[Zweig, Stefan] Le bouquiniste Mendel
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[Zweig, Stefan] Le bouquiniste Mendel
Auteur : Stephan Zweig
Editeur : Livre de poche
Collection : la pochothèque
Année de parution : 1991
Nombre de pages : 1191
Ce récit est paru pour la première fois en 1929. Surpris par une averse, le narrateur se réfugie dans un café viennois et reconnait en ce lieu la place du bouquiniste Jakob Mendel, qu'il avait connu alors qu'il était jeune étudiant et qu'il cherchait des livres anciens sur le magnétisme. Cet homme passionné, perdant toute notion de la réalité qui l'entourait lorsqu'il était plongé dans la lecture, était doué d'une étonnante mémoire et capable de dénicher les livres les plus introuvables. Interrogeant le personnel il apprend d'une ancienne employée que le bouquiniste qui travaillait encore au café au début de la guerre, avait été arrête par un gendarme et un agent de la Secrète, pour avoir adressé en territoire ennemi deux cartes postales par lesquelles il réclamait les numéros d'abonnement qu'il avait payé d'avance. Après enquête, le gouvernement avait découvert qu'il était russe et qu'il vivait en Autriche sans autorisation. Il avait été envoyé au camp de concentration pour les civils russes près de Komorn pendant deux ans sans livre et sans argent. Il avait pu revenir à Vienne en 1917 grâce à l'intervention de clients hauts placés et s'était réinstallé au café. Mais il avait changé et lorsque le nouveau propriétaire avait entrepris de transformer le café, il l'avait chassé. Il mourut peu de temps après, laissant à l'employée un livre en souvenir.
Editeur : Livre de poche
Collection : la pochothèque
Année de parution : 1991
Nombre de pages : 1191
Ce récit est paru pour la première fois en 1929. Surpris par une averse, le narrateur se réfugie dans un café viennois et reconnait en ce lieu la place du bouquiniste Jakob Mendel, qu'il avait connu alors qu'il était jeune étudiant et qu'il cherchait des livres anciens sur le magnétisme. Cet homme passionné, perdant toute notion de la réalité qui l'entourait lorsqu'il était plongé dans la lecture, était doué d'une étonnante mémoire et capable de dénicher les livres les plus introuvables. Interrogeant le personnel il apprend d'une ancienne employée que le bouquiniste qui travaillait encore au café au début de la guerre, avait été arrête par un gendarme et un agent de la Secrète, pour avoir adressé en territoire ennemi deux cartes postales par lesquelles il réclamait les numéros d'abonnement qu'il avait payé d'avance. Après enquête, le gouvernement avait découvert qu'il était russe et qu'il vivait en Autriche sans autorisation. Il avait été envoyé au camp de concentration pour les civils russes près de Komorn pendant deux ans sans livre et sans argent. Il avait pu revenir à Vienne en 1917 grâce à l'intervention de clients hauts placés et s'était réinstallé au café. Mais il avait changé et lorsque le nouveau propriétaire avait entrepris de transformer le café, il l'avait chassé. Il mourut peu de temps après, laissant à l'employée un livre en souvenir.
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Le bouquiniste Mendel
Est-ce le résumé du livre ou ton avis. J'aime beaucoup Stephan Zweig mais je ne connais pas ce titre, il me tente bien.
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Le bouquiniste Mendel
Zweig dans cette nouvelle montre une grande tendresse à l'égard de ce personnage hors du temps et des réalités qui l'entourent, un homme totalement dévoré par sa passion des livres et qui n'a même pas conscience de son talent mais qui confronté à l'horreur de la guerre et frustré par l'absence de livres, arraché à son environnement de prédilection perd tout intérêt pour les autres. C'est assez cruel finalement et heureusement que cette vieille employée est là pour garder sa mémoire
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Le bouquiniste Mendel
Stéphan Zweig
Le bouquiniste Mendel
Les cahiers rouges ,cette nouvelle est offerte à l'achat de 2 cahiers rouges ( Grasset )
50 pages mais alors quel style
Résumé de Wikipédia
Dans les faubourgs de Vienne, quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale. Pris d'une impression de déjà-vu, un homme réalise qu'il se trouve dans le café Gluck (angle de l'Alserstrasse), refait à neuf depuis, où il avait coutume de rencontrer le bouquiniste Jacob Mendel, alors qu'il cherchait des documents pour faire des recherches sur le mesmérisme. Il apprend alors de la bouche de Madame Sporschil, la vieille "femme des lavabos", la fin pitoyable de l'homme, qui de son vivant était un véritable catalogue vivant, capable d'enregistrer et de retrouver les références d'un nombre incommensurable de livres. Trop vieux pour avoir été appelé sous les drapeaux, et ne lisant pas les journaux, Mendel n'était pas au courant du déclenchement de la guerre. Aussi, celui-ci continuait sa correspondance avec les pays ennemis, se plaignant entre autres de ne pas recevoir les catalogues de collections qu'il avait demandés. Convoqué par la police secrète, il s'avère être ressortissant russe, et passe une bonne partie de la guerre dans un camp de concentration, avant d'en être libéré du fait de ses hautes relations. Mais, cassé par cette accusation, il ne parviendra jamais à refaire son travail comme par le passé, et finira par mourir sans le sou. Le dernier ouvrage qu'il ait eu dans les mains, et qui restera au final dans la poche de Madame Sporschil, est le deuxième tome du Bibliotheca Germanorum erotica et curiosa de Hayn.
Mon avis
Une nouvelle extraite du recueil [ La peur ] trop courte hélas, mais alors que c'est beau, quel style, une très belle histoire ou jusqu'à la fin qui est arrivée trop vite, m'a tenue collée aux mots. J'avais déja lu [ Les vingt-quatre heures de la vie d'une femme ] qui fut un gros coup de coeur pour moi. Mais je ne sais pourquoi ces cinquante pages m'ont profondément remuées, Mendel est un personnage attachant, stoïque à sa petite table, une mémoire phénoménale, sa résignation lorsque la police l'emmène, sa vie cassée à jamais. Je fus rassurée lorsque j'ai lu que la brave Madame Sporschil emportait le dernier ouvrage que Mendel ait eu dans les mains. Un gros coup de coeur pour moi .
Le bouquiniste Mendel
Les cahiers rouges ,cette nouvelle est offerte à l'achat de 2 cahiers rouges ( Grasset )
50 pages mais alors quel style
Résumé de Wikipédia
Dans les faubourgs de Vienne, quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale. Pris d'une impression de déjà-vu, un homme réalise qu'il se trouve dans le café Gluck (angle de l'Alserstrasse), refait à neuf depuis, où il avait coutume de rencontrer le bouquiniste Jacob Mendel, alors qu'il cherchait des documents pour faire des recherches sur le mesmérisme. Il apprend alors de la bouche de Madame Sporschil, la vieille "femme des lavabos", la fin pitoyable de l'homme, qui de son vivant était un véritable catalogue vivant, capable d'enregistrer et de retrouver les références d'un nombre incommensurable de livres. Trop vieux pour avoir été appelé sous les drapeaux, et ne lisant pas les journaux, Mendel n'était pas au courant du déclenchement de la guerre. Aussi, celui-ci continuait sa correspondance avec les pays ennemis, se plaignant entre autres de ne pas recevoir les catalogues de collections qu'il avait demandés. Convoqué par la police secrète, il s'avère être ressortissant russe, et passe une bonne partie de la guerre dans un camp de concentration, avant d'en être libéré du fait de ses hautes relations. Mais, cassé par cette accusation, il ne parviendra jamais à refaire son travail comme par le passé, et finira par mourir sans le sou. Le dernier ouvrage qu'il ait eu dans les mains, et qui restera au final dans la poche de Madame Sporschil, est le deuxième tome du Bibliotheca Germanorum erotica et curiosa de Hayn.
Mon avis
Une nouvelle extraite du recueil [ La peur ] trop courte hélas, mais alors que c'est beau, quel style, une très belle histoire ou jusqu'à la fin qui est arrivée trop vite, m'a tenue collée aux mots. J'avais déja lu [ Les vingt-quatre heures de la vie d'une femme ] qui fut un gros coup de coeur pour moi. Mais je ne sais pourquoi ces cinquante pages m'ont profondément remuées, Mendel est un personnage attachant, stoïque à sa petite table, une mémoire phénoménale, sa résignation lorsque la police l'emmène, sa vie cassée à jamais. Je fus rassurée lorsque j'ai lu que la brave Madame Sporschil emportait le dernier ouvrage que Mendel ait eu dans les mains. Un gros coup de coeur pour moi .
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Zweig, Stefan] Le bouquiniste Mendel
d'ordinaire je ne lis pas de nouvelles, ni ce genre de littérature pour tout avouer ( je ne lis que les auteurs contemporains) mais mon fils avait tant insisté
merci à lui
j'ai été très émue à la lecture de cette histoire
merci à lui
j'ai été très émue à la lecture de cette histoire
Invité- Invité
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