[Connelly, Michael] Harry Bosch - Tome 11: Deuil interdit
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Votre avis sur deuil interdit
[Connelly, Michael] Harry Bosch - Tome 11: Deuil interdit
Deuil interdit:
4eme de couverture :
A l'été 1988, le corps de la jeune métisse Becky verloren est retrouvé pres de la maison de ses parents, une balle en pleine poitrine.
Les enqueteurs ignorent s'il s'agit d'un suicide ou d'un meurtre.
17 ans plus tard l'enqueteur Harry boch est de retour moins de 3 ans apres etre parti a la retraite.
affecté au service des enquestes non résolues, il doit ressortir l'affaire des oubliettes.
il se rend vite compte que les policiers chargés de retoruver le meurtrier on saboté le travail.. ou de tenter d'etouffer l'affaire...
colere, douleur, danger, l'enquete prend rapidement des allures de cauchemar
Mon avis :
c'etait le 1er thriller que je lisais et je m'attendais à autre chose, je trouve qu'il ressemble plus à un policier et encore...
Je m' étais fait une idée autre des thrillers
4eme de couverture :
A l'été 1988, le corps de la jeune métisse Becky verloren est retrouvé pres de la maison de ses parents, une balle en pleine poitrine.
Les enqueteurs ignorent s'il s'agit d'un suicide ou d'un meurtre.
17 ans plus tard l'enqueteur Harry boch est de retour moins de 3 ans apres etre parti a la retraite.
affecté au service des enquestes non résolues, il doit ressortir l'affaire des oubliettes.
il se rend vite compte que les policiers chargés de retoruver le meurtrier on saboté le travail.. ou de tenter d'etouffer l'affaire...
colere, douleur, danger, l'enquete prend rapidement des allures de cauchemar
Mon avis :
c'etait le 1er thriller que je lisais et je m'attendais à autre chose, je trouve qu'il ressemble plus à un policier et encore...
Je m' étais fait une idée autre des thrillers
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Re: [Connelly, Michael] Harry Bosch - Tome 11: Deuil interdit
Encore un Michael Connelly très sympa.
J'adore Harry Bosch. Il reprend du service pour mener à bien cette nouvelle enquête.
Ce serait 9/10, si je devais mettre une note.
J'adore Harry Bosch. Il reprend du service pour mener à bien cette nouvelle enquête.
Ce serait 9/10, si je devais mettre une note.
Invité- Invité
Re: [Connelly, Michael] Harry Bosch - Tome 11: Deuil interdit
Mon avis :
Bosch a été ré-in-té-gré. Oui, je donne ainsi l'impression de crier, mais c'est pour dire que personne, alors qu'il avait pris sa retraite depuis trois ans, ne s'attendait à cet événement. Comme je lis les tomes dans le désordre, je ne compte pas le nombre de fois où Bosch a eu des soucis avec sa hiérarchie ou ses coéquipiers - beaucoup me semble le mot qui convient.
Harry se retrouve à enquêter sur des cold case. Magnifique. Surtout que, dès son arrivée dans le service, une enquête est rouverte : on a trouvé une preuve ADN qui concerne une affaire vieille de 17 ans.
Il faut alors tout reprendre, dans des locaux dans lesquels le classement n'est pas vraiment le fort de ceux qui y travaillent, certains dossiers ayant même été jetés ou ont été portés disparus. Bref, un assez gros bordel. Il faut aussi retrouver Garcia et Green, ceux qui ont merdé il y a dix-sept ans. Oui, à traiter l'affaire comme une simple fugue d'abord, comme un suicide ensuite, avant que l'autopsie ne conclut à un meurtre, ils ont perdu cinq jours, et sur une affaire de meurtre, c'est la garantie que le meurtre ne sera jamais élucidé. Les suspects ? Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils n'en ont vraiment pas trouvé. Le dernier petit ami connu des parents était parti à Hawaï depuis un an, et si Becky Verloren avait bien quelqu'un dans sa vie au moment de son enlèvement, ses parents n'en savaient rien : ils découvrirent des aspects de la vie de leur fille dont ils ignoraient absolument tout. Fait important, à mes yeux : le père est noir, la mère, blanche.
J'entends d'ici certaines personnes me dire, ou écrire sur mon blog : on se fiche de la couleur de peau des personnages ! J'aimerai bien, merci, et Bosch aimerait bien aussi. Sauf que, dans une Amérique qui était à deux doigts de s'enflammer, ce que l'on a totalement oublié ici (et eux sans doute également), la question raciale est importante. 1988, année de la disparition de Becky, est une année que les suprémacistes blancs voulaient célébrer, à cause de la symbolique qui l'entourait. Symbolique tordue, inventée par des tordus, des êtres dangereux qui n'avaient aucun scrupule. Enlever puis tuer une jeune fille métisse aurait-il pu leur poser problème ? Certainement pas.
