[Ruiz Zafón, Carlos] Le jeu de l'ange

Peut-être que j'aurais plus apprécié ce livre, si je n'avais pas su qu'il était du même auteur que "l'ombre du vent".
En l'achetant, j'espérais retrouver les sensations et le plaisir que j'avais eu en lisant son roman précédent. En partant de cette base, mon appréciation était faussée et j'ai eu bien du mal à entrer dans cette histoire. Puis, au bout d’un moment, j’ai été happée par l’histoire et surtout par les personnages secondaires (le vieux Sempère, son fils, Cristina, Isabella…) et j’ai dévoré le livre en un week-end.
A mon avis, l’auteur a un peu trop réutilisé les mêmes ingrédients de « l’ombre du vent ». J’avais par moment l’impression d’avoir déjà vu… N’empêche que le style est très agréable et cela reste un bon livre.

J'ai découvert Zafon avec "marîna" j'avais beaucoup aimé le style j'ai terminé ce midi "le jeu de l'ange" et j'ai également beaucoup aimé. Zafon a un style bien à lui, ses personnages sont attachants, l'écriture très agréable, un contexte et des lieux très mystérieux.... J'adore.... J'ai encore "l'ombre du vent" dans ma PaL

Je rajoute à ma PAL, j'ai finie "L'Ombre du vent " et j'ai adoré, je vais chercher celui-ci !

Comme certains d'entre vous j'ai découvert Carlos Ruiz Zafon, avec "le Jeu de l'Ange" et n'ayant pas encore lu "L'ombre du vent" je ne peux pas faire la comparaison. Néanmoins, je peux dire que j'ai aimé dans le global, il y a eu des hauts et des bas mais dans l'ensemble c'est bien écrit, et il y règne un sentiment diffus, angoissant qui tient en haleine jusqu'à la fin.
J'ai "L'ombre du vent" dans ma PAL, il faudra qu'un jour je l'en sorte, surtout que d'après vos avis il est bien mieux que le Jeu de l'ange.

Déjà, je commencerais par dire que c'est du 100% Zafon. J'ai connu cet auteur avec "L'Ombre du Vent", lecture qui a été mon coup de coeur de cet été 2011. On reconnait bien l'auteur car son style n'a pas changé. On y retrouve un peu de "Marina" et beaucoup de "L'Ombre du Vent".
Une scène qui se passe à Barcelone, noire, dangereuse, mystérieuse ... Une maison pleine de secrets au lourd passé, un "héros" fragile, perturbé, ayant un étrange rapport avec la vie et la mort ...
Des personnages qui gravitent autour de notre "héros", tous plus attachants les uns que les autres. Une femme, un amour difficile, délicat, dangereux, quelques policiers attentifs & corrompus et biensur un personnage mystérieux, dangereux, menaçant autour duquel, tous les évènements sont liés, tous les faits gravitent. On cherche à découvrir son histoire au prix de tous les dangers.
Voici la trame des romans de Zafon ! Certains diront qu'il se répète, que son style n'évolue pas, qu'il suit la même trame, qu'au final il ne surprend pas, c'est 100 % lui et j'ai adoré !!
Bien sur, il ne s'agit pas cette fois-ci d'un coup de coeur comme "L'ombre du Vent" car j'ai lu ses 3 romans, je connais sa plume et même si l'histoire est passionnante, intrigante, je n'ai pas été vraiment surprise.
Mais je me suis laissé charmé, envouté avec toujours autant de plaisir. L'histoire m'a passionné, ensorcelé et j'ai quitté mon canapé pour les rues sombres de Barcelone, voilà le pouvoir Carlos Ruiz Zafon !
J'ai retrouvé avec grand plaisir l'univers des livres et "Le Cimeterre des Livres Oubliés" avec Isaac son gardien. Je finie même par rêver qu'un tel endroit existe ....
J'ai aimé la grande part de magie, de surnaturelle, de science fiction que l'auteur nous a proposé avec brio. Il mélange les genre, les compose avec beaucoup de gout et de saveur. Une pincée d'intrigue, un zeste de mystère, une livre d'amour et cette recette m'a à nouveau convaincu !

Quelques phrases :
*Martin entre dans la librairie "A l'intérieur, je respirai cette odeur magique du papier que, inexplicablement, personne n'a encore réussi à mettre en flacon."
*Le vieux libraire m'avait toujours répété que les livres avaient une âme, l'âme de celui qui les avait écrits et de ceux qui les avaient rêvé avec eux.
*J'ai même retrouvé cette phrase que j'adore et que j'avais déjà noté dans "L'Ombre du Vent" : "Toutes les fois qu'un livre change de main, toutes les fois que quelqu'un parcourt ses pages, son esprit grandit et devient plus fort."

Pour conclure, je rajoute un soupçon de mystère en vous disant que la fin, totalement inattendue, m'a fasciné et surprise !
Bref, Carlos Ruiz Zafon, je suis conquise !!!

