[Gay, Amandine] Une poupée en chocolat

Titre : Une poupée en chocolat
Auteur : Amandine Gay
Éditions : La Découverte
Nombre de pages : 358 pages
ISBN : 978-2-348-05580-5

Quatrième de couverture :

Je suis une personne née sous X, qui ne possède rien de son passé : ni antécédents médicaux, ni arbre généalogique, ni mémoire familiale. Je dois donc écrire mon histoire pour ne pas être qu'une somme de silences, de traumas et de dépossessions. Ce livre est une trace, une archive, une pièce du puzzle que je tente de compléter grâce à l'analyse politique de ce qui m'arrive.
On oublie trop souvent que si des familles sont constituées par l'adoption, c'est parce que d'autres, plus précaires, ont été détruites. Qu'il s'agisse des rapports de classes, des inégalités mondiales ou du continuum colonial, en contexte occidental, l'adoption est inscrite dans une histoire de violences. C'est de cette histoire que les personnes adoptées héritent ; contre ses persistances qu'elles luttent.
Devons-nous être une tabula rasa pour que l'adoption fonctionne ? Qui sont nos vrais parents ? Est-ce une chance d'être adoptée ? Suis-je une vraie Noire ? Cet essai autobiographique invite à s'interroger sur l'identité, la filiation et la parentalité à partir du regard que nous, personnes adoptées, posons sur la famille et la société.

Avis :

Ce livre est connu comme une biographie, pour moi, il se mélange avec un essai. En effet, il y a une part de réalité, de sa vie, son passé d’enfant adopté, mais il y a également une grosse partie, ou elle s’appuie sur des sondages, sur des relevés, des études, d’autres écrits.
J’ai aimé la partie ou Amandine, nous parle de sa recherche de sa mère biologique, de ses peurs, ses espoirs.
Pour moi, elle est en colère, contre tout, ses parents biologiques, son frère, le système public…
C’était intéressant de connaître son parcours et ou elle en est arrivée.

Une phrase que j’ai appréciée : « Le sang ne fait pas la famille. Le sang, c’est juste la parenté. La famille, c’est les personnes avec qui tu partages le bon, le mauvais et le moche, qui t’aiment et que tu aimes en retour » de Hector Xtravaganza