[Graff, Andrew J.] Le radeau des étoiles
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[Graff, Andrew J.] Le radeau des étoiles
[Graff, Andrew J.] Le radeau des étoiles
Résumé :
Inséparables, Bread et Fish ont dix ans et passent leur été dans la poussière des champs du Wisconsin. Ils vivraient dans une parfaite insouciance, sans la figure violente du père de Bread qui terrorise le garçon. Un jour, au comble du désespoir, Fish décide de protéger son ami : un coup de revolver, et les gamins s’enfuient se croyant meurtriers. Ils se hâtent de rassembler du matériel, des provisions, et s’enfoncent dans l’immense forêt voisine. Construire un radeau, promesse de liberté, les expose immédiatement aux dangers réels de la traversée. Pendant ce temps, le grand-père de Fish et le shérif se lancent à leur recherche. Chacun devra faire son propre voyage en pleine nature pour affronter ses doutes et secourir les plus vulnérables.
Mon avis :
Claypot, Wisconsin. 1999 âmes et la forêt à perte de vue.
Bread et Fish sont les meilleurs amis du monde, ils se retrouvent chaque été depuis trois ans, ils explorent les alentours sur leurs vélos, sauvent les tortues alligators et s'initient au tir sur les coyotes.
La vie est belle pour les deux compères. Le grand-père de Fish, un homme taiseux, veille sur eux mais le père de Bread et sa violence font peser une menace sur le fragile équilibre des deux garçons.
Un jour, Fish décide d'agir et tire sur le père de Bread. Inquiets les deux amis décident de fuir dans la forêt pour échapper à la justice..
Mais les adultes partent à la poursuite des fuyards et d'étonnants duos se forment pour retrouver les enfants.
D'abord, celui du grand-père de Fish, Teddy et du Sherif Cal qui vient d'arriver dans la bourgade. Puis celui de Tiffany, la serveuse en quête d'amour et de Miranda.
Un très beau roman d’aventures et d’émancipation, qui n’est pas sans rappeler Mark Twain évidemment.
La nature joue un rôle prégnant dans ce récit de type nature writing, comme un personnage secondaire, la rivière serpente et fait avancer la narration sans laisser de répit aux duos de personnages qui doivent faire avec Elle et parfois contre Elle.
Chacun des personnages va se révéler au fil des péripéties permettant au lecteur de faire de bien jolies rencontres avec eux.
J’ai particulièrement apprécié le personnage du Shérif, qui est à la fois caricatural (un penchant pour l’alcool, vivant seul avec son chien) et énigmatique (sensible et jeune).
Le rythme du récit est lent et même si le suspense n’est pas très intense, on devine vite les contours de l’histoire, la fuite des deux garçons est plaisante à lire et j’ai vraiment eu du mal à les laisser. J’avais envie que leur aventure dure encore et encore.. Un bel hommage à l’amitié sincère.
Un très beau moment de lecture pour lequel je remercie les éditions Gallmeister et le site Partage Lecture.
Elo- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 2583
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Emploi/loisirs : Lecture & couture (et mes bébés bien sûr !)
Genre littéraire préféré : Les romans contemporains. Et beaucoup d'autres !
Date d'inscription : 27/11/2014
Re: [Graff, Andrew J.] Le radeau des étoiles
Belle couverture de livre qui fait déjà rêver.
J'en profite pour vous dire que vous avez aussi un magnifique avatar, Elo !
J'en profite pour vous dire que vous avez aussi un magnifique avatar, Elo !
Alise- Membre assidu
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Nombre de messages : 115
Localisation : France
Genre littéraire préféré : Romans
Date d'inscription : 01/11/2024
Re: [Graff, Andrew J.] Le radeau des étoiles
Merci Alise ! C'est vrai que j'aime beaucoup cet avatar aussi
Elo- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 2583
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Localisation : 92
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Genre littéraire préféré : Les romans contemporains. Et beaucoup d'autres !
Date d'inscription : 27/11/2014
Re: [Graff, Andrew J.] Le radeau des étoiles
Lu dans le cadre du Partenariat Partage-Lecture Gallmeister, avec mes excuses, car ma mère a eu une panne d'internet pendant 1O jours.
Mon avis :
Ce roman d'une écriture pure et sans concession pourrait être un classique de la grande littérature américaine, celle qui allie le destin d'hommes et de femmes en lutte et la nature, les grands espaces, au travers des grondements de notre monde en souffrance. D'une guerre, celle du grand-père du jeune héros, en Corée, à une autre, celle de son propre père, trop tôt perdu en Arabie Saoudite, le roman nous dit l'effort de rester homme, la capacité à surmonter les traumatismes. Quels mécanismes l'être humain met-il en œuvre pour tenir quand il doute et souffre, bâtir une vie puis transmettre ?
