[Sheridan, Mia] Le collectionneur de voeux
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le collectionneur de voeux
[Sheridan, Mia] Le collectionneur de voeux
LE COLLECTIONNEUR DE VŒUX
Roman, édité chez Hugo poche en mai 2022
557 pages
Résumé
Lorsque Clara intègre la compagnie de danse de La Nouvelle-Orléans, elle se trouve bien seule. Elle ne connait personne et ignore tout de cette ville au charme si étrange, aux légendes si mystérieuses. Comme celle que lui conte sa vieille voisine. Il y a une propriété dans la ville dont le mur d'enceinte pleure et abrite une plantation en ruine, cernée par une végétation luxuriante. Il se dit qu'elle est hantée et abandonnée, mais que ceux qui ont un vœu à exaucer peuvent s'y rendre et glisser un message dans une fissure du mur Le collectionneur de vœux le recueillera. Clara veut en apprendre davantage sur les fantasmes de ce lieu et lors d'une visite au mur des pleurs, elle va découvrir que la propriété n'est pas abandonnée et qu'un homme, Jonah, y vit. Il est reclus depuis un terrible évènement qui a brisé sa vie. Clara va établir avec lui une relation qui s'approfondit chacune de ses visites. Quelle est l'histoire de cet homme en souffrance qui se dissimule à la vue de tous ? Et quelle malédiction ancienne s'est abattue sur ces lieux, les condamnant à la ruine ?
Mon ressenti
Envoutant est le mot qui me vient à l’esprit pour caractériser cette histoire. Du passage de l’ouragan Katrina aux années 1860 avec le début de la guerre de Sécession, l’action se passe à la Nouvelle-Orléans. Deux époques, un même lieu et une famille vont se répondre au travers les décennies et les traumatismes laissés.
Comme le fantôme de l’opéra, Jonah vit reclus dans une maison en ruine, à l’abri des regards, rongé par ce qu’il a fait ou croit qu’il a fait. Il n’est que l’ombre de lui-même. Clara découvre cette ville et les légendes qui s’y attache. Comment vont-ils entrer en lien ? Chacun va apporter à l’autre quelque chose qui leur permettra de sortir à la lumière.
L’autrice aborde des thèmes tel que l’esclavage, le handicap, la discrimination, le droit à la différence au travers de ses personnages meurtris, fragilisés par la vie. Elle distille petit à petit l’espoir, la solidarité et l’empathie pour répondre aux traumatismes. Elle ouvre le champ des possibles en se faisant un pas de côté.
J’ai été touchée par l’évolution des personnages, par la renaissance de chacun d’entre eux.
A découvrir
Roman, édité chez Hugo poche en mai 2022
557 pages
Résumé
Lorsque Clara intègre la compagnie de danse de La Nouvelle-Orléans, elle se trouve bien seule. Elle ne connait personne et ignore tout de cette ville au charme si étrange, aux légendes si mystérieuses. Comme celle que lui conte sa vieille voisine. Il y a une propriété dans la ville dont le mur d'enceinte pleure et abrite une plantation en ruine, cernée par une végétation luxuriante. Il se dit qu'elle est hantée et abandonnée, mais que ceux qui ont un vœu à exaucer peuvent s'y rendre et glisser un message dans une fissure du mur Le collectionneur de vœux le recueillera. Clara veut en apprendre davantage sur les fantasmes de ce lieu et lors d'une visite au mur des pleurs, elle va découvrir que la propriété n'est pas abandonnée et qu'un homme, Jonah, y vit. Il est reclus depuis un terrible évènement qui a brisé sa vie. Clara va établir avec lui une relation qui s'approfondit chacune de ses visites. Quelle est l'histoire de cet homme en souffrance qui se dissimule à la vue de tous ? Et quelle malédiction ancienne s'est abattue sur ces lieux, les condamnant à la ruine ?
Mon ressenti
Envoutant est le mot qui me vient à l’esprit pour caractériser cette histoire. Du passage de l’ouragan Katrina aux années 1860 avec le début de la guerre de Sécession, l’action se passe à la Nouvelle-Orléans. Deux époques, un même lieu et une famille vont se répondre au travers les décennies et les traumatismes laissés.
Comme le fantôme de l’opéra, Jonah vit reclus dans une maison en ruine, à l’abri des regards, rongé par ce qu’il a fait ou croit qu’il a fait. Il n’est que l’ombre de lui-même. Clara découvre cette ville et les légendes qui s’y attache. Comment vont-ils entrer en lien ? Chacun va apporter à l’autre quelque chose qui leur permettra de sortir à la lumière.
