[Farjardie, Frédéric H.] Le voleur de vent
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[Farjardie, Frédéric H.] Le voleur de vent
Le voleur de vent de Frédéric H. Farjardie
Titre: Le voleur de vent
Auteur: Frédéric H. Farjardie
Editions: JC Lattès
Collection: Romans historiques
Epoque:XVII è siècle
pages: 650
ISBN : 9782709623155
Quatrième de couverture :
Décembre 1609, deux cavaliers approchent d'un château en ruine où se trame un terrible complot. Le premier est l'un des hommes les plus puissants du royaume des lys. Son acolyte, un moine défiguré, est sans doute ce que le mal a produit de plus raffiné depuis des siècles. A ses ordres, demi-fous, une troupe de loups-garous attend son heure pour participer à la folie meurtrière qui va secouer le pays pendant les six mois qu'il reste à vivre au roi Henri IV. Et pour mieux assurer l'infamie, à Paris, ils sont douze conjurés, les fleurons de la cour, qui se réunissent pour fermer autour du roi trois cercles de fer et de mort.
Mais c'est compter sans Thomas de Pomonne, comte de Nissac et amiral des mers du Levant, aussi à l'aise au sabre qu'à l'épée, aussi redoutable sur terre que sur l'eau. Entouré de rudes compagnons, fidèle à un roi qui, le premier, reconnut la liberté de conscience, Nissac tentera de le sauver.
Duels, abordages, rendez-vous secrets, attentats à l'explosif, prêtres crucifiés sur la porte des églises, démons et merveilles, Nissac mènera tous les combats, des glaces du Danemark aux côtes d'Afrique, mais plus souvent en les obscures ruelles de Paris ou les couloirs du Louvre. En outre, son coeur balancera entre trois femmes - maniant parfois l'épée mieux que les hommes - qui se disputent son amour.
D'une plume élégante, dans la veine des Foulards rouges, Frédéric H. Fajardie signe ici une époustouflante épopée entre thriller historique et roman de cape et d'épée qui devrait faire trembler, rire, pleurer et rêver.
Avis :
Le voleur de vent est un roman qui se situe 38 ans après la sanglante Saint Barthélémy, en plein règne d'Henri IV. Le héro, Thomas de Pomonne, comte de Nissac, vice-amiral de la flotte royale, est un vrai héro, un dur au coeur tendre qui occit les «barbaresques» sur les mers du Levant, agissant ainsi tel un chérif des eaux. Les méchants sont pervers et diaboliques et tuent non pour faire régner l'ordre mais par plaisir ou pour servir des envies personnelles c'est ce qui fait d'eux des méchants.
On y trouve de tout: des combats en mer, des duels au sabre ou à l'épée, de l'amour, des intrigues à la Cour du roi avec un complot visant à le tuer, le tout saupoudré de vrais-faux loups-garous qui font peur, et même, pour pimenter les choses, un samouraï, personnage dévastateur mais donne lieu à de nombreux traits d'humour.
Contrairement à ce que dit la quatrieme de couverture, le plus gros des combats se fait en mer puisque le comte de Nissac est amiral.
Le rythme est rapide, pas de lenteurs, j'ai aimé les personnages même s'ils sont très stéréotypés, l'auteur y donne son point de vue sur la société de l'époque: frénésie meurtrière des foules dirigées par des prêtres fanatiques qui prônent le cannibalisme, guerre et haine entre les catholiques et les protestants, et va jusqu'à donner sa version, romancée bien sûr, de l'enchainement d'événements qui ont conduit à l'assassinat d'Henri IV.
J'ai aimé ce roman pour les raisons invoquées ci-dessus, cependant il faut se faire au style Frédéric H. Farjardie livre un texte écrit en un mélange d'ancien français et de français moderne, qui choque immédiatement. Je suis persuadée que beaucoup de lecteurs n'ont pas fini le roman pour cette raison. On ne dit pas «pas», on dit «point», les phrases sont inversées au niveau de la syntaxe, bref il faut vraiment aimer l'histoire pour poursuivre la lecture. Mais on finit par s'y faire au bout de quelques chapitres.
Voici un extrait pour vous rendre comte du style:
«Avantageusement campé mains sur les hanches en la dunette du premier galion, le capitaine barbaresque Johan Van Dick observa ce curieux bâtiment royal qui, à la surprise générale, et en certains cas la consternation, venait de hisser le pavillon rouge : « Aucun survivant ».
Puis il remarqua avec quelle foudroyante habileté le commandant du vaisseau royal parvenait à se placer de sorte qu’il attaque avec le soleil dans le dos et un vent favorable.
Van Dick, pris d’une appréhension soudaine, murmura :
- Le Voleur de Vent !
Ainsi surnommait-on le vice amiral Thomas de Pommone, comte de Nissac, en les mers du Levant et ce nom, colporté de tavernes d’Espagne jusqu’au nouveau monde en passant par les côtes de l’Afrique, avait grande célébrité. Espérant se tromper, le renégat Van Dick chercha des yeux la proue du galion royal puis, y découvrant la tête effrayante d’un dragon vert de bois sculpté, il balaya ses derniers doutes.»
Je m'excuse s'il y a des fautes de frappe, plusieurs touches de mon clavier sont HS et je dois faire des copiés des lettres manquantes
ps: je n'arrive pas à mettre le sondage
Invité- Invité
Re: [Farjardie, Frédéric H.] Le voleur de vent
Je vois que tu as voté "Coup de coeur".
Tu devrais le noter ICI afin qu'il soit plus visible. (en n'oubliant pas le lien!)
Merci pour ta critique.
Tu devrais le noter ICI afin qu'il soit plus visible. (en n'oubliant pas le lien!)
Merci pour ta critique.
joëlle- Modérateur
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Date d'inscription : 30/09/2013
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