Car c'est bien de transmission qu'il est question, dans ce roman d'aventure pur jus, au fil des méandres d'une rivière, qui doit mener deux jeunes garçons, les inséparables Fish et Bread, vers la caserne d'Ironsford en aval, où ils sont supposés retrouver le père de Fish. Les deux enfants sont en cavale, persuadés d'avoir tué le père de Bread, qui maltraite son fils. Ils "empruntent" du matériel à Teddy, le grand-père de Fisher, chez qui ce dernier passe ses étés, depuis la mort de son père ; ils ont un plan pour survivre dans la vaste forêt du Wisconsin. Dans ces aventures, ils pourront compter sur les savoirs transmis par Teddy pour survivre dans la nature.
Sur leurs pas marchent le shériff de la ville, Cal, un jeune homme qui a connu son lot de déboires et qui doute de sa vocation - il fait rapidement équipe avec Teddy, qui lui prête une jument, ce qui ne le met pas spécialement à l'aise. Ils sont suivis sans le savoir par Miranda, la mère de Fish, femme de caractère qui supporte son deuil grâce à une pratique passionnée de la religion, accompagnée au canoé et à la rame par Tiffany, jeune femme trop seule qui a un faible pour Cal. Tout se monde se croise, pour l'amour d'un enfant en danger.Lorsqu'il devient évident que les garçons naviguent sur la rivière avec un radeau de fortune, la course contre la montre s'enclenche : les chutes ! Il faut les arrêter avant qu'ils franchissent les chutes...
Comme tout dans la vie, rien de ce qui doit se produire ne peut être empêché, mais on peut compter sur la puissance d'un héritage - avoir reçu de belles valeurs humaines, savoir vivre au sein de la nature et avec elle - et surtout éprouver au sens fort l'amour et l'amitié, qui sont comme un feu sous les étoiles.
J'ai tellement aimé ce roman, dans lequel la finesse de l'analyse psychologique le dispute à la perfection de l'écriture (le roman est par ailleurs remarquablement traduit), pour former un récit aussi bien poétique qu'émouvant et drôle, que je l'ai racheté pour l'offrir, car c'est une histoire universelle qui transporte et fait du bien, et qui, comme telle, doit se partager. 5/5
Citations :
- Tu sais qu'on est en train de sauver des tortues alligators, là, dit Bread. Tu vois les pointes sur leur carapace ? J'en reviens pas qu'on fasse ça.
Les garçons craignaient les spécimens adultes autant qu'ils redoutaient le père de Bread. S'il y avait une chose capable de les figer sur place, c'était de tomber nez à nez avec une grande tortue alligator qui se cabrait et crachait d'une façon franchement anormale pour une tortue. Les tortues et les pères n'étaient pas censés se cabrer et cracher. (page 8-9)
C'étaient les choses simples de sa présence qui manquaient le plus à Fish - les poils de barbe entassés dans le lavabo quand il se rasait, la forme de sa mâchoire, le sourire et le clin d'œil qu'il lui adressait quand sa mère le grondait trop fort. Avec ce clin d'œil, Fish avait l'impression d'avoir reçu les clés du monde des adultes, et de toutes les connaissances secrètes de l'univers. Ne t'en fais pas, semblait lui dire ce clin d'œil. Continue à t'occuper. Je sais de quoi je parle. (page 58)
Il se surprit à s'adresser à l'animal plus souvent maintenant que le soleil avait disparu. Les bois étaient carrément terrifiants la nuit, et il s'était suffisamment déshonoré pour l'admettre. Tout bruit invisible, bâton qui se brisait ou tronc qui grinçait, le mettait à cran. Le soir venu, l'homme était censé s'asseoir près d'un feu, ou dans une maison devant une télé allumée, et non errer dans une forêt sombre pleine d'ours noirs et de coyotes, sur une berge marécageuse où son unique botte se gorgeait d'eau quand il marchait trop près de la rivière. (page 121)
Cal resta silencieux un moment.
- Je peux vous poser une autre question ?
Teddy le regarda.
- Comment vous avez fait pour tenir ?
