[Jung, Jacques] Meurtre en Creuse
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[Jung, Jacques] Meurtre en Creuse
Titre : Meurtre en Creuse
Auteur : Jacques Jung
éditions : Le geste Noir
Nombre de pages : 286 pages
Présentation de l’éditeur :
Un meurtre est commis au bal de la fête de l’ascension à St-Sulpice-le-Guérétois. Réveillés brutalement en pleine nuit, Martine Malicette et Diégo Castellon, les policiers de Guéret découvrent sur place le corps d’une jeune fille : la chanteuse de l’orchestre.
Mon avis :
Je ne dis pas que ce polar n’est pas bon, je dis simplement que je n’étais pas vraiment d’humeur à le lire.
Nous sommes plongés dans la Creuse des années 70 et j’ai trouvé que l’ambiance de ses années-là était très bien restituée. J’ai trouvé aussi que le département de la Creuse était très bien mis en valeur. Les différents enquêteurs sont bien valorisés également, nettement caractérisés. Leurs personnalités s’opposent, et alors ? Ils ont tous les deux des choses à dire, lui Diégo, fils de réfugiés espagnols, et elle, Martine, au look coloré et assumé, notamment à Hildegarde Wildschwein, ex-allemande de l’Est au passé trouble, qui se plaint de ce que son fiancé a vécu quand il était prisonnier en France. L’on pense alors aux prisonniers français, qui passèrent quatre ans dans les Stalag, ou aux réfugiés espagnols qui n’avaient que le tort d’être du mauvais côté de l’Histoire.
Des regrets ? Oui, quelques-uns. J’ai l’impression que l’enquête n’avançait pas, que certains aller-retour dans le bureau du commissaire, voire du juge ne servait à rien. Je ne parle même pas des interrogatoires, qui n’éclairent pas grand chose dans le déroulé de l’intrigue : nous croisons beaucoup de personnages secondaires qui le resteront une fois prouvés qu’ils n’y sont pour rien. Les timides progrès effectués ne menaient le plus souvent pas très loin. Il faut attendre les deux tiers du roman pour qu’un événement (l’envoi de lettres anonymes) bouscule les faits – et encore, j’ai trouvé qu’il survenait comme un cheveu sur la soupe. Je suis toujours dubitative sur le fait que le/les coupable(s) ressente(nt) le besoin de s’exprimer sur ce qu’ils ont fait. De plus, j’ai aussi eu l’impression que la résolution de l’énigme (l’assassinat de Josette, dite Jo, chanteuse dans l’orchestre de son frère qui multipliait les conquêtes amoureuses après une grosse déception) était tirée par les cheveux, et le dénouement m’a semblé un peu abrupte. Bref, j’éprouve beaucoup de réserve pour un roman que j’aurai aimé davantage apprécier.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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