[Sene, Lolita] C. La face noire de la blanche
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[Sene, Lolita] C. La face noire de la blanche
Editions Robert Laffont
216 pages
ISBN : 2-221-15666-8
Présentation de l'éditeur
C'est la Chandeleur. Deux amies, que je n'ai pas vues depuis plusieurs mois, viennent passer l'après-midi chez moi. J'ai préparé des crêpes, on a ouvert une bouteille de cidre. Tout pourrait être tranquille, une partie de cartes ou simplement bavarder, mais je les sens ailleurs.
Très vite, la cocaïne s'invite au centre de la discussion.
Elles racontent combien elle était bonne, le premier dealer qui n'est pas venu, l'argent qu'elles se doivent. Je ne dis rien, je n'ai plus rien à dire sur le sujet. Muette, je les considère en sirotant mon verre.
Elles finissent par sortir la poudre.
« Ça te dérange si on se fait une ligne ? »
À travers le personnage de Juliette, Lolita Sene raconte ses années d'addiction à la cocaïne.
De sa province natale à Paris ou elle travaille dans l'événementiel, du monde euphorique de la nuit aux soirées en appartement, de son cercle d'amis à ses histoires d'amour, Juliette rencontre de la cocaïne partout. Soutien factice de la confiance en soi, celle-ci s'est considérablement banalisée. Comme les autres, Juliette sombre dans la dépendance.
Portrait d'une génération sans cesse en représentation, avide de rêves mais désorientée, C. montre toute la détermination qu'il faut pour s'affranchir de cette drogue dure et redonner un sens à sa vie.
Mon avis
Avant de publier ce premier roman, Lolita Sene relatait dans un blog son parcours de repentie de la cocaïne. J'apprécie suffisamment sa plume pour avoir eu envie de découvrir le roman en entier.
C. m'a moins plus que le blog. Un billet de temps en temps ou 216 pages d'un coup, ce n'est pas le même rythme de lecture. Le cadrage est différent aussi : alors que le blog parle beaucoup de l'arrêt de la cocaïne, le roman relate toute l'histoire de la narratrice, de ses premières traces aux longues années de sa dépendance. Surtout, alors que le format romanesque pourrait donner un peu d'humanité à cette histoire, je n'ai réussi à m'attacher à aucun personnage. C'est voulu, c'est un des points soulevés par l'auteure, qui s'appuie sur des études scientifiques : la drogue coupe les individus les uns des autres. Tout entière absorbée dans la quête du produit qui la mettra en extase, la personne dépendante ne cultive pas les relations avec ses semblables. La démonstration est efficace, et peut-être parviendra-t-elle à mettre en garde des lecteurs tentés par la drogue, ou à inciter quelques consommateurs à décrocher. Mais moi qui ne me suis reconnue dans aucun des protagonistes, je me suis juste réjouie de ne pas faire partie de leur petite bande d'égoïstes branchés. Bref, je crois que je ne conseille C. qu'à ceux qui sont un tant soit peu concernés par le sujet.
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