[Rubinstein, Marianne] C'est maintenant du passé
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C'est maintenant du passé
[Rubinstein, Marianne] C'est maintenant du passé
C'est maintenant du passé / Marianne Rubinstein
Ed. Verticales, 168 p.
Récit
Mon résumé : Dans ce très beau récit Marianne Rubinstein retrace son besoin et ses recherches pour retrouver les traces de ses grands-parents paternels, juifs, déportés et assassinés pendant la deuxième guerre mondiale. Consciente qu’elle ne pourra combler le vide et l’ignorance dus à leur disparition, elle essaie quand même de reconstruire leur existence. Au départ, elle voulait écrire une saga familiale mais elle s’aperçoit vite qu’il lui faudrait inventer pour combler les « trous » et elle ne peut s’y résoudre. Elle nous livre donc ses recherches telles quelles, accompagnées de souvenirs de son père et de ses propres souvenirs d’enfance. Les paragraphes sont entrecoupés d’haïkus, brefs poèmes japonais qui « enseignent qu’il est possible d’écrire sur des fragments, des bribes et des silences », ce que fait l’auteur. Elle raconte également les autres traumatismes familiaux, ceux qui ont été tus, étouffés par le drame sous prétexte qu’ils étaient bien moins tragiques. Difficile alors avec un tel passé familial de « marcher sur ses deux pieds ».
Mon avis : Le récit entrecoupé est parfois difficile à suivre et on s’y perd un peu avec les membres de la famille Rubinstein mais malgré cela l’auteur nous livre ici un très beau récit émouvant, les impressions ressenties pendant la lecture restent bien après.
Ma note : 4,5/5
Ed. Verticales, 168 p.
Récit
Mon résumé : Dans ce très beau récit Marianne Rubinstein retrace son besoin et ses recherches pour retrouver les traces de ses grands-parents paternels, juifs, déportés et assassinés pendant la deuxième guerre mondiale. Consciente qu’elle ne pourra combler le vide et l’ignorance dus à leur disparition, elle essaie quand même de reconstruire leur existence. Au départ, elle voulait écrire une saga familiale mais elle s’aperçoit vite qu’il lui faudrait inventer pour combler les « trous » et elle ne peut s’y résoudre. Elle nous livre donc ses recherches telles quelles, accompagnées de souvenirs de son père et de ses propres souvenirs d’enfance. Les paragraphes sont entrecoupés d’haïkus, brefs poèmes japonais qui « enseignent qu’il est possible d’écrire sur des fragments, des bribes et des silences », ce que fait l’auteur. Elle raconte également les autres traumatismes familiaux, ceux qui ont été tus, étouffés par le drame sous prétexte qu’ils étaient bien moins tragiques. Difficile alors avec un tel passé familial de « marcher sur ses deux pieds ».
Mon avis : Le récit entrecoupé est parfois difficile à suivre et on s’y perd un peu avec les membres de la famille Rubinstein mais malgré cela l’auteur nous livre ici un très beau récit émouvant, les impressions ressenties pendant la lecture restent bien après.
Ma note : 4,5/5
yaki- Grand sage du forum
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