C'est un roman moyen. Nous sommes très loin de la finesse de "L'ombre du vent". C'est glauque et embrouillé. Nous retrouvons cependant avec plaisir un clin d'oeil au Cimetière des livres oubliés. Les personnages sont flous et seuls les personnages féminins principaux sont attachants.
Ma cote: 3/5.

Je vote bien.
Bien pour l'ambiance, l'atmosphère et Barcelone qui m'ont envoutée et scotchée, tout autant que dans l'Ombre du Vent. C'est ça Zafon.

Mais, justement, à propos de vent, j'ai trouvé l'intrigue bien creuse. Pourquoi tout ça ? Juste pour un livre ? Que veut dire cette fin ? L'humour apporté par le personnage de Fermin dans l'Ombre du Vent manque cruellement. La psychologie et le vécu des personnages sont très élaborés. Avec l'atmosphère, c'est ce qui fait la force du livre. Mais il lui manque une base solide. Tous ces évènements, toutes ces péripéties, cette violence, ces morts reposent sur ... du vent.

Dommage !

Il me reste tout de même à lire Marina, et je le ferai un jour. Parce que lire Zafon est toujours un agréable moment.

Pistou 117 a écrit:
Il me reste tout de même à lire Marina, et je le ferai un jour. Parce que lire Zafon est toujours un agréable moment.

Pistou 117, entièrement d'accord avec Toi. Il me reste également Marina, et je le lirai déjà fait un jour.

Je ne connais pas du tout cet auteur, je me permets d'ajouter l'image du livre:

L image du livre est présentée, je l ai mise moi même dans la présentation

Moulin-à-Vent a écrit:

Pistou 117 a écrit:
Il me reste tout de même à lire Marina, et je le ferai un jour. Parce que lire Zafon est toujours un agréable moment.

Pistou 117, entièrement d'accord avec Toi. Il me reste également Marina, et je le lirai déjà fait un jour.

Hehe Moulin à Vent, quand tu le lis, tu me le dis, on se file un rancard pour le lire ensemble

Hehe Moulin à Vent, quand tu le lis, tu me le dis, on se file un rancard pour le lire ensemble (Pistou 117)

Avec une jeunesse comme Toi, n'importe quand!

Dès que j'ai Marina en main, je t'avise et c'en sera fait de nos...

Cassiopée a écrit:L image du livre est présentée, je l ai mise moi même dans la présentation

Autant pour moi, Cassiopée, je ne devais pas être réveillé, je n'étais pas sur la page 1...

Moulin-à-Vent a écrit: Hehe Moulin à Vent, quand tu le lis, tu me le dis, on se file un rancard pour le lire ensemble (Pistou 117)

Avec une jeunesse comme Toi, n'importe quand!

Dès que j'ai Marina en main, je t'avise et c'en sera fait de nos...

Jeunesse... houlà ! Je te crois pas

Pistou 117 a écrit:

Jeunesse... houlà ! Je te crois pas

J'avais déjà 13 ans quand tu es née. 13 ans, me semble que c'est beaucoup. Si tu n'es pas dans ta tendre jeunesse, où pourrais-je me situer? Ça fait un monde 13 ans...
Mais c'est vrai qu'il y a de plus en plus de journées où je me sens plutôt vieux...

En passant, j'ai pris hier soir des arrangements pour obtenir "Marina", roman qu'une ami devrait m'apporter bientôt. Mais ne t'inquiète pas, j'en ai d'autres à lire avant Zafon.

Je suis pas inquiète...
Et puis, bien sûr, nous regretterons toujours nos 20 ans, mais l'âge mur et respectable que nous atteignons a ses avantages. Si si...
D'ailleurs, qui voudrait faire le chemin à l'envers ???

Pistou 117 a écrit:

Moulin-à-Vent a écrit:

Pistou 117 a écrit:
Il me reste tout de même à lire Marina, et je le ferai un jour. Parce que lire Zafon est toujours un agréable moment.

Pistou 117, entièrement d'accord avec Toi. Il me reste également Marina, et je le lirai déjà fait un jour.

Hehe Moulin à Vent, quand tu le lis, tu me le dis, on se file un rancard pour le lire ensemble

Pistou 117, j'ai en ma possession un roman intitulé "Marina". Une amie me l'a prêté. Je lis présentement "Oh, boy!" de Marie-Aude Murail. Si tu veux, dès que j'aurai terminé ce roman, nous nous attaquerons à "Marina" de Zafon.

Au très grand plaisir de te lire Pistou!

Eh bien... je dois lire les Cavaliers de Kessel pour la lecture commune. Je l'attaque ce week-end. Après, ça marche, j'embraye sur Marina.

Pistou 117 a écrit:Eh bien... je dois lire les Cavaliers de Kessel pour la lecture commune. Je l'attaque ce week-end. Après, ça marche, j'embraye sur Marina.

