[Missiroli, Marco] Tout avoir
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[Missiroli, Marco] Tout avoir
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[Missiroli, Marco]
Calmann Levy 27 mars 2024
Tout avoir
199 pages
Quatrième de couverture
Il ferme les paupières et je suis certain qu’il voit la bave de mer : c’est ainsi que mon père nomme la pellicule de sel sur le rivage, tôt le matin. Un piège, avant que les pieds ne s’enfoncent, avec le manteau de l’aube à la surface de l’eau et les mouettes qui volent en sourdine. Qui sait pourquoi, à Rimini les mouettes ne crient jamais. »
Les dés sont jetés pour Sandro Pagliarani. Longtemps, ce quadragénaire milanais a pu cacher son addiction aux jeux de cartes mais sa dernière partie – catastrophique – le laisse sans travail et avec des dettes qu’il pourra difficilement rembourser.
De retour dans sa ville natale, Rimini, une station balnéaire sur le littoral adriatique, il retrouve son père. Au fil d’un dernier été ensemble, les deux hommes se confrontent aux vestiges de leur passé commun encore vivace : l’excitation des bals dansants, les virées dans la Renault 5, la première récolte du jardin mais aussi les paris et les passions qui ont marqué la famille.
Dans Tout avoir, Marco Mi[[ssiroli ausculte la relation père-fils avec une acuité et une simplicité rares, évoquant à travers des moments intimes et essentiels du quotidien une vérité pure et universelle.
Mon avis
Ce que j’ai aimé dans ce roman, c’est la relation père et fils, Sandro revient à Rimini avec une dette importante après une grosse perte en jouant aux cartes. Il savait son père malade, mais c’est un homme affaibli qu’il retrouve, un père qui malgré sa maladie incurable, ne veut pas encore renverser les rôles et surtout garder son rôle de protecteur. Alors le temps du dernier été, face à la mer Adriatique, ils s’inventent une nouvelle vie, font des achats rêvés depuis longtemps, ils se remémorent leurs souvenirs et profitent de be balades dans la vieille Renault. Les passions familiales se mêlent à la passion de Sandro pour les jeux de cartes, mais jusqu’à la fin de vie de son père, il sera toujours présent pour l’assister ou les sentiments se manifestent par les gestes du quotidien et les sourires valent tous les mots d’amour. C’est avec une écriture simple que les derniers moments d’une vie nous sont racontés avec pudeur et une écriture simple et touchante…
Calmann Levy 27 mars 2024
Tout avoir
199 pages
Quatrième de couverture
Il ferme les paupières et je suis certain qu’il voit la bave de mer : c’est ainsi que mon père nomme la pellicule de sel sur le rivage, tôt le matin. Un piège, avant que les pieds ne s’enfoncent, avec le manteau de l’aube à la surface de l’eau et les mouettes qui volent en sourdine. Qui sait pourquoi, à Rimini les mouettes ne crient jamais. »
Les dés sont jetés pour Sandro Pagliarani. Longtemps, ce quadragénaire milanais a pu cacher son addiction aux jeux de cartes mais sa dernière partie – catastrophique – le laisse sans travail et avec des dettes qu’il pourra difficilement rembourser.
De retour dans sa ville natale, Rimini, une station balnéaire sur le littoral adriatique, il retrouve son père. Au fil d’un dernier été ensemble, les deux hommes se confrontent aux vestiges de leur passé commun encore vivace : l’excitation des bals dansants, les virées dans la Renault 5, la première récolte du jardin mais aussi les paris et les passions qui ont marqué la famille.
Dans Tout avoir, Marco Mi[[ssiroli ausculte la relation père-fils avec une acuité et une simplicité rares, évoquant à travers des moments intimes et essentiels du quotidien une vérité pure et universelle.
Mon avis
Ce que j’ai aimé dans ce roman, c’est la relation père et fils, Sandro revient à Rimini avec une dette importante après une grosse perte en jouant aux cartes. Il savait son père malade, mais c’est un homme affaibli qu’il retrouve, un père qui malgré sa maladie incurable, ne veut pas encore renverser les rôles et surtout garder son rôle de protecteur. Alors le temps du dernier été, face à la mer Adriatique, ils s’inventent une nouvelle vie, font des achats rêvés depuis longtemps, ils se remémorent leurs souvenirs et profitent de be balades dans la vieille Renault. Les passions familiales se mêlent à la passion de Sandro pour les jeux de cartes, mais jusqu’à la fin de vie de son père, il sera toujours présent pour l’assister ou les sentiments se manifestent par les gestes du quotidien et les sourires valent tous les mots d’amour. C’est avec une écriture simple que les derniers moments d’une vie nous sont racontés avec pudeur et une écriture simple et touchante…
lalyre- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
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