Ce qui pose problème à Harry Bosch est que cette piste n'ait pas été suivi à l'époque, menant ainsi les enquêteurs sur une voie de garage dont ils ne sont jamais sortis. L'un a mis fin à ses jours, l'autre a un bon poste administratif. Quant aux amies proches, l'une enseigne dans l'établissement où elles étaient scolarisées, les autres ne sont pas très loin, toutes ont fait leur vie mais personne n'a oublié.
Regarde-le, dit-elle. Personne ne devrait vieillir.
- Et tout le monde devrait le pouvoir.
Ce dialogue entre Bosch et sa coéquipière expriment le point de vue de deux générations, la plus jeune pense avant tout à l'apparence, le plus âgé à ce que chacun a le droit de faire ou non de sa vie - pourvu qu'on ne la lui ôte pas. Deuil interdit est un volume particulièrement amer, non seulement à l'égard de toutes ses vies gâchées - les parents de Becky ne se sont jamais remis, mais de tout ce qui a été mis en œuvre pour que la vérité ne puisse être connue, la justice rendue. Je ne parle même pas de l'impunité des coupables qui, eux, ont continué leur vie comme si de rien n'était. Ne nous leurrons pas : on peut très bien vivre avec un crime sur la conscience.
Bosch a été ré-in-té-gré. Oui, je donne ainsi l'impression de crier, mais c'est pour dire que personne, alors qu'il avait pris sa retraite depuis trois ans, ne s'attendait à cet événement. Comme je lis les tomes dans le désordre, je ne compte pas le nombre de fois où Bosch a eu des soucis avec sa hiérarchie ou ses coéquipiers - beaucoup me semble le mot qui convient.
Harry se retrouve à enquêter sur des cold case. Magnifique. Surtout que, dès son arrivée dans le service, une enquête est rouverte : on a trouvé une preuve ADN qui concerne une affaire vieille de 17 ans.
Il faut alors tout reprendre, dans des locaux dans lesquels le classement n'est pas vraiment le fort de ceux qui y travaillent, certains dossiers ayant même été jetés ou ont été portés disparus. Bref, un assez gros bordel. Il faut aussi retrouver Garcia et Green, ceux qui ont merdé il y a dix-sept ans. Oui, à traiter l'affaire comme une simple fugue d'abord, comme un suicide ensuite, avant que l'autopsie ne conclut à un meurtre, ils ont perdu cinq jours, et sur une affaire de meurtre, c'est la garantie que le meurtre ne sera jamais élucidé. Les suspects ? Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils n'en ont vraiment pas trouvé. Le dernier petit ami connu des parents était parti à Hawaï depuis un an, et si Becky Verloren avait bien quelqu'un dans sa vie au moment de son enlèvement, ses parents n'en savaient rien : ils découvrirent des aspects de la vie de leur fille dont ils ignoraient absolument tout. Fait important, à mes yeux : le père est noir, la mère, blanche.
J'entends d'ici certaines personnes me dire, ou écrire sur mon blog : on se fiche de la couleur de peau des personnages ! J'aimerai bien, merci, et Bosch aimerait bien aussi. Sauf que, dans une Amérique qui était à deux doigts de s'enflammer, ce que l'on a totalement oublié ici (et eux sans doute également), la question raciale est importante. 1988, année de la disparition de Becky, est une année que les suprémacistes blancs voulaient célébrer, à cause de la symbolique qui l'entourait. Symbolique tordue, inventée par des tordus, des êtres dangereux qui n'avaient aucun scrupule. Enlever puis tuer une jeune fille métisse aurait-il pu leur poser problème ? Certainement pas.
Ce qui pose problème à Harry Bosch est que cette piste n'ait pas été suivi à l'époque, menant ainsi les enquêteurs sur une voie de garage dont ils ne sont jamais sortis. L'un a mis fin à ses jours, l'autre a un bon poste administratif. Quant aux amies proches, l'une enseigne dans l'établissement où elles étaient scolarisées, les autres ne sont pas très loin, toutes ont fait leur vie mais personne n'a oublié.
Regarde-le, dit-elle. Personne ne devrait vieillir.
- Et tout le monde devrait le pouvoir.
Ce dialogue entre Bosch et sa coéquipière expriment le point de vue de deux générations, la plus jeune pense avant tout à l'apparence, le plus âgé à ce que chacun a le droit de faire ou non de sa vie - pourvu qu'on ne la lui ôte pas. Deuil interdit est un volume particulièrement amer, non seulement à l'égard de toutes ses vies gâchées - les parents de Becky ne se sont jamais remis, mais de tout ce qui a été mis en œuvre pour que la vérité ne puisse être connue, la justice rendue. Je ne parle même pas de l'impunité des coupables qui, eux, ont continué leur vie comme si de rien n'était. Ne nous leurrons pas : on peut très bien vivre avec un crime sur la conscience.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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