[Quin, Elisabeth] La nuit se lève
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[Quin, Elisabeth] La nuit se lève
[Quin, Elisabeth]
La nuit se lève
Grasset janvier 2019
ISBN 978 2 246 85610 8
141 pages
Quatrième de couverture
« Lorsque je repris mes esprits, par la violence de l'annonce assommée, il me tapota la main sans chaleur, et me poussa gentiment vers son bureau et mon manteau. Je ne pourrai pas m'occuper de vous, il faut vous faire suivre, ça se soigne très bien le glaucome, vous verrez ! Bonjour Madame... » Élisabeth Quin découvre qu'elle risque de perdre la vue. Commence le combat contre l'angoisse et la maladie, nuits froissées, peur de l'aube, fragilité de ses yeux soudain scrutés, examinés, observatrice observée... Nous l'accompagnons chez les médecins - et c'est Molière, de drôlerie, de cruauté, d'incertitudes. Nous la suivons chez les marabouts. Et comme elle, nous travaillons nos sens : marcher dans la forêt, écouter les oiseaux ; voyager dans les paysages ; lire les sages et les voyants ; s'imaginer sans miroir, prisonnière ou bien libérée... La nuit se lève est ce récit profond, vivace, parfois moqueur, métaphysique - et une marche vers l'amour.
Mon avis
Elisabeth quin nous parle de son combat et son cheminement avec beaucoup de pudeur et de sensibilité et pourtant quelle épreuve douloureuse elle doit subir, malgré cela dans ses écrits j’ai perçu de l’humour et de l’autodérision mais aussi du courage pour réorganiser sa vie, pour affronter les médecins, les opérations mais qui ou que croire ? Elle part à Lisieux espérant un mieux mais elle sait qu’il ne se passera rien, elle rencontre même un chaman, lui-même aveugle. Elle cite des noms de personnages connus ayant souffert de la vision. En attendant il lui arrive de n’avoir plus le moral, à d’autres moments elle se sent plus forte et courageuse pour affronter l’avenir disant que la concentration et et ses autres sens pourraient être une compensation et alors elle regarde, elle contemple la nature, la beauté et décide de partir à la conquête de nouveaux domaines qu’elle expérimente avec son regard qui change…. 5/5
La nuit se lève
Grasset janvier 2019
ISBN 978 2 246 85610 8
141 pages
Quatrième de couverture
« Lorsque je repris mes esprits, par la violence de l'annonce assommée, il me tapota la main sans chaleur, et me poussa gentiment vers son bureau et mon manteau. Je ne pourrai pas m'occuper de vous, il faut vous faire suivre, ça se soigne très bien le glaucome, vous verrez ! Bonjour Madame... » Élisabeth Quin découvre qu'elle risque de perdre la vue. Commence le combat contre l'angoisse et la maladie, nuits froissées, peur de l'aube, fragilité de ses yeux soudain scrutés, examinés, observatrice observée... Nous l'accompagnons chez les médecins - et c'est Molière, de drôlerie, de cruauté, d'incertitudes. Nous la suivons chez les marabouts. Et comme elle, nous travaillons nos sens : marcher dans la forêt, écouter les oiseaux ; voyager dans les paysages ; lire les sages et les voyants ; s'imaginer sans miroir, prisonnière ou bien libérée... La nuit se lève est ce récit profond, vivace, parfois moqueur, métaphysique - et une marche vers l'amour.
Mon avis
Elisabeth quin nous parle de son combat et son cheminement avec beaucoup de pudeur et de sensibilité et pourtant quelle épreuve douloureuse elle doit subir, malgré cela dans ses écrits j’ai perçu de l’humour et de l’autodérision mais aussi du courage pour réorganiser sa vie, pour affronter les médecins, les opérations mais qui ou que croire ? Elle part à Lisieux espérant un mieux mais elle sait qu’il ne se passera rien, elle rencontre même un chaman, lui-même aveugle. Elle cite des noms de personnages connus ayant souffert de la vision. En attendant il lui arrive de n’avoir plus le moral, à d’autres moments elle se sent plus forte et courageuse pour affronter l’avenir disant que la concentration et et ses autres sens pourraient être une compensation et alors elle regarde, elle contemple la nature, la beauté et décide de partir à la conquête de nouveaux domaines qu’elle expérimente avec son regard qui change…. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9595
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Quin, Elisabeth] La nuit se lève
Elisabeth Quin, journaliste, actrice, présentatrice d’émissions télévisées et écrivain, est atteinte d’un double glaucome. Elle raconte la découverte de la maladie, ses tribulations de médecins en rebouteux et voyants, en passant par les « psys », son cheminement personnel de la panique initiale à un long travail sur elle-même, enrichissant son récit de nombreuses références historiques, artistiques et littéraires.
Ce livre est un témoignage mais aussi une sorte de thérapie personnelle, un besoin de partager, de réfléchir, de conjurer et de mettre à distance un choc profond et déstabilisant que l’auteur doit apprendre à apprivoiser. Il révèle une femme dynamique, intelligente et cultivée, au fil d’un texte sincère et courageux, riche de réflexions pertinentes, empreint de beaucoup de pudeur, de dignité et d’élégance.
Ces qualités sont aussi les limites du récit : très intellectualisé, très maîtrisé, il donne parfois l’impression d’une observation quasi extérieure, où l’auteur se retient de trop livrer de l’intime et des vraies émotions : comme si le lecteur se trouvait devant une vitrine courageusement construite par souci de convenance et d’image, une jolie armure cachant un être que cet acte d’écriture n’aura peut-être pu réellement libérer.
Il reste que chacun vit à sa manière la maladie et le handicap, que toutes les façons d’y faire face sont personnelles et irrémédiablement solitaires. L’on ne peut donc éprouver qu’une grande sympathie pour ce livre et son auteur, qui ont le mérite de nous faire penser un instant à notre propre chance d’y voir clair. Je retiendrai également la référence à Georgia O’Keeffe, de qui je viens de découvrir les extraordinaires peintures de fleurs. (3/5)
Ce livre est un témoignage mais aussi une sorte de thérapie personnelle, un besoin de partager, de réfléchir, de conjurer et de mettre à distance un choc profond et déstabilisant que l’auteur doit apprendre à apprivoiser. Il révèle une femme dynamique, intelligente et cultivée, au fil d’un texte sincère et courageux, riche de réflexions pertinentes, empreint de beaucoup de pudeur, de dignité et d’élégance.
Ces qualités sont aussi les limites du récit : très intellectualisé, très maîtrisé, il donne parfois l’impression d’une observation quasi extérieure, où l’auteur se retient de trop livrer de l’intime et des vraies émotions : comme si le lecteur se trouvait devant une vitrine courageusement construite par souci de convenance et d’image, une jolie armure cachant un être que cet acte d’écriture n’aura peut-être pu réellement libérer.
Il reste que chacun vit à sa manière la maladie et le handicap, que toutes les façons d’y faire face sont personnelles et irrémédiablement solitaires. L’on ne peut donc éprouver qu’une grande sympathie pour ce livre et son auteur, qui ont le mérite de nous faire penser un instant à notre propre chance d’y voir clair. Je retiendrai également la référence à Georgia O’Keeffe, de qui je viens de découvrir les extraordinaires peintures de fleurs. (3/5)
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