[Pouchairet, Pierre] Les trois brestoises - Tome 9 : Mortels déclics
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[Pouchairet, Pierre] Les trois brestoises - Tome 9 : Mortels déclics
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Titre : Les Trois Brestoises, tome 9 : Mortels déclics
Auteur : Pierre Pouchairet
éditeur : édition du Palémon
Nombre de pages : 336 pages
Présentation de l’éditeur :
Noélie, Jérémy, Ludovic et Hakim, amis depuis l’enfance, montent à Saint-Malo des cambriolages de maisons bourgeoises grâce à Jérémy, hacker à qui aucune alarme informatique ne résiste. En découvrant une réserve d’argent et de la drogue, dont le propriétaire n’est autre que Nino Braghanti, trafiquant international écroué à la nouvelle prison du Muret près de Toulouse, les jeunes mettent les pieds dans un engrenage infernal.
Les hommes du mafieux ne tardent pas à les retrouver et à prendre conscience de l’intérêt des compétences de Jérémy.
Pour arrêter les malfaiteurs et délivrer les jeunes avant qu’il ne soit trop tard, Léanne et son équipe vont se lancer dans une course contre la montre de Saint-Malo à Toulouse en passant par Nantes et Perpignan…
Action, suspense, Pierre Pouchairet nous offre un nouveau thriller bourré d’action…
Mon avis :
J’ai beaucoup aimé ce roman, et cela pourrait être la seule et unique critique que je posterai sur ce livre. Ce serait très court, mais ce serait très juste.
Les trois brestoises arrivent tardivement dans le roman, et pourtant, l’intrigue est posée, très vite, le choc aussi, avec une scène d’ouverture qui prend aux tripes. Des scènes comme celles là, fortes, justes, il y en aura d’autres dans ce roman mené tambour battant.
Il aurait pu être simplement l’histoire de quatre amis d’enfance, quatre amis bien nés, quatre amis qui, alors qu’ils sont encore étudiants, pas encore installés dans la vie comme le sont leurs parents, et comme ils le seront eux-mêmes sans doute dans une dizaine d’années, s’amusent à cambrioler des maisons préalablement repérées par leur soin, des maisons dont il est facile de désactiver le système d’alarme : on est hacker ou on ne l’est pas. Seulement, ils cambriolent une maison qu’ils n’auraient jamais dû cambrioler, et au lieu de se tenir à carreau, bien tranquillement, ils pensent être discrets – mais ils ne le sont pas vraiment. Appelez cela l’arrogance de la jeunesse, le sentiment d’impunité que donne le fait de ne jamais s’être fait prendre… Ils ne s’en mordront pas les doigts. Ils n’auront pas le temps. Ma formule est presque drôle. Les scènes que l’on est amené à lire ne le sont pas du tout. C’est un polar sous haute tension que nous avons entre les mains, qui nous mènera de la Bretagne à la frontière espagnole.
Mais comment en est-on arrivé là ? Les familles avaient pourtant été prévenues qu’elles ne devaient pas prévenir la police ! Sauf que le père de Noélie ne prévient pas la police, il prévient son ex, Léanne, et si vous vous posez des questions, l’on peut parler de prescription : ils se sont fréquentés avant le mariage de Christian Autissier. Léanne devra faire des choix, peser à chaque fois les risques, non pour elle, elle sait très bien ce qui peut leur arriver, à elle et à sa carrière, les risques pour les jeunes gens portés disparus. Combien de temps ceux qui les ont enlevés auront besoin d’eux ? Là est toute la question.
Ce tome 9 est un roman fort, un roman qui nous rappelle aussi que la police souffre de la volonté des gouvernants de réformer, coûte que coûte, sans penser aux conséquences, juste pour imposer sa marque. Il nous parle surtout d’un fléau dont on ne parle pas tant que cela : le trafic de drogue, comme s’il n’existait pas, ou plus. Ce n’est pas le cas, bien sûr, et je trouve très bien qu’un roman nous le rappelle.
PS : de nos jours, il existe des TW, ses signes qui alertent que des scènes violentes sont contenues dans une oeuvre. Oui, il y a des scènes violentes, non, elles ne sont pas signalées, mais que croyez-vous, que les trafiquants de drogue font dans la dentelle ? Quand on lit un roman policier noir, très noir, on doit savoir à quoi s’attendre.