L’autrice aborde des thèmes tel que l’esclavage, le handicap, la discrimination, le droit à la différence au travers de ses personnages meurtris, fragilisés par la vie. Elle distille petit à petit l’espoir, la solidarité et l’empathie pour répondre aux traumatismes. Elle ouvre le champ des possibles en se faisant un pas de côté.
J’ai été touchée par l’évolution des personnages, par la renaissance de chacun d’entre eux.
A découvrir
Pinky- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 8505
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Sheridan, Mia] Le collectionneur de voeux
Désolée Pinky mais je n’ai pas du tout apprécié ce roman à l’eau de rose (ha, ha) et parfaitement mièvre.
Manifestement l’autrice s’est inspirée du « Mur des lamentations » de Jérusalem où, entre les blocs de pierre, on insère de petits papiers roulés avec des vœux écrits dessus. Alors pour coller à l’image, elle crée le « Mur des pleurs » où des gens vont aussi placer leurs demandes de la même manière et de l’eau y ruisselle parfois. C’est pitoyable.
Ensuite, dans les critiques, j’ai vu qu’il serait question d’une évocation du conte « La Belle et la Bête ». Oui, on peut effectivement y penser mais vraiment de loin. Cela montre aussi le manque d’imagination de l’autrice.
Elle pense également à nous gratifier d’un justicier masqué qui vient en aide aux désespérés. C’est tout aussi « pauvre ».
Les retours en arrière, dans les années 1860 et 1861, sont quasiment inutiles puisque nous connaissons une grande partie de l’histoire dès le début. Nous avons une révélation vers la fin mais qui ne m’a pas du tout convaincue.
Bref, Je n’ai pas du tout apprécié ce roman à l’eau de rose (ha, ha) et parfaitement mièvre. De nombreuses répétitions, des maladresses de traduction et un style pauvre m’ont aussi particulièrement dérangée.
Pour ceux et celles qui voudraient avoir le détail de tout ce que j’ai relevé, voir ci-dessous :
Manifestement l’autrice s’est inspirée du « Mur des lamentations » de Jérusalem où, entre les blocs de pierre, on insère de petits papiers roulés avec des vœux écrits dessus. Alors pour coller à l’image, elle crée le « Mur des pleurs » où des gens vont aussi placer leurs demandes de la même manière et de l’eau y ruisselle parfois. C’est pitoyable.
Ensuite, dans les critiques, j’ai vu qu’il serait question d’une évocation du conte « La Belle et la Bête ». Oui, on peut effectivement y penser mais vraiment de loin. Cela montre aussi le manque d’imagination de l’autrice.
Elle pense également à nous gratifier d’un justicier masqué qui vient en aide aux désespérés. C’est tout aussi « pauvre ».
Les retours en arrière, dans les années 1860 et 1861, sont quasiment inutiles puisque nous connaissons une grande partie de l’histoire dès le début. Nous avons une révélation vers la fin mais qui ne m’a pas du tout convaincue.
Bref, Je n’ai pas du tout apprécié ce roman à l’eau de rose (ha, ha) et parfaitement mièvre. De nombreuses répétitions, des maladresses de traduction et un style pauvre m’ont aussi particulièrement dérangée.
Pour ceux et celles qui voudraient avoir le détail de tout ce que j’ai relevé, voir ci-dessous :
- Spoiler:
- Une précision d’abord. J’utilise une liseuse Kindle et il est possible de faire une recherche par mot qui donne toutes les occurrences. Apparaît le N° de chapitre et de page ainsi que la citation de la phrase où le mot se trouve.
• Erreurs de la part de la traductrice :
P 40, Ne sachant qu’elle conduite…
P 52, panel : mot toujours mal employé.
• Autre problème de traduction mis en évidence par la répétition du verbe « hoqueter », 19 fois dans le roman.
Avec la liseuse, on peut télécharger le début d’un ouvrage gratuitement. J’ai l’ai donc recherché en anglais et voici ce que j’ai relevé :
Chapitre 1 p 24
« Clara gasped, sorrow flooding her heart…»
Traduction
« Clara hoqueta, le cœur submergé de chagrin. »
Or « to gasp » signifie « haleter » ou « suffoquer ». Il peut signifier « hoquet » dans l’expression « she let out a gasp of surprise », soit « elle a eu un hoquet de surprise ». Mais ce n’est pas le cas ici.
Chapitre 2 p 40
« …movement make her blink, and startled slighty, drawning back and inhaling a quick breath.
Traduction
« Un mouvement la fit ciller et elle sursauta un peu, recula avec un petit hoquet. »
Or on peut aisément traduire « inhaling a quick breath » par « prenant une courte inspiration ». Pourquoi parler de hoquet ?