- Comme tout le monde. J'avais une femme et une fille. Des gens comptaient sur moi. (Il scruta le contenu de sa tasse.) Alors on décide d'abandonner certaines choses plutôt que tout faire cramer. On ne craque pas l'allumette. On ne fait pas empirer les choses. On souffre quand c'est trop. Parfois, il n'y a rien de mieux à attendre. (page 239)
Mon avis :
Ce roman d'une écriture pure et sans concession pourrait être un classique de la grande littérature américaine, celle qui allie le destin d'hommes et de femmes en lutte et la nature, les grands espaces, au travers des grondements de notre monde en souffrance. D'une guerre, celle du grand-père du jeune héros, en Corée, à une autre, celle de son propre père, trop tôt perdu en Arabie Saoudite, le roman nous dit l'effort de rester homme, la capacité à surmonter les traumatismes. Quels mécanismes l'être humain met-il en œuvre pour tenir quand il doute et souffre, bâtir une vie puis transmettre ?
Car c'est bien de transmission qu'il est question, dans ce roman d'aventure pur jus, au fil des méandres d'une rivière, qui doit mener deux jeunes garçons, les inséparables Fish et Bread, vers la caserne d'Ironsford en aval, où ils sont supposés retrouver le père de Fish. Les deux enfants sont en cavale, persuadés d'avoir tué le père de Bread, qui maltraite son fils. Ils "empruntent" du matériel à Teddy, le grand-père de Fisher, chez qui ce dernier passe ses étés, depuis la mort de son père ; ils ont un plan pour survivre dans la vaste forêt du Wisconsin. Dans ces aventures, ils pourront compter sur les savoirs transmis par Teddy pour survivre dans la nature.
Sur leurs pas marchent le shériff de la ville, Cal, un jeune homme qui a connu son lot de déboires et qui doute de sa vocation - il fait rapidement équipe avec Teddy, qui lui prête une jument, ce qui ne le met pas spécialement à l'aise. Ils sont suivis sans le savoir par Miranda, la mère de Fish, femme de caractère qui supporte son deuil grâce à une pratique passionnée de la religion, accompagnée au canoé et à la rame par Tiffany, jeune femme trop seule qui a un faible pour Cal. Tout se monde se croise, pour l'amour d'un enfant en danger.Lorsqu'il devient évident que les garçons naviguent sur la rivière avec un radeau de fortune, la course contre la montre s'enclenche : les chutes ! Il faut les arrêter avant qu'ils franchissent les chutes...
Comme tout dans la vie, rien de ce qui doit se produire ne peut être empêché, mais on peut compter sur la puissance d'un héritage - avoir reçu de belles valeurs humaines, savoir vivre au sein de la nature et avec elle - et surtout éprouver au sens fort l'amour et l'amitié, qui sont comme un feu sous les étoiles.
J'ai tellement aimé ce roman, dans lequel la finesse de l'analyse psychologique le dispute à la perfection de l'écriture (le roman est par ailleurs remarquablement traduit), pour former un récit aussi bien poétique qu'émouvant et drôle, que je l'ai racheté pour l'offrir, car c'est une histoire universelle qui transporte et fait du bien, et qui, comme telle, doit se partager. 5/5
Citations :
- Tu sais qu'on est en train de sauver des tortues alligators, là, dit Bread. Tu vois les pointes sur leur carapace ? J'en reviens pas qu'on fasse ça.
Les garçons craignaient les spécimens adultes autant qu'ils redoutaient le père de Bread. S'il y avait une chose capable de les figer sur place, c'était de tomber nez à nez avec une grande tortue alligator qui se cabrait et crachait d'une façon franchement anormale pour une tortue. Les tortues et les pères n'étaient pas censés se cabrer et cracher. (page 8-9)
C'étaient les choses simples de sa présence qui manquaient le plus à Fish - les poils de barbe entassés dans le lavabo quand il se rasait, la forme de sa mâchoire, le sourire et le clin d'œil qu'il lui adressait quand sa mère le grondait trop fort. Avec ce clin d'œil, Fish avait l'impression d'avoir reçu les clés du monde des adultes, et de toutes les connaissances secrètes de l'univers. Ne t'en fais pas, semblait lui dire ce clin d'œil. Continue à t'occuper. Je sais de quoi je parle. (page 58)
Il se surprit à s'adresser à l'animal plus souvent maintenant que le soleil avait disparu. Les bois étaient carrément terrifiants la nuit, et il s'était suffisamment déshonoré pour l'admettre. Tout bruit invisible, bâton qui se brisait ou tronc qui grinçait, le mettait à cran. Le soir venu, l'homme était censé s'asseoir près d'un feu, ou dans une maison devant une télé allumée, et non errer dans une forêt sombre pleine d'ours noirs et de coyotes, sur une berge marécageuse où son unique botte se gorgeait d'eau quand il marchait trop près de la rivière. (page 121)
Cal resta silencieux un moment.