Titre : Les Trois Brestoises, tome 9 : Mortels déclics
Auteur : Pierre Pouchairet
éditeur : édition du Palémon
Nombre de pages : 336 pages
Présentation de l’éditeur :
Noélie, Jérémy, Ludovic et Hakim, amis depuis l’enfance, montent à Saint-Malo des cambriolages de maisons bourgeoises grâce à Jérémy, hacker à qui aucune alarme informatique ne résiste. En découvrant une réserve d’argent et de la drogue, dont le propriétaire n’est autre que Nino Braghanti, trafiquant international écroué à la nouvelle prison du Muret près de Toulouse, les jeunes mettent les pieds dans un engrenage infernal.
Les hommes du mafieux ne tardent pas à les retrouver et à prendre conscience de l’intérêt des compétences de Jérémy.
Pour arrêter les malfaiteurs et délivrer les jeunes avant qu’il ne soit trop tard, Léanne et son équipe vont se lancer dans une course contre la montre de Saint-Malo à Toulouse en passant par Nantes et Perpignan…
Action, suspense, Pierre Pouchairet nous offre un nouveau thriller bourré d’action…
Mon avis :
J’ai beaucoup aimé ce roman, et cela pourrait être la seule et unique critique que je posterai sur ce livre. Ce serait très court, mais ce serait très juste.
Les trois brestoises arrivent tardivement dans le roman, et pourtant, l’intrigue est posée, très vite, le choc aussi, avec une scène d’ouverture qui prend aux tripes. Des scènes comme celles là, fortes, justes, il y en aura d’autres dans ce roman mené tambour battant.
Il aurait pu être simplement l’histoire de quatre amis d’enfance, quatre amis bien nés, quatre amis qui, alors qu’ils sont encore étudiants, pas encore installés dans la vie comme le sont leurs parents, et comme ils le seront eux-mêmes sans doute dans une dizaine d’années, s’amusent à cambrioler des maisons préalablement repérées par leur soin, des maisons dont il est facile de désactiver le système d’alarme : on est hacker ou on ne l’est pas. Seulement, ils cambriolent une maison qu’ils n’auraient jamais dû cambrioler, et au lieu de se tenir à carreau, bien tranquillement, ils pensent être discrets – mais ils ne le sont pas vraiment. Appelez cela l’arrogance de la jeunesse, le sentiment d’impunité que donne le fait de ne jamais s’être fait prendre… Ils ne s’en mordront pas les doigts. Ils n’auront pas le temps. Ma formule est presque drôle. Les scènes que l’on est amené à lire ne le sont pas du tout. C’est un polar sous haute tension que nous avons entre les mains, qui nous mènera de la Bretagne à la frontière espagnole.
Mais comment en est-on arrivé là ? Les familles avaient pourtant été prévenues qu’elles ne devaient pas prévenir la police ! Sauf que le père de Noélie ne prévient pas la police, il prévient son ex, Léanne, et si vous vous posez des questions, l’on peut parler de prescription : ils se sont fréquentés avant le mariage de Christian Autissier. Léanne devra faire des choix, peser à chaque fois les risques, non pour elle, elle sait très bien ce qui peut leur arriver, à elle et à sa carrière, les risques pour les jeunes gens portés disparus. Combien de temps ceux qui les ont enlevés auront besoin d’eux ? Là est toute la question.
Ce tome 9 est un roman fort, un roman qui nous rappelle aussi que la police souffre de la volonté des gouvernants de réformer, coûte que coûte, sans penser aux conséquences, juste pour imposer sa marque. Il nous parle surtout d’un fléau dont on ne parle pas tant que cela : le trafic de drogue, comme s’il n’existait pas, ou plus. Ce n’est pas le cas, bien sûr, et je trouve très bien qu’un roman nous le rappelle.
PS : de nos jours, il existe des TW, ses signes qui alertent que des scènes violentes sont contenues dans une oeuvre. Oui, il y a des scènes violentes, non, elles ne sont pas signalées, mais que croyez-vous, que les trafiquants de drogue font dans la dentelle ? Quand on lit un roman policier noir, très noir, on doit savoir à quoi s’attendre.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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