[Basse, Pierre-Louis] Rien n'est perdu

[Basse, Pierre-Louis]
Rien n’est perdu

Editions Cherche-Midi 20 août 2020
158 pages

Quatrième de couverture
Le petit garçon ne voulait pas de l'école. L'école ne voulait pas de lui. C'était le temps déraisonnable des terrains vagues, du rêve et de la violence. Nanterre, 1971.
Un jour de décembre, c'est le choc. L'envie d'apprendre revient avec la lumière d'un tableau de Van Gogh, découvert, main dans la main de sa grande sœur, au musée de l'Orangerie. Il reste sidéré devant Les Roulottes. L'échappée belle, la liberté, la fuite, dans une simple toile. Qui lui sauve la mise.
Et le petit garçon a laissé les terrains vagues. La renaissance après l'obscurité.
Ce roman est l'histoire bouleversante de cette renaissance. Parce que rien n'est perdu. Jamais.



Mon avis
C’est une évocation de souvenirs de son enfance que Pierre-Louis Basse nous conte, ce qu’il ressent dans cette école de Nanterre, lorsqu’il a entendu l’enseignante dire à sa mère qu’il ne ferait rien de bon dans la vie, le bouleversement qu’il reçoit à ce moment-là, ce qui lui fera toujours douter de lui. Il est vrai qu’il aurait pu mal tourner si lors d’une visite au musée, il est fasciné par le tableau de van Gogh (Les roulottes) car au gris dans lequel il vit, c’est une large palette de couleurs, une prairie sur laquelle se trouve la roulotte, ce qui pour lui, fut un moment bouleversant. Ce récit autobiographique écrit avec une certaine nostalgie de cet instant de son enfance. Mais que l’on ne s’y trompe pas, il parle aussi de ses parents et de ses sœurs, cependant je suis assez déçue parce que j’aurais apprécié que l’Art prenne une plus grande place dans ce récit, que plus de détails du tableau nous soient offerts, bien évidemment ceci n’est que mon appréciation…..