
Invité- Invité
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