Chapitre 3 p 46
« She sucked in a startled breath, pulling her head ti the side and out of view. »
Traduction
« Elle hoqueta de surprise et baissa aussitôt la tête afin de disparaître de sa vue. »
Or to suck signifie « aspirer » ou « sucer ». Donc on pourrait plutôt traduire ainsi : Elle aspira dans un souffle effrayé, déplaçant la tête sur le côté et hors de vue.
Autre petite erreur, elle ne baisse pas la tête…
Dans aucun des trois exemples il n’est question de hoquet !
• L’autrice a visiblement une prédilection pour tout ce qui touche à la respiration et ne trouve pas grand-chose d’autre pour décrire les attitudes des personnages.
Haleter ou haletant revient 11 fois Souffle 88 fois Soupir 94 fois Expiration 11 fois
Inspiration ou inspirer 39 fois Respiration 26 fois.
Un exemple sur le chapitre 23 qui compte seulement 18 pages et où tous les termes apparaissent, même plusieurs fois ! :
P 252 : « avec un soupir frustré »
P 254 : « Clara prit une profonde inspiration »
P 255 : « Oh, souffla Clara… »
P 257 : « …souffla-t-il… » et plus loin « …d’une voix plus essoufflée… »
P 260 : « Ellen entendit sa respiration en s’approchant, l’expiration régulière qui… »
P 261 : « …leurs souffles se mêlèrent, les lentes expirations qu’elle avait entendues… »
P 262 : «…lâcher son prénom dans une expiration. » - …elle prit une brève inspiration… »
« …inhala l’air alentour. » - « En recevant le souffle sur son visage, … » -
« La respiration de Jonah était plus saccadée… »
P 264 : « Jonah, haleta-t-elle… » - « …et, le souffle court, il… »
P 265 : « …elle inhala son odeur,… » - « …respirant lui aussi le parfum… »
P 266 : « …le léger souffle d’une expiration… » - «… il souffla son nom… » - « …elle hoqueta… »
• Répétition du mot « cœur », 230 fois ! Exemple :
P 228 : le cœur de Clara se contracta si fort que la douleur fut presque physique. Myrtle lui adressa un sourire à fendre le cœur.
• Répétition du verbe hérisser, 9 fois, mais surtout dans la même expression :
P 144 « …sa peau de hérissa de chair de poule… »
P 168 « …la peau hérissée par la chair de poule. »
P 210 « …sur un ton qui hérissa les petits cheveux dans la nuque d’Angéline. »
P 214 « … les petits cheveux se hérissaient bizarrement dans sa nuque ». (là, il s’agit de Clara.)
P 317 « …qui hérissa les petits cheveux dans sa nuque. »
• Contraste entre des descriptions plutôt poétiques « Au-dessus d’elle, le ciel s’était paré de plusieurs teintes de gris, les nuages bordés d’une lueur argentée. A croire qu’un orage d’été se préparait. Une nuée d’oiseaux traversa la brume scintillante. » et un langage plus vulgaire.
P 68 : « …les gens qui se pointaient … »
P 274 : Le héros, qui est avocat, s’adresse à une dame en disant « m’dame ». C’est tout à fait improbable.
Le mot « merde » revient 39 fois dont 3 fois de suite à la page 138 et 4 fois de suite à la page 156. De manière totalement injustifiée :
P 385 « Mais merde, il ne voulait peut-être même pas faire partie d’un monde… »
P 387 « Mais merde, il en avait marre de se cacher. »
Le mot « putain » revient 22 fois.
P 344 « enfoiré »
P 346 « sale petit club dégueulasse »
• J’ai été un peu perplexe sur l’emplacement de la propriété. Il s’agit d’une vaste plantation de canne à sucre, au bord du Mississipi, que je ne vois pas du tout située en ville. Or, il est question de « remonter la rue » ou de « faire le tour du pâté de maisons ». Bizarre…
Dulcie- Grand expert du forum
-
Nombre de messages : 1004
Age : 68
Localisation : Pyrénées Orientales
Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 10/01/2023
Re: [Sheridan, Mia] Le collectionneur de voeux
ne soit pas désolée Dulcie, chacun son ressenti, le tien est tout autant intéressant. J'avais fait le lien avec le mur des lamentations de Jérusalem et le fantôme de l'opéra. Par contre, je n'ai pas lu la version anglaise et ne peut faire le lien avec la traduction.
Merci Dulcie pour ton ressenti.
Merci Dulcie pour ton ressenti.
Pinky- Grand sage du forum
-
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Date d'inscription : 04/06/2008
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