- Je peux vous poser une autre question ?
Teddy le regarda.
- Comment vous avez fait pour tenir ?
- Comme tout le monde. J'avais une femme et une fille. Des gens comptaient sur moi. (Il scruta le contenu de sa tasse.) Alors on décide d'abandonner certaines choses plutôt que tout faire cramer. On ne craque pas l'allumette. On ne fait pas empirer les choses. On souffre quand c'est trop. Parfois, il n'y a rien de mieux à attendre. (page 239)
elea2020- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
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Re: [Graff, Andrew J.] Le radeau des étoiles
Fish et Bread sont amis. Deux gamins dans un petit village où tout le monde se connaît (mais pas si bien en fait !). C’est cette promiscuité qui les a rapprochés.
Mais le jour où l’un des deux commet l’irréparable pour sauver son ami, ils se retrouvent alors tous deux en fuite. Se croyant hors la loi, meurtrier, ils prennent le strict nécessaire et s’en vont à travers la forêt, la rivière pour fuir l’autorité du shérif et des adultes.
Le shérif Cal, nouvellement promu à ce poste va se mettre en quête de les retrouver. Il sera accompagné de Teddy le grand père d’un des garçons. Mais il faudra également compter sur la maman Miranda et l’amie du shérif Tiff.
C’est à travers ces personnages que nous allons vivre au gré de la nature, découvrant la vie sauvage que sont la faune et la flore. Avec ces dangers tout comme ces côtés emplis de beauté, de richesse.
Un voyage au cours de l’eau où les gens apprennent à se connaître les uns les autres mais aussi eux-mêmes par des remises en question sur leur vie.
Bien que d’une écriture assez concentrée, ce récit est riche en détails et très agréable à lire où chacun avancera vers son propre but afin d’apporter des réponses aux questions qu’il se pose.
Je remercie énormément les éditions Gallmeister et le forum Partage lecture pour cette lecture que j’ai très appréciée.
Mais le jour où l’un des deux commet l’irréparable pour sauver son ami, ils se retrouvent alors tous deux en fuite. Se croyant hors la loi, meurtrier, ils prennent le strict nécessaire et s’en vont à travers la forêt, la rivière pour fuir l’autorité du shérif et des adultes.
Le shérif Cal, nouvellement promu à ce poste va se mettre en quête de les retrouver. Il sera accompagné de Teddy le grand père d’un des garçons. Mais il faudra également compter sur la maman Miranda et l’amie du shérif Tiff.
C’est à travers ces personnages que nous allons vivre au gré de la nature, découvrant la vie sauvage que sont la faune et la flore. Avec ces dangers tout comme ces côtés emplis de beauté, de richesse.
Un voyage au cours de l’eau où les gens apprennent à se connaître les uns les autres mais aussi eux-mêmes par des remises en question sur leur vie.
Bien que d’une écriture assez concentrée, ce récit est riche en détails et très agréable à lire où chacun avancera vers son propre but afin d’apporter des réponses aux questions qu’il se pose.
Je remercie énormément les éditions Gallmeister et le forum Partage lecture pour cette lecture que j’ai très appréciée.
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Lecture en cours :
Le Prieuré de l'Oranger, tome 1 de Samantha Shannon
Re: [Graff, Andrew J.] Le radeau des étoiles
Merci Elo, Eléa et Tchézare pour votre critique qui me donne envie de découvrir ce roman.
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Lecture de janvier
- Meurtres et carrot cake de Hannah Swensen tome 9 en audio
- Les secrets de la femme de ménage de Freida McFadden
- L'evol des lucioles de Marilyse Trécourt
- l'épouse allemande de Kelly Rimmer
mes livres lus en 2023
mes livres lus en 2024
Jeetca- Grand sage du forum
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Re: [Graff, Andrew J.] Le radeau des étoiles
Merci @Tchezare pour ton avis ! Merci @Jeetca.
elea2020- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
Re: [Graff, Andrew J.] Le radeau des étoiles
C'est un livre que j'ai mis sur ma liste. Merci !
Alise- Membre assidu
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Nombre de messages : 115
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Genre littéraire préféré : Romans
Date d'inscription : 01/11/2024
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