Parfait Pistou 117!
Avant de m'attaquer à "Marina", je commencerai donc "La promesse de l'aube" de Romain Gary. :5<e:

À +

J'ai prix Marina à la médiathèque.

Mais bon, je n'ai pas fini les cavaliers. 600 pages tout de même et c'est pas écrit grand

Tu en es où de Romain Gary ? Je n'ai jamais lu cet auteur. Encore une lacune ...

Premièrement, je Te salue bien bas! oh Pistou 117.
Deuxièmement, j'ai terminé (comme je l'ai trouvé long!) Romain Gary.
Troisièmement, j'ai commencé Marina.
Quatrièmement, est-ce que, d'après Toi, Les Cavaliers valent-ils la peine d'être lus? Si tu réponds "oui", je vais le lire.
Cinquièmement, il me plaît de faire affaire avec Toi (j'allais écrire Vous, mais restons simples).

Le sujet est ici le livre de Carlos Ruiz Zafon, Le jeu de l'ange. Merci de pas faire du hors sujet N'hésitez pas à échanger par MP ou, lorsque le sujet sur Les Cavaliers sera ouvert (càd demain ou dans les jours qui viennent), vous pourrez continuer votre discussion sur ce fil (ou sur celui de Marina si elle concerne ce livre).

J'ai aimé retrouver l'atmosphère de "L'ombre du vent" et j'aurais préféré lire celui ci en premier.
J'ai trouvé quelques longueurs et des difficultés à rentrer dans l'histoire mais, l'écriture est très agréable, ce qui m'a amené à lire ce livre jusqu'à la dernière ligne.
je lirai le troisième volet pour le plaisir de cette écriture.

Mon ressenti

Je n’avais pas remarqué jusqu’à ce que je fasse cette petite chronique, le livre a 666 pages, édition pocket. Ce n’est pas tant le nombre de pages, mais la valeur symbolique de ce nombre et amène un certain clin d’œil intéressant. C’est une coïncidence puisque dans d’autres éditions, ce n’est pas ce nombre de pages !

Le livre est une petite merveille. Je l’ai dévoré, c’est le moins que l’on puisse dire. J’ai été envouté par l’histoire et par ce que vit ce jeune écrivain David. Je ne sais toujours pas s’il a vendu son âme au diable… (Ce serait trop simple !).
Ha ! David, il a un talent indéniable pour l’écriture mais aussi pour se mettre dans des situations plus qu’ambiguës, en même temps il faut bien vivre voire survivre. La vie n’est pas rose dans Barcelone à cette époque.

L’auteur a un talent certain pour nous perdre dans les méandres d’un labyrinthe, cela devient magique, de quoi parle-t-il : de l’angoisse de la page blanche de tout écrivain ? Des angoisses et hallucinations qui naissent d’un cerveau fatigué et malade ? De l’emprise des éditeurs sur les auteurs ? De la demande toujours plus folle et exigeante des lecteurs qui se font rares ? De vendre son âme au diable pour avoir un moment de gloire et de reconnaissance ? Des limites des hommes et de leurs capacités à endurer le malheur ? D’un meurtre et de disparition avec complot ? D’un amour impossible entre deux êtres que tout semble séparer ? D’un ange déchu ou d’un ange véritable ?

Je ne peux pas vous en dire plus sans dévoiler le mystère du jeu de l’ange. A chacun ses réponses et ses émotions, ses peurs et craintes.
L’histoire nous mène encore une fois aux portes du cimetière des livres et cette librairie que j’aimerai tant connaître. Carlos a écrit une œuvre splendide, torturée dans laquelle il a su faire part d'un lyrisme et d'un romantisme époustouflant. J’ai été emportée par cette histoire que je vous recommande.

PS : ce n’est pas la suite de l’ombre du vent. Certains personnages se croisent ou sont de vieilles connaissances, mais c’est une autre histoire….

J’ai beaucoup aimé ce livre, mais davantage pour l’écriture de l’auteur, l’ambiance et les personnages, que pour l’histoire en elle-même.
J’ai retrouvé avec plaisir la sympathique librairie Sempere & fils, et l’atmosphère toute mystérieuse du Cimetière des livres oubliés ; déjà croisés dans L’ombre du vent.

Le jeu de l’ange est un excellent roman qui mêle le fantastique et la réalité, un très bon moment de lecture.
A découvrir.

« Le talent est comme la force d’un athlète. On peut naître avec plus ou moins de dispositions, mais nul ne parvient à être un athlète simplement parce qu’il est né grand, fort, ou rapide. Ce qui fait l’athlète, ou l’artiste, c’est le travail, le métier et la technique. »

« Pourquoi faut-il que moins on a de choses à dire, plus on se montre pompeux et pédant ? Est-ce pour tromper le monde ou se tromper soi-même ? »

« Chaque livre a une âme. L’âme de celui qui l’a écrit et l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu et ont rêvé avec lui. »