[Hamilton, Walker] Tous les petits animaux
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[Hamilton, Walker] Tous les petits animaux
Auteur : Walker Hamilton
Titre : Tous les petits animaux
Editeur : 10/18
Nombre de pages : 144
4ème de couverture :
Bobby a trente et un ans, mais il a gardé la naïveté et les réactions d'un petit garçon. Sa mère est morte. Fuyant la cruauté de son beau-père « le Gros », il se retrouve seul sur les routes. Il y rencontrera M. Summers, un vieil homme solitaire, meurtrier impuni, dont l'étrange métier est d'enterrer « tous les petits animaux »...
À eux deux ils formeront la plus inattendue des paires, capable du meilleur comme du pire.
Mon avis :
La première fois que j'ai remarqué ce livre, dans une librairie, j'ai été attirée par le bandeau qui consistait en une recommandation de Roald Dahl, auteur que j'aime beaucoup et à qui je me suis donc fiée pour choisir ce roman, unique récit de son auteur, un jeune écossais mort en 1969, un an après la publication du livre.
Le héros de cette sombre histoire est un jeune homme de 31 ans, Bobby, dont l'esprit est resté celui d'un enfant après avoir été victime d'un accident. Sa mère étant morte, il vit sous la coupe de son beau-père, simplement surnommé Le Gros, homme d'une cruauté effroyable dont Bobby est le souffre-douleur. Un jour enfin, Bobby trouve le courage de s'enfuir et s'en va vagabonder sur les routes où il rencontre un curieux personnage, M. Summers, homme solitaire et amer dont la seule occupation est d'enterrer tous les petits animaux écrasés par les automobiles. Entre le simple d'esprit et le vieux loup solitaire au sombre passé, une étrange et touchante amitié naît, en marge de la société et des hommes. Mais Le Gros est sur les traces de Bobby, le dénouement sera dramatique...
Je suis restée littéralement scotchée jusqu'à la fin du livre, émue et captivée par les personnages. Bobby étant le narrateur, c'est à travers ses yeux que nous découvrons quelle peut être la vie lorsqu'on est différent et solitaire, aussi est-ce une lecture simple, mélancolique et peu réjouissante, mais l'espoir demeure, même à la dernière page. Hamilton nous décrit un monde sordide et désenchanté, traversé ça et là par quelques rayons de soleil, personnifiés par nos deux anti-héros. C'est une belle leçon d'humanité et un plaidoyer pour le droit à la différence. Deux bonnes raisons pour découvrir ce petit livre.
Titre : Tous les petits animaux
Editeur : 10/18
Nombre de pages : 144
4ème de couverture :
Bobby a trente et un ans, mais il a gardé la naïveté et les réactions d'un petit garçon. Sa mère est morte. Fuyant la cruauté de son beau-père « le Gros », il se retrouve seul sur les routes. Il y rencontrera M. Summers, un vieil homme solitaire, meurtrier impuni, dont l'étrange métier est d'enterrer « tous les petits animaux »...
À eux deux ils formeront la plus inattendue des paires, capable du meilleur comme du pire.
Mon avis :
La première fois que j'ai remarqué ce livre, dans une librairie, j'ai été attirée par le bandeau qui consistait en une recommandation de Roald Dahl, auteur que j'aime beaucoup et à qui je me suis donc fiée pour choisir ce roman, unique récit de son auteur, un jeune écossais mort en 1969, un an après la publication du livre.
Le héros de cette sombre histoire est un jeune homme de 31 ans, Bobby, dont l'esprit est resté celui d'un enfant après avoir été victime d'un accident. Sa mère étant morte, il vit sous la coupe de son beau-père, simplement surnommé Le Gros, homme d'une cruauté effroyable dont Bobby est le souffre-douleur. Un jour enfin, Bobby trouve le courage de s'enfuir et s'en va vagabonder sur les routes où il rencontre un curieux personnage, M. Summers, homme solitaire et amer dont la seule occupation est d'enterrer tous les petits animaux écrasés par les automobiles. Entre le simple d'esprit et le vieux loup solitaire au sombre passé, une étrange et touchante amitié naît, en marge de la société et des hommes. Mais Le Gros est sur les traces de Bobby, le dénouement sera dramatique...
Je suis restée littéralement scotchée jusqu'à la fin du livre, émue et captivée par les personnages. Bobby étant le narrateur, c'est à travers ses yeux que nous découvrons quelle peut être la vie lorsqu'on est différent et solitaire, aussi est-ce une lecture simple, mélancolique et peu réjouissante, mais l'espoir demeure, même à la dernière page. Hamilton nous décrit un monde sordide et désenchanté, traversé ça et là par quelques rayons de soleil, personnifiés par nos deux anti-héros. C'est une belle leçon d'humanité et un plaidoyer pour le droit à la différence. Deux bonnes raisons pour découvrir ce petit livre.
Invité- Invité
Re: [Hamilton, Walker] Tous les petits animaux
Je le note sur ma liste à lire. Merci Folfaerie.
Thot- Admin
-
Nombre de messages : 6113
Age : 44
Localisation : Suisse
Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Hamilton, Walker] Tous les petits animaux
Je le note aussi.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13248
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Hamilton, Walker] Tous les petits animaux
Petite info : Il y a une adaptation cinéma de ce bouquin, avec Christian Bale; je l'avais ratée lors de la sortie (très confidentielle) en salles et pas de DVD zone 2 disponible, dommage...
En tout cas, j'espère que le roman vous plaira autant qu'à moi
En tout cas, j'espère que le roman vous plaira autant qu'à moi
Invité- Invité
Re: [Hamilton, Walker] Tous les petits animaux
Je vote "apprécié".
C'est un court livre écrit simplement -à l'image de Bobby-, et à la première personne, ce qui nous permet d'avoir l'impression qu'on nous raconte l'histoire oralement. Je trouve que l'auteur a bien su rendre compte de la simplicité d'esprit de Bobby par son écriture.
C'est un récit très simple, plein de compassion et de fragilité. On s'attache au pauvre Bobby, on s'attache à Monsieur Summers et au lien qui va unir ces deux-là. Leur "travail" bien qu'étant assez particulier, est, il faut le reconnaître, très beau et est tout à leur honneur. C'est un bon petit livre pour transiter entre deux oeuvres plus complexes et plus conséquentes, et également pour ne pas se prendre la tête.
C'est un court livre écrit simplement -à l'image de Bobby-, et à la première personne, ce qui nous permet d'avoir l'impression qu'on nous raconte l'histoire oralement. Je trouve que l'auteur a bien su rendre compte de la simplicité d'esprit de Bobby par son écriture.
C'est un récit très simple, plein de compassion et de fragilité. On s'attache au pauvre Bobby, on s'attache à Monsieur Summers et au lien qui va unir ces deux-là. Leur "travail" bien qu'étant assez particulier, est, il faut le reconnaître, très beau et est tout à leur honneur. C'est un bon petit livre pour transiter entre deux oeuvres plus complexes et plus conséquentes, et également pour ne pas se prendre la tête.
Baptiste- Grand expert du forum
-
Nombre de messages : 647
Age : 29
Localisation : Aix en Provence
Genre littéraire préféré : Tout
Date d'inscription : 08/06/2013
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