[Quint, Michel] Effroyables jardins
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[Quint, Michel] Effroyables jardins
Auteur : Michel Quint
Editeur : Gallimard
Collection : Folio
Année de parution : 2004
Nombre de pages : 75
Résumé de l'éditeur
Le jeune garçon aimerait bien pouvoir se cacher, disparaître, lorsque son père, instituteur respecté, se déguise en clown amateur. Entre honte et mépris, il assiste à ses numéros. Jusqu'au jour où son oncle Gaston lui révèle le sens de cette étrange vocation en lui dévoilant un épisode tragi-comique de la Seconde Guerre Mondiale...
Pudeur, humour et tendresse caractérisent ce récit simple et bouleversant que Michel Quint a dédié à son grand-père, ancien combattant à Verdun, et à son père, ancien résistant.
Mon avis
André, le père de Lucien est instituteur et clown triste amateur. Il fait honte à son fils qui le méprise un peu, lui et ses cousins Gaston et Nicole, ces éternels fiancés sans enfant. Un dimanche après-midi, Gaston lui révèle le secret de ce nez rouge. Il découvre alors le passé héroïque de son père et de son oncle, anciens résistants anonymes. Ils avaient fait sauter des transformateurs dans la gare de Douai et s'étaient fait arrêter tous les deux par les allemands, après avoir été dénoncés par les gendarmes français. Ils avaient été jetés dans un vrai tombeau ouvert, un trou d'argile dans une briqueterie, avec deux autres otages en attendant d'être fusillés. Avec beaucoup d'humour, Gaston raconte le déroulement de leur détention. Bernd, leur gardien jonglait au dessus de leur tête avec des tartines de pâté et, perturbé par leurs cris, il avait laissé tomber les tartines au fond du trou, ce qui avait réjoui les détenus. Puis les allemands avaient exigé d'eux qu'ils prennent une décision sur celui qui serait fusillé. Finalement, ils ne durent leur salut qu'à la dénonciation sacrificielle d'un électricien mourant, blessé à la suite de l'explosion de Douai.
Ce récit très court est profondément humain. Il est plein de tendresse, sensible et drôle. Il est à la fois sobre et juste. Il se finit par un pied de nez et c'est un grand moment de lecture que je vous recommande. Il a été adapté au cinéma en 2003 par Jean Becker, avec Jacques Villeret, André Dussolier et Thierry Lhermitte.
Editeur : Gallimard
Collection : Folio
Année de parution : 2004
Nombre de pages : 75
Résumé de l'éditeur
Le jeune garçon aimerait bien pouvoir se cacher, disparaître, lorsque son père, instituteur respecté, se déguise en clown amateur. Entre honte et mépris, il assiste à ses numéros. Jusqu'au jour où son oncle Gaston lui révèle le sens de cette étrange vocation en lui dévoilant un épisode tragi-comique de la Seconde Guerre Mondiale...
Pudeur, humour et tendresse caractérisent ce récit simple et bouleversant que Michel Quint a dédié à son grand-père, ancien combattant à Verdun, et à son père, ancien résistant.
Mon avis
André, le père de Lucien est instituteur et clown triste amateur. Il fait honte à son fils qui le méprise un peu, lui et ses cousins Gaston et Nicole, ces éternels fiancés sans enfant. Un dimanche après-midi, Gaston lui révèle le secret de ce nez rouge. Il découvre alors le passé héroïque de son père et de son oncle, anciens résistants anonymes. Ils avaient fait sauter des transformateurs dans la gare de Douai et s'étaient fait arrêter tous les deux par les allemands, après avoir été dénoncés par les gendarmes français. Ils avaient été jetés dans un vrai tombeau ouvert, un trou d'argile dans une briqueterie, avec deux autres otages en attendant d'être fusillés. Avec beaucoup d'humour, Gaston raconte le déroulement de leur détention. Bernd, leur gardien jonglait au dessus de leur tête avec des tartines de pâté et, perturbé par leurs cris, il avait laissé tomber les tartines au fond du trou, ce qui avait réjoui les détenus. Puis les allemands avaient exigé d'eux qu'ils prennent une décision sur celui qui serait fusillé. Finalement, ils ne durent leur salut qu'à la dénonciation sacrificielle d'un électricien mourant, blessé à la suite de l'explosion de Douai.
