[Aubry, Catherine] Un plat qui se mange froid
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[Aubry, Catherine] Un plat qui se mange froid
Un plat qui se mange froid
Auteur : Catherine Aubry
Éditions : Paulo-Ramand (Septembre 2015)
190 pages
ISBN : 978-2754304412
Quatrième de couverture
Quand les femmes maltraitées se rebiffent, cela peut devenir sanglant ! Ou comment une veuve de fraîche date vient en aide à sa voisine en butte à l'agressivité de son compagnon violent avant de rencontrer celle qui deviendra son mentor et qui n'en est pas à son coup d'essai !
Mon avis
Un plat délicieux….
Dès les premières lignes, j’ai été conquise par le style et l’expression de l’auteur. Désuète, raffinée et pleine d’humour, son écriture est un régal.
- Mon cher Maître, l’interrompit Edith d’un ton patelin, […..]
- Madame, s’exclama-t-il, comment pouvez-vous ajouter foi à de telles billevesées [….]
Elle est corrélation profonde avec le personnage principal, cette femme, appelée Marie, qui après avoir subi trop pendant de très nombreuses années, décide de prendre sa vie en main avec maestria, tout en restant égale à elle-même : discrète, élégante, à l’écoute des autres.
Cette histoire est originale tant par le contenu (qui, avec du recul, pourrait sembler peu moral, mais présenté ainsi paraît être, bien entendu, la seule et véritable solution) que par la présentation des faits et le vocabulaire employé. Légèrement suranné mais manié avec une maîtrise parfaite, il enchante le lecteur.
De plus, aborder de cette façon le grave sujet des femmes maltraitées relève d’un défi qu’il n’était pas facile de réussir sans tomber dans des excès plus ou moins lourds. Or, il n’en est rien. Que ce soit lorsque la narratrice « parle », ou lorsqu’on lit des extraits du blog qui est cité dans le roman (et dont je ne dirai rien), le phrasé est particulièrement en phase avec ce qui est présenté.
L’auteur manie donc la langue française avec doigté, intelligence et finesse.
L’illustration de la première de couverture qui lors d’un premier regard m’a donné une impression vieillotte, établit un clin d’œil avec un moment précis de l’intrigue et de ce fait, est parfaitement adaptée.
C’est donc un opus que j’ai beaucoup apprécié et qui m’a agréablement surprise. Un auteur à suivre….
Dès les premières lignes, j’ai été conquise par le style et l’expression de l’auteur. Désuète, raffinée et pleine d’humour, son écriture est un régal.
- Mon cher Maître, l’interrompit Edith d’un ton patelin, […..]
- Madame, s’exclama-t-il, comment pouvez-vous ajouter foi à de telles billevesées [….]
Elle est corrélation profonde avec le personnage principal, cette femme, appelée Marie, qui après avoir subi trop pendant de très nombreuses années, décide de prendre sa vie en main avec maestria, tout en restant égale à elle-même : discrète, élégante, à l’écoute des autres.
Cette histoire est originale tant par le contenu (qui, avec du recul, pourrait sembler peu moral, mais présenté ainsi paraît être, bien entendu, la seule et véritable solution) que par la présentation des faits et le vocabulaire employé. Légèrement suranné mais manié avec une maîtrise parfaite, il enchante le lecteur.
De plus, aborder de cette façon le grave sujet des femmes maltraitées relève d’un défi qu’il n’était pas facile de réussir sans tomber dans des excès plus ou moins lourds. Or, il n’en est rien. Que ce soit lorsque la narratrice « parle », ou lorsqu’on lit des extraits du blog qui est cité dans le roman (et dont je ne dirai rien), le phrasé est particulièrement en phase avec ce qui est présenté.
L’auteur manie donc la langue française avec doigté, intelligence et finesse.
L’illustration de la première de couverture qui lors d’un premier regard m’a donné une impression vieillotte, établit un clin d’œil avec un moment précis de l’intrigue et de ce fait, est parfaitement adaptée.
C’est donc un opus que j’ai beaucoup apprécié et qui m’a agréablement surprise. Un auteur à suivre….
Cassiopée- Admin
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