Ce récit très court est profondément humain. Il est plein de tendresse, sensible et drôle. Il est à la fois sobre et juste. Il se finit par un pied de nez et c'est un grand moment de lecture que je vous recommande. Il a été adapté au cinéma en 2003 par Jean Becker, avec Jacques Villeret, André Dussolier et Thierry Lhermitte.
Invité- Invité
Re: [Quint, Michel] Effroyables jardins
C'est un superbe livre, que j'ai lu au collège (donc je ne pourrais rien dire de très précis), je me souviens d'avoir passé un bon moment, je me souviens encore de certaines scènes (un peu comme quand on voit un film, 1 ou 2 scènes nous restent en mémoire) qui m'ont réellement marquée et émue.
Invité- Invité
Re: [Quint, Michel] Effroyables jardins
J'ai lu ce court roman en 2008. Cette oeuvre brève est très émouvante, elle va droit à l'essentiel et montre le courage des humbles. Une belle découverte.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13256
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Quint, Michel] Effroyables jardins
Ce livre m'a surprise. J'ai dû le lire au lycée et je me souviens d'avoir dû le lire deux fois pour tout comprendre. C'est seulement à ce moment que j'ai pu l'apprécier... en tant que beau récit qui véhicule des valeurs importantes comme vous l'avez signalé.
Mais je ne le compterai pas parmi mes livres favoris. Je ne me souviens pas trop de l'histoire, pour tout dire, je n'en ai pas été bouleversée.
Mais je ne le compterai pas parmi mes livres favoris. Je ne me souviens pas trop de l'histoire, pour tout dire, je n'en ai pas été bouleversée.
Invité- Invité
Re: [Quint, Michel] Effroyables jardins
Pour moi, ce fut une découverte. C'est un livre que j'ai énormément apprécié qui m'a émue. Très belle histoire.
Invité- Invité
Re: [Quint, Michel] Effroyables jardins
Humanisme, espoir...
Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans une histoire connue et reconnue. « Effroyables jardins » de Michel Quint. Une histoire bouleversante et oh combien belle !
Michel nous plonge dans une histoire de famille, mais également d’humanisme et d’humanité. Inspiré d’un fait divers passé durant le procès de Maurice Papon. Nous voilà aux côtés d’un petit garçon qui voit son père instituteur, respecté et respectable, donner des spectacles de clown complètement honteux. Il voudrait se glisser dans un trou de souris et se désolidariser de cet homme. Mais voilà, Gaston, après un film prendra le temps de lui expliquer. Expliquer pourquoi son père, devient Auguste personnage…
Ce livre est (mais vous saviez déjà) un chef d’œuvre ! De par son histoire certes, mais également de par la plume, du langage et du charisme de ses personnages ! Un livre très court, mais oh combien prégnant ! Bouleversant, poignant, affûté et minutieux !
Michel Quint, nous véhicule dans un langage propre à chaque personnage. Tantôt soutenu, tantôt écorché. Il nous en met plein la tronche en quatre-vingt pages ! On découvre l’ingratitude de l’enfance. On évolue avec ce jeune homme et le reflet de ses sentiments pour son père. On mûrit avec Gaston, rustre mais profondément humain. Et on est dévasté tant par la grande que la petite histoire.
Ce livre, malgré l’effroyable de son essence est plein d’espoir, d’humanité et d’humanisme. L’auteur ancre la beauté dans le sombre et le somptueux dans l’âme humaine.
Ce livre est bouleversant et renversant. Le Bibou a souhaité le relire une deuxième fois pour s’imprégner de chaque mot, de chaque tournure, de chaque élément. Ce livre, ne se raconte pas. Non, il se vît.
Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je ne peux que vous recommander « Effroyables jardins » de Michel Quint. Une plume qui vous retourne le cœur. Une histoire oh combien magnifique, véhicule de la beauté et de la noirceur de l’âme humaine.
Eiger- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 2566
Localisation : 47
Date d'inscription : 16/02/2016
Re: [Quint, Michel] Effroyables jardins
Je viens de le finir, je me rallie aux éloges qui ont été faites. Ce livre est très court mais sa brièveté n'enlève en rien à sa puissance. On reçoit un uppercut porté par un gant de velours. L'histoire contée et l'Histoire s'entremêlent, faisant passer le lecteur par différents états... Ce roman est plein d'humanité. Je recommande!
lilalys- Grand expert du forum
-
Nombre de messages : 1130
Localisation : France
Date d'inscription : 11